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Critiques de William P. Blatty (126)
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L'exorciste

Ca commence doucement. Welcome dans la petite vie d’une Famille huppée.

On suit avec une certaine langueur, le quotidien de Chris Mac Neil, actrice, et de sa gentille gamine, Regan (Rags pour les intimes).

Tournages, soirées mondaines où même des prêtres sont de la « party » (bizarre je trouve).

Et pis ….

Il y a des bruits bizarres dans la maison. Des rats ?

TA FILLE EST POSSEDEE

Oh, des meubles déplacés. Le ménage ?

TA FILLE EST POSSEDEE

Un jeu de société ce soir, Rags ? Tu joues à quoi ? au OUIJA tu connais ?!

( heuuuuuu. Ohu ici. Perso je préfère le UNO.)

TA FILLE EST POSSEDEE

Rags discute le soir avec son ami imaginaire qui lui parle, Cap’tain Howdy.

TA FILLE EST POSSEDEE

Rags est différente. Elle dit beaucoup de gros mots.

« Tu ne dors pas chérie ? » « Mon lit bouge. »

TA FILLE EST POSSEDEE, jte dis.

C’est quoi cette odeur ?

Rhooo, mais TA FILLE EST POSSEDEE

C’est moi ou il caille dans ta chambre ?

TA FILLE EST POSSEDEE. TA FILLE EST POSSEDEE. TA FILLE EST POSSEDEE

Oh ?! elle se met un crucifix dans la chatte ? Dépression ?

TA .FILLE. EST. POSSEEEEEEEDEEEEEEEEEE

Chris, inquiète, va donc consulter des psys et autres médecins pour comprendre ce qu’a sa fille chérie.

Les verdicts tombent :

L’adolescence ? hyperactivité ? dépression due au divorce de ses parents ?

Il fallait juste me demander hein : TA.FILLE.EST.POSSEDEE.

(c’est PAZUZU les gars, oh héééé).

Va falloir un certain temps avant que Maman ne se décide à en parler à un prêtre.

AAaaaaaH.



En parallèle tu suis aussi :

- La vie du « petit personnel, », un couple dont le mec est un peu chelou.



- Une enquête : le corps sans vie (la tête carrément dans l’autre sens) du BFF de

Chris qui était passé faire un coucou chez les Mac Neil.

L’enquête est menée par Kinderman, que j’ai imaginé direct comme Columbo.

Je t’explique, le personnage m’a saoulée avec ses propos du style : « je ne veux pas déranger mais » (mais tu déranges) - « Je ne veux pas insister mais « (mais si tu insistes)

Le gars creuse, espionne, a le sens du détail etc … J’avais juste envie de le frapper au niveau des dialogues. Diarrhée verbale ici.

Je l’ai imaginé en imper et comme Peter Falk du coup.



Les questionnements de Damien Karras, le prêtre à qui fait appel Chris en dernier recours.

Il se questionne beaucoup sur sa foi, mais aussi sur Regan. Il faut vraiment tout écarter et trouver un max de preuves pour faire un exorcisme. Histoire d’être sûr. Mais vraiment sur.

Sont sérieux ? La gamine fait des trucs trop chelous mais ce serait une dépression ?

Lankaster Merrin, prêtre exorciste (niveau expert), n’arrive qu’à la fin du livre, un peu dommage.





Pour résumer :

Si tu veux flipper de ouf, (re)matte le film et ne lis pas le livre. Il ne fait pas peur DU TOUT.

Autant je n’avais pas réussi à lire AMYTIVILLE sous la couette dans ma chambre ( pipi culotte et jodie le cochon). Là, AUCUN SOUCI.

(bon, pas sûre de le garder dans ma biblio.Si Pazuzu passe par Lomme, j’ai peur qu’il ne veuille me faire un Coucoumimi.)



J’ai quand même bien aimé l’ambiance. Il s’est lu vite.

Un bon moment de lecture sans ruiner ta culotte, Minou.



Info : j’ai appris qu’un couvent lillois avait une connu un truc diabolique Humhum ….

(dingue dans un roman U.S. !!)



Allez un petit signe de croix, une rasade d’eau bénite, A TANTOT BISOUS LES MINOUS !

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L'exorciste

Un super roman d'angoisse et d'horreur dans lequel la pression s'installe très vite et ne cesse de monter. Il est bien construit et veut faire peur, cela fonctionne assez bien à l'adolescence; adulte, c'est un peu moins évident. En tout cas, ce fut une réussite suivie d'un film qui en a terrifié plus d'un. Les mêmes visionnent-ils aujourd'hui la série des Saw bien plus dure?
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L'exorciste

J'avais juré de le lire.

