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Critiques de William P. Blatty (126)
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L'exorciste

Dès l’enfance, nous nous faisons imprimer dans notre esprit les parangons du bien et du mal ; dieu et le diable, l’ange et le démon, la lumière et l’obscurité etc. Il est alors intelligible que ce roman soit devenu un tel évènement culturel, capable de rejoindre et faire osciller autant de personnes. En donnant un nouveau visage au diable, sous la forme d’une abstraction considérée comme réelle s’exprimant à travers le corps d’une innocente enfant, Blatty a mis à jour tout le manège et usage entourant l’existence et les manifestations du diable.

il s’agit de l’histoire d’une jeune fille de douze ans, présentant les symptômes d’une maladie mentale, mais qui finalement s’avère possédée par un démon. Deux prêtres vont tenter de l’arracher à son destin effroyable en pratiquant un exorcisme.

, le livre est choquant de réalisme. On peut s’identifier facilement aux personnages principaux ; le père Karras doute de sa foi, un peu comme tout le monde ; la victime,L’enfant de 12ans Regan, est choisie au hasard et est sans défense devant la furie des ténèbres ; sa mère Cris est athée et aux prises avec des problèmes maritaux

ce roman est terrifiant, tranchant comme un rasoir et bouleversant jusqu’au fond de l’âme. L’ambiance lourde et envahissante

Enfin a' conseiller aux amateurs de frissons diaboliques
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