Evidemment, j'ai d'abord vu le film, comme tout le monde de ma génération (non, je ne divulguerai pas mon âge !). D'abord de ma chambre d'enfant, où seuls les bruits toquaient à ma porte, alors que je sursautais dans le noir. Mes parents le regardaient à la TV, volume à fond. Puis je l'ai vu enfin avec les yeux, j'avais vingt ans.

Il aura fallu vingt ans de plus (non, je ne divulguerai pas mon âge, vous ai-je déjà dit), pour ouvrir ce livre démoniaque, trouvé en cross-booking. J'ai d'abord cru en une malédiction. Une personne possédée avait dû le déposer ici pour s'en débarrasser. Mais je l'ai quand même attrapé pour le cacher dans ma besace.

Ce fut drôle de le lire dans le métro, les usagers me dévisageaient, l'air suspicieux. J'aurais voulu avoir le filet de sang au bord des lèvres, ou les yeux exorbités, pour vider la rame de frayeur. Au moins, j'aurais eu plus de place dans ce métro bondé.

Car finalement, ce fut un doux moment de lecture. Même tard, dans mon lit, alors que la nuit aurait pu me dévorer, l'exorciste ne m'a pas ... terrorisée.

Certes, la construction de l'histoire est admirable. Et la peur de cette mère de famille désemparée s'intensifie.

Mais je n'ai pas eu peur. Ni des craquements de bois des voisins du dessus, ni par les lumières de la ville se faufilant par les volets.

Sans doute blasée par les images de cinéma des films d'horreur vus au gré des années.

Le livre est maintenant sagement dans ma bibliothèque, non loin de la Bible. (parce que bon, on ne sait jamais quand même)
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L'exorciste

Difficile de parler de ce livre sans faire référence au film de W. Friedkin. On peut dire que le film est réussi comme il est proche de l'ambiance terrifiante du livre.



Je dirai toutefois que le livre est encore plus terrifiant car là, c'est l'imagination qui fonctionne...
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L'exorciste

Vraiment très moyen comme livre selon moi. L'idée est très bonne, la description des scènes ''gores'' aussi. Par contre je n'ai pas du tout aimé l'écriture. J'ai trouvé que c'était très saccadé ce qui rendait la lecture plutôt difficile. Je ne sais pas si c'est à cause d'une vieille édition, mais j'ai pensé plus d'une fois à l'abandonner. Peut-être qu'il est meilleur en anglais?



Sinon, ce n'est clairement pas un livre ni pour les âmes sensibles, ni pour les bons catholiques, ni pour les débutants en matière de l'Horreur.
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L'exorciste

C'est le roman qui m'a le plus effrayé à ce jour. L'histoire, grâce au film réalisé, est célèbre. Mais le livre gagne vraiment à être lu tant il est encore plus maitrisé que le film de 1973 – déjà très bon.



Ce qui fait l'angoisse dans ce livre, c'est que les personnages ne veulent pas croire à un phénomène surnaturel. La mère est la première à penser à une possession, mais tous les personnages qu'elle rencontre expliquent le cas de sa fille Regan par autre chose, une explication plus rationnelle, qui à chaque fois échoue. Même le prêtre, personnage formidablement travaillé, n'y croit pas. C'est une sorte de prêtre athée – au début en tout cas –, boxeur qui plus est, auquel je me suis beaucoup attaché.



Pendant longtemps, tous veulent croire à une maladie mentale. Mais toutes leurs tentatives d'explication échouent, et c'est l'horreur qui s'empare de plus en plus de Regan.



Blatty n'a pas la plus belle plume que j'ai lu, ses mots sont parfois un peu lourds ou maladroit. Par contre quelle génie dans la construction du récit ! C'est une oeuvre d'un grand scénariste, et le déroulé des événements m'a fait dévoré ce récit angoissant.
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L'exorciste

On l'oublit trop souvent , mais le film le plus flippant de l'histoire est au départ un livre . Et quel livre !! Blatty fait ici autant sensation que le film , et fait rentrez son livre dans l'histoire du roman de genre .
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L'exorciste

Un classique du genre fantastique.

Au-delà des scènes horrifiques superbement retranscrites, la véritable performance de William P. Blatty est d'imposer tout au long de son récit une ambiance oppressante, dans laquelle le surnaturel prend peu à peu une place grandissante.

L'auteur a le bon goût de laisser au lecteur le choix d'interpréter à sa manière les manifestations exubérantes de la petite Regan... Et les sensations n'en sont que plus fortes !
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L'exorciste

Bonjour chers Babéliotes, Encore et toujours film et livre en ce qui me concerne. A 48 ans, j'ai enfin vu l'Exorciste réalisé par William Friedkin. Je pense, pour toux ceux qui l'ont vu, que certaines images nous ont marqués...durablement! En ce qui me concerne, celle des jeunes nonnes marchant dans la rue, leurs jupes soulevées par le vent, au milieu des enfants fêtant Halloween, est sublime et parfaitement inquiétante. Celle de Merrin arrivant devant la maison du Démon/Regan est aussi magnifique à mes yeux: le jour et la nuit. Et vous? Avez-vous des images fétiches de ce film ou du livre?

Comme d'habitude, j'ai enchaîné avec la lecture de Blatty. Première chose que j'ai appréciée, film et livre sont très ressemblants, j'avais donc tous mes repères et les quelques 500 pages ont défilé aisément. J'ai beaucoup aimé la progression de la dégradation de Megan et l'inquiétude puis la terreur de Chris. Les personnages sont toutefois, excepté Karras et Chris et dans une certaine mesure le policier, relativement peu décrits. On ne s'ennuie pas du tout durant cette lecture qui reste assez factuelle malgré les introspections de Karras que j'ai beaucoup appréciées: doute et foi, faire de son mieux, l'envie de tout laisser tomber, le dégoût de la misère... c'est très bien cerné de mon point de vue. J'ai aimé aussi que l'on ne sache pas POURQUOI - nom de nom - cela arrive à une petite mignonne comme Regan.

Ce que j'ai moins aimé, c'est un gros moins: Merrin est un personnage qui semble doté d'une chaleur humaine hors du commun, un magnifique personnage que j'aurais mieux aimé découvrir. Et bien non: un p'tit tour au début, un autre à la fin et exit Merrin, frustation. Enfin, gros point noir, toujours en ce qui me concerne, la préface de Bret Easton Ellis qui dézingue limite le livre tout en le complimentant, c'en est presque drôle.

Je suis ravie d'avoir découvert ce livre qui se lit d'une traite ou presque et qui se montre très efficace car personne, non personne, ne souhaite vivre que qu'a vécu la petite Rags (là, c'est le moment de finir avec la petite musique du film).
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L'exorciste

On dit souvent que le livre est meilleur que son adaptation ciné.

Pas ici, et pas pour moi en tout cas.

Autant j'ai balisé à fond devant l'écran autant ici je n'ai pas ressenti grand-chose.



La cause ?

Un récit sans relief, une écriture banale, des personnages sans intérêts et peu travaillés.

Un style d'écriture plat et un peu particulier auquel je n'ai pas accroché avec tous ces mots en italique notamment et ses dialogues parfois sans intérêt et fades.



À la lecture je n'ai même pas réussi à visualiser certaines scènes assez spectaculaires du film.

Beaucoup de passages longs, des détails et des scènes inutiles.



Dommage je m'étais fait une grande joie de découvrir ce classique de l'horreur.
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L'exorciste

"L'Exorciste" relate trois enquêtes parallèles qui finissent par se rejoindre... mais un peu tard. Ainsi, un détective privé, des médecins et des prêtres, assisteront Mégan et sa mère et interrogeront aussi les êtres singuliers qui les entourent : un couple de serviteurs Suisse, une assistante dévouée, un réalisateur alcoolique qui aura une fin terrible, un jeune prêtre qui souffre de solitude et enfin, l'exorciste : le père Merrin. A l'instar des romans gothiques du 19eme siècle (je pense à "Dracula" ou au "Horla") nous assistons à une confrontation entre la science et le fantastique, entre la religion et la superstition. Dans ce récit, un prêtre peut aussi être psychiatre, les religieux sont éclairés et font la part des choses entre le surnaturel et la médecine. Ainsi même en étant témoins des méfaits du démon dans le corps de la jeune Mégan, les médecins comme les religieux ont du mal à concevoir que le Diable puisse habiter un corps. Comme dans les récits de la fin du 19eme siècle, l'auteur nous renvoie au monde des esprits et des tables tournantes, aux signes cabalistiques, aux langues et aux cultures anciennes mais aussi au début des travaux sur l'inconscient (Freud est cité). D'ailleurs, d'un point de vue psychanalytique, le thème de la possession est symboliquement intéressant car il peut évoquer nos démons intérieurs, ceux qui nous rongent s'ils ne sont pas exorcisés par la parole et qui peuvent mener à des agissements délétères, pour nous comme pour les autres. A cet effet, le récit offre plusieurs dialogues entre le prêtre-médecin et le démon qui s'invente différentes identités en parlant plusieurs langues et qui joue à trouver les failles de son interlocuteur pour le déstabiliser mais le prêtre saura déjouer les pièges mortels du démon. On retrouve aussi dans ce roman un débat sur la schizophrénie et le dédoublement de la personnalité comme l'a traitée dans son extrême limite le réalisateur Alfred Hitchcock avec son film "Psychose".

Ce récit est parfois très long car il se perd dans toutes sortes de réflexions médicales ou personnelles qui peuvent être répétitives. J'ai sauté certains passages et j'avoue être assez déçue par cette lecture qui propose finalement plus un cas d'étude qu'un roman. La fin ouverte laisse deviner la suite, du moins, c'est comme cela que l'a imaginée le réalisateur du second film, John Boorman, que je vous invite à regarder.

Pour ma part, j'irai assister bientôt au troisième round avec le Diable !

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L'exorciste

Des années après avoir vu le film, je me suis sentie enfin prête à lire le livre.



Déjà, je tiens à dire que cette édition est magnifique, la couverture est simple mais radicale.



La plume est fluide et addictive, on enchaîne les pages facilement et rapidement, sans aucun problème malgré parfois un vocabulaire très développé, nécessitant pour ma part quelques arrêts dictionnaire. Mais ça ne m'a pas empêché de me plonger dans l'histoire.



Et à ce propos, elle m'a happé, littéralement. La première partie est affreuse mais dans le bon sens du terme, j'ai ressenti un certain malaise à la description de certaines scènes. L'horreur montait graduellement.

A partir de la moitié, on a toute une partie psychologique très intéressante même si elle casse un peu le côté horrifique du livre.

Puis la dernière partie avec l'exorcisme...c'est violent, c'est prenant. J'avais l'impression d'y être.



Au final, une lecture très rapidement terminée, je l'ai dévoré, j'ai été horrifiée, intriguée puis absorbée. Un classique du genre qui mérite d'être lu.
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L'exorciste

✨Aujourd’hui, je vous parle d’un roman bien connu ! L’Exorciste ! Qui n’a jamais regardé le film ?



✨Bien entendu, j’ai bien apprécié le livre, même si j’ai trouvé qu’il a mis du temps pour se lancer tout de même et qu’il y avait quelques longueurs parfois.



✨J’ai aimé tout particulièrement le personnage du prêtre Karras. A l’inverse, le personnage du détective m’a beaucoup agacée !



✨J’ai passé un bon moment de lecture, fan de ce genre, je ne pouvais pas passer à côté ! Et comme souvent, il y a beaucoup plus de détail dans le roman que dans le film.
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L'exorciste

Il s'agit bien évidement du roman qui donnera plus tard le film que l'on sait, comme l'insiste la quatrième de couverture, plutôt que de nous parler du livre 😅



Pour rappel donc, il s'agit de l'histoire d'une petite fille à qui il arrive des choses étranges : changements de personnalité, troubles du comportement et joyeusetés paranormales. Tout d'abord l'on pense à la piste médicale, mais les spécialistes sont impuissants devant le phénomène. Il semblerait que le dernier recours soit l'exorcisme, car la petite pourrait bien être possédée.



Voilà. Frisson. Suspens. Horreur. Tout ça, tout ça.



Honnêtement, la sauce prend plutôt bien. Même en connaissant déjà l'issue de l'histoire, on reste quand même attentif aux différents diagnostics médicaux afin de voir s'il n'y a pas autre chose.



L'on sent bien la montée en puissance au fur et à mesure que le récit avance, et la dernière partie est intense.



Cependant, plusieurs choses m'ont laissé perplexe :



1) certaines lignes de dialogue semblaient sortir de nulle part. J'imagine qu'elles devaient servir à souligner tel ou tel trait psychologique, ou encore faire référence à des événements connus seulement des personnages, ce qui participerait à leur caractérisation. Mais c'est finalement l'inverse qui se produit. On ne comprend pas, et ça nous sort un peu de l'histoire.



2) des situations non résolues. Durant l'histoire, des événements sont soulignés en parallèle de l'histoire principale... et c'est tout 😅 on ne sait pas comment ça commence, comment ça finit, etc. Du coup, pourquoi en parler ?



3) le caractère implicite de certains choix scénaristiques. Moi j'aime bien quand on écrit les choses, quand on les explique. Si je dois m'amuser à tout deviner, ou accepter des états de faits sans m'impliquer dedans, c'est compliqué...



Mais le roman marche quand même plutôt bien, sans non plus être une révolution.



Sans doute que le caractère dérangeant du bouquin est accentué par le fait que je sois devenu papa, mais il est indéniablement là, et ça rend service au récit.



Ma note : 14/20.



Bonne lecture !
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L'exorciste

J'ai beaucoup aimé cette lecture à l'ambiance lourde et pensante. Les scènes d'horreur sont bien écrites et détaillés, heureusement que j'ai lu le livre en journée😅

Il y'a quand même quelques petits détails qui m'ont gêné, j'ai trouvé que la mère, Chris était parfois hautaine envers ces employés dans certains passages du livre. Au niveau de l'histoire, j'aurai aimé en savoir plus quant à la cause et l'origine de la possession de Regan. J'aurai aussi aimé avoir plus de détail sur "l'après" de la possession, le stress post traumatique, la réappropriation de son propre corps, ...

Ce sont des éléments pour moi très importants qui sont malheureusement trop peu présent dans les filmes ou les livres d'horreur ayant pour thème la possession.
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L'exorciste

L'Exorciste est autant un classique de cinéma que de littérature. N'ayant vu que le film, et jamais lu le livre, voilà chose faite !

Dans l'ensemble, c'est un livre assez superficiel et inégal. En effet, il n'y a aucune profondeur dans ce livre. Tout ce que vous lisez est ce qu'il se produit. Il n'y a pas d'idées, il n'y a pas d'opinions, il n'y a rien à réfléchir. Il n'y a pas de style, pas d'effet, c'est presque journalistique. Lisez et consommez, c'est tout ce qu'on vous demande ! C'est après à chacun de voir si il aime ce genre de lecture. Personnellement, ça ne me gêne pas. Et les pages se sont enchaînés assez vite. Cependant, c'est son inégalité qui m'a dérangé. D'un côté vous avez des scènes qui sont prenante, bien écrite, décrite et qui vous plonge dans la chambre avec les deux prêtres et d'un autre vous avez des dialogues longs, sans réel intérêt, voire même chiant qui ont été lu en diagonale parce que j'en pouvais plus. Notamment toute la partie du livre avant que le père Karras n'intervienne. Ca avance pas beaucoup, on piétine. Il faut poser les bases de la situation mais c'est fait de manière très automatique. Ça n'aurait pas été L'Exorciste, je ne serai pas allé jusqu'à la moitié. Et dès que le père Merrin arrive, là ça envoie, ça bouge. Là, le livre est vraiment bon !



Cette lecture est donc pour moi un pur produit de consommation, aucune réflexion à avoir, et c'est un livre qui ne pouvait donner qu'une bonne adaptation. Ça reste sympa à lire, j'ai juste du m'accrocher pour arriver aux moments où ça devient intéressant.
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L'exorciste

⚰️ #LEXORCISTE



Qui n’a jamais au moins entendu parler de ce film mythique des années 70 ?

Qui n’a pas été terrifié devant cette fameuse scène d’enfant araignée, dévalant les escaliers la tête complètement retournée ?

J’avais un vague souvenir de ce film, quand j’ai appris qu’il était adapté d’un roman, j’ai sauté sur l’occasion pour redécouvrir cette histoire à la réputation si terrifiante... 👻 !



Chris est une actrice qui vit seule avec sa fille Regan.

Leur quotidien est aisé, douillet entre mère et fille depuis que son époux est parti, jaloux du succès de sa femme.

Mais depuis quelques semaines, le comportement de Regan intrigue et inquiète Chris.

De crises de somnambulisme en vulgarités délirantes pour son jeune âge, qu’arrive t-il à sa petite fille d’ordinaire si adorable ?

Les médecins se succèdent, les verdicts s’enchaînent : personne n’est capable d’expliquer ce qui arrive à la jeune enfant.

L’état de Regan s’aggrave. Devant l’inévitable, sa mère décide de se tourner vers la dernière option qu’il lui reste : l’exorcisme.



Malgré quelques longueurs, j’ai adoré ce roman !

La tension monte lentement, laissant planer le doute sur les véritables causes de ce qui nous apparaît de plus en plus clairement comme l’annonce d’une tragédie.

L’ambiance, jamais trop oppressante, nous plonge dans la spirale infernale de cette famille qui se confronte à l’inimaginable.

Classique du genre, on retrouve de nombreuses références qui serviront à bien des œuvres quelques années plus tard.

Le film lui étant apparemment très fidèle, je pense me plonger dedans bientôt, quand je me serais complètement remise de mes émotions 🎥 !



Amatrices et amateurs du genre, foncez !

Un véritable classique de l’horreur publié aux éditions poche de @robert_laffont ⚰️.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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L'exorciste

Après de nombreux visionnages du film où j'avais toujours un peu décroché par moments, j'ai pris plaisir à accompagner Chris, Regan et le père Karras dans cette histoire qui nous apparaît page après page un peu plus réaliste.

Un vrai régal pour les amateurs du genre !
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L'exorciste

Comment réagiriez-vous si votre enfant était possédé par le diable ? Voilà la grande question qu'on peut se poser en lisant ce roman culte.



Je pense que tout le monde qui lira ma chronique connaissent L'exorciste. Du moins le film, lui aussi culte et qui aura marqué toute une génération à son époque. Ou alors juste de nom pour les plus jeunes. Ce qui marque c'est que cette fois le mal n'est pas un tueur portant un masque avec une arme blanche ou autre malade mental s'attaquant aux autres. Mais c'est enfui dans notre corps. Dans le corps d'une petite fillette de seulement 11 ans. Et pourtant la tension me paraît plus mal à l'aise et malsaine avec ça qu'un tueur me courant derrière moi. L'âge est important et très bien vu par l'auteur. Enfin, que ça soit un enfant ou un adulte c'est tout aussi atroce mais savoir que tout le Mal est dans un petit être qui est encore dans l'innocence du monde qui l'entoure, pour de la lecture c'est plus frappant. Je trouve.



J'en ai lu des livres, ça croyez-moi. Mais alors si vous me demandez de faire un top 10 de mes romans préférés, je dirai que L'exorciste serait dans le classement. Je n'ai pas eu peur en lisant mais j'ai été totalement accroché pendant les plus de 500 pages. Ce livre commence à faire date mais je trouve l'écriture de William Peter Blatty superbe ! Ah non mais cet auteur quand il écrit des descriptions, quand il écrit des conversations entre plusieurs personnages mais bon sang mais c'est difficile d'arrêter de lire. Il arrive à rendre ses scènes écrites comme si c'était le réel.



L'histoire se passe quasiment tout est temps dans la maison de la petite famille avec la mère, sa fille et ses deux majordomes qui sont en couple. À moitié un huis clos. Cette demeure peut être considérée comme un personnage central. Surtout la chambre de la petite. Il s'y passe tellement de choses affreuses. On a envie que la petite s'en sorte. On ne comprends pas pourquoi le Mal est venu à elle. A t-elle fait du mal ? Ses proches ? C'est le brouillard total. On assiste juste petit à petit dans sa transformation avec le diable. Plus les jours passe et plus le danger est présent pour elle mais aussi pour ceux qui sont dans la maison. Au début ce sont des bruits répétitifs, puis des meubles qui bougent. Mais ça ce n'est rien comparé au reste.



Toute cette diablerie va faire venir des hommes de religion marquants et un détective. Que j'ai adoré le détective Kinderman et ses dialogues, ses questions. Son métier lui colle à la peau et l'affaire de cette famille le touche personnellement suite à un drame qui arrive par la suite. Le père Karras, le père Merrin, le majordome Karl et sa femme Willie....Tous ces gens vont être soudés ensemble pour des jours d'enfer. Ils vont vivre la possession de Regan (la petite) comme si c'était leurs seul but dans leurs vies de lui venir en aide. Jusqu'à mettre leurs vies en danger. La relation qui se dégage entre eux tous est remarquable. Je ne sais pas si c'est parce que ça date des années 70 mais je retrouve des relations humaines que je retrouve moins aujourd'hui dans les livres. C'est sans doute avec le style de l'écriture. Ça compte probablement.



Le cas de la possession n'est pas le tout. Plusieurs autres embranchements sont de la partie.



Ce qui change aussi de tout ce qu'on peut voir des formes maléfiques et dans les films d'horreurs d'hier à aujourd'hui et aussi pour les livres c'est que les personnages ont une vraie relation avec le diable. Il y a de vrais dialogues. Souvent avec des mots crus mais il est possible d'avoir des discutions plutôt cohérentes avec cette chose. On est pas dans une histoire juste pour faire peur ou être dans la violence. Non. Rien n'est gratuit. Et ça c'est génial.



Si vous avez déjà vu le film comme moi en premier, lisez-le quand même. Il est un des romans incontournables à lire au moins une fois dans sa vie. Même si vous n'êtes pas très "horreur", ne vous inquiétez pas. Je vous le répète, cette histoire n'est pas comme les autres. Si vous voulez voir à quoi ressemble le diable, de comment on peut parler avec lui dans un corps humain, c'est le meilleur moyen.



PS : Un tome 2 au nom de "L'exorciste, la suite" existe, du même auteur. Un livre apparemment difficile à avoir. Curieux !!
Lien : http://litteratureenfolie.bl..
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L'exorciste

« […] ce qui ressemblait aux premières lueurs de l’aube était le commencement d’une nuit sans fin. » (page 74)

La célèbre actrice Chris MacNeil vit avec sa fille Regan, âgée de douze ans, dans une maison de style colonial dans le quartier de Georgetown à Washington DC. Sharon, la gouvernante, Willie et Karl Engstrom, les deux employés de maison, sont eux aussi témoins de bruits étranges qui se font entendre et de meubles qui se déplacent la nuit… Lorsque le comportement de la jeune Regan devient inquiétant, les médecins restent impuissants. Dédoublement de personnalité ou hystérie ?

La situation empire lorsque le metteur en scène et ami de Chris, Burke Dennings, est retrouvé mort sous la fenêtre de Regan.

Le psychiatre va alors suggérer à Chris de faire appel à un exorciste…

Le double parti pris de William Peter Blatty d’ancrer son histoire de possession démoniaque dans la vie quotidienne de la famille MacNeil et de fournir de nombreuses explications médicales à l’état de Regan (ainsi qu’à la mort de Dennings dans le chapitre où le lieutenant Kinderman interroge le légiste au sujet du cadavre du metteur en scène), confère au récit une authenticité qui renforce l’horreur.

Les chapitres les plus effrayants se déroulent exclusivement à huis clos, dans la chambre de Regan, une pièce glaciale d’où se dégage une puanteur insupportable quand le démon se manifeste. Chacune des manifestations démoniaques restera gravée dans votre mémoire de lecteur à tout jamais, comme les images du film éponyme qui hante notre inconscient collectif.

« − Ahhhh ! Ma truie ! Oui, mon doux trésor de salope ! Ma petite salope !… Aahhh !

Les mots s’interrompirent à l’instant où Chris se mit à ramper péniblement vers le lit, le visage couvert de sang, les yeux vagues, les membres douloureux, passant devant Karl inanimé. Et puis elle s’aplatit au sol dans un mouvement de terreur incrédule en croyant voir dans un brouillard trouble la tête de sa fille tourner lentement, pivoter sur son torse immobile, jusqu’à ce qu’elle parût regarder dans son dos.

− Sais-tu ce qu’elle a fait, ta garce de fille ? jappa une petite voix familière.

Chris cligna des yeux devant le visage rieur aux lèvres craquelées et parcheminées et aux yeux de renard.

Elle hurla et tomba sans connaissance. » (pp. 304-305)

Difficile de s’affranchir des images du film, tout aussi culte que le roman, telle celle représentant la silhouette de Merrin, que l’on retrouve d’ailleurs sur l’affiche du film et la couverture du roman (édition J’ai Lu) :

« Du taxi sortit un vieil homme de haute taille. Un imperméable noir, un chapeau noir et une valise qui avait connu des jours meilleurs. Il régla la course, puis se retourna et resta immobile, fixant la maison. Le taxi s’éloigna et tourna au coin de la 36e Rue. Kinderman déboîta rapidement pour le suivre. Comme il tournait le coin de la rue, il remarqua que le grand vieillard n’avait toujours pas bougé, et qu’il restait planté là sous la lumière du réverbère voilée par le crachin, comme un voyageur mélancolique pétrifié par le temps. » (p. 446)

Ce qui est plus effrayant et fascinant encore que les scènes de possession elles-mêmes, ce sont les conversations entre le démon et le père Karras, prêtre et psychiatre, le personnage le plus important du roman.

Le chapitre de présentation du jésuite est remarquable. On y découvre le prêtre sur le quai désert d’un métro. Dès la première phrase, Karras est présenté comme un homme en grande souffrance. Et lorsqu’un clochard l’interpelle, le prêtre ne peut pas lui faire face. « Il se sentait incapable de chercher le Christ de nouveau dans la puanteur et les yeux vides ; le Christ du pus et des excréments sanglants ; le Christ qui pourrait ne pas être. » (p. 76) Puis on le retrouve avec sa mère, objet de son désespoir, cette femme malade qu’il croit avoir abandonnée pour sa mission d’homme d’Église, ce dont il ne parvient pas à se pardonner.

Karras doute et ce doute le dévore de l’intérieur : « Le silence de Dieu était plus enraciné dans la logique. Le mal était dans le monde. Et une grande partie du mal venait du doute ; d’une confusion honnête éprouvée par des hommes de bonne volonté. Un Dieu raisonnable refuserait-il d’y mettre fin ? Ne se révélerait-il pas ? » (p ? 80)

Pourtant Chris dira qu’elle n’a « jamais vu une telle foi de [sa] vie » (p. 526) en parlant de lui.

Figure christique, Karras n’est que souffrance et désespoir, et même les gestes rituels de la messe ne parviennent plus à l’apaiser.

« Il éleva l’hostie pour la consécration, se rappela douloureusement la joie qu’il ressentait autrefois à ce geste, et éprouva de nouveau, comme chaque matin désormais, la douleur poignante de la vision fugitive et lointaine d’un amour perdu depuis longtemps.

Il rompit l’hostie au-dessus du calice.

− Je vous laisse ma paix. Je vous donne ma paix.

Il posa l’hostie sur sa langue et déglutit le désespoir à goût de papier.

La messe dite, il essuya le calice et le replaça soigneusement dans son sac. Il se hâta pour attraper à temps le train de 7 h10 qui devait le ramener à Washington, transportant la douleur dans sa valise noire. » (pp. 81-82)

La partie cruciale (sans jeu de mots) du roman se joue entre le démon rusé et le jésuite :

« − Vous n’avez pas la foi.

Karras se raidit :

− Foi en quoi ?

− En moi, cher Karras ; en moi ! (Quelque chose de moqueur et de méchant dansa dans ses yeux.) » (p. 324)

Et plus loin, le démon lance au prêtre : « Il faut bien vous donner une raison quelconque de douter ! Un peu ! Juste assez pour nous assurer du dénouement final. » (p. 375)

Karras prend sur lui la souffrance de Chris et de Regan, sa croix, lui qui n’a pas pu sauver sa propre mère est prêt à tout pour sauver la fillette, jusqu’à l’ultime sacrifice, comme le Christ : « Karras ferma les yeux. Le pesant fardeau était maintenant coulé dans du béton ; en séchant, il avait pris la forme de son dos. » (p. 406)

Pourtant, jusqu’à la fin le jésuite refuse de croire à la possession et lutte pied à pied avec lui-même pour trouver une explication rationnelle à l’état de Regan. Et le démon se joue de lui : « Ainsi, vous revoilà ! croassa-t-il. Vous m’en voyez surpris. J’aurais pensé que cet incident déconcertant de l’eau bénite vous aurait découragé de revenir, mon cher… » (p. 420)

Et peu après, le démon remue un peu plus la lance dans la chair blessée du prêtre :

« Karras éprouva un moment de désarroi tandis que sa certitude s’écroulait, il se sentit torturé et frustré d’une façon intolérable par le doute lancinant qui venait de lui être inculqué. Le démon gloussa.

− Oui ! Je me doutais que ça vous arriverait, Karras. C’est pourquoi vous me plaisez tant. C’est pourquoi j’éprouve une dilection particulière pour tous les hommes raisonnables. » (p. 422)

« […] je ne pense pas que l’objectif du démon soit le possédé ; l’objectif, c’est nous… les observateurs… […]. Et je pense… oui, je pense que l’objectif recherché est de nous amener au désespoir […]. » dit Merrin, l’exorciste, à Karras, peu avant le dénouement fatal.

Le prêtre se sent pris au piège. Il veut aider. Il souffre. Il est à bout de force.

« Soudain, la chair de poule que Karras avait sur les bras ne fut plus provoquée par le froid glacial de la pièce, mais par ce qu’il voyait sur la poitrine de Regan ; par ces lettres qui se détachaient en clair, sur le fond rougi de la peau. Deux mots :

AIDEZ-MOI » (p.438)

Quand le jésuite se décide finalement à pratiquer l’exorcisme, il le fait sans y croire, par pitié pour Regan : « Il n’osait toujours pas croire. C’était son cœur, non son esprit qui l’avait conduit à cette décision ; la pitié et l’espoir d’une guérison par le moyen de la suggestion. » (p. 438)

Comme dans tout récit fantastique, le doute subsiste, et le doute est justement au cœur de ce roman fascinant.

Rappelons la célèbre définition du genre fantastique donnée par Tzvetan Todorov dans son Introduction à la littérature fantastique (c’est mon incontournable minute cuistre – vous commencez à vous y habituer, non ?) :

« Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s’expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l’événement doit opter pour l’une des deux solutions possibles : ou bien il s’agit d’une illusion des sens, d’un produit de l’imagination et les lois du monde restent alors ce qu’elles sont ; ou bien l’événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous. […]

Le fantastique occupe le temps de cette incertitude ; dès qu’on choisit l’une ou l’autre réponse, on quitte le fantastique pour entrer dans un genre voisin, l’étrange ou le merveilleux. Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel. »

Le lecteur pourra douter jusqu’à la fin du roman, jusqu’au dernier regard du père Karras dans lequel le père Dyer lit « quelque chose qui ressemblait mystérieusement à la joie éprouvée à la réalisation d’un ardent désir » (p. 518). Triomphe de la foi ou du démon ? Le doute est possible.

En habile romancier, William Peter Blatty propose plusieurs pistes au lecteur (les messes noires pratiquées dans une église profanée à proximité du domicile de Chris ou l’étrange conduite du domestique Karl Engstrom qui éveille les soupçons du lieutenant Kinderman). La construction du roman est exemplaire, le romancier américain fait alterner les chapitres centrés sur Chris et Regan, ceux sur le père Karras, et les scènes avec le lieutenant Kinderman, avant que les fils de sa trame ne viennent à se rejoindre.

L’Exorciste est un roman que vous ne parviendrez pas à lâcher tant l’intérêt ne faiblit jamais, montant crescendo jusqu’au final. Les personnages sont magnifiquement campés. Certes, on ne frissonne pas à la lecture de ce roman d’épouvante, et c’est une toute autre émotion que la peur qui vous emportera à la fin. Une profonde tristesse.






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Créature de la nuit, je suce le sang de mes victimes pour me nourrir. Je peux me métamorphoser en chauve-souris, en loup, en chat ou en chien quand je ne me dissipe pas en une traînée de brouillard. Les miroirs ne reflètent pas mon image et je ne projette aucune ombre. Je crains la lumière du jour et le meilleur moyen de m'anéantir est de m'enfoncer un pieux dans le cœur ou de me décapiter. Un de mes représentants le plus célèbre est le Comte Dracula.

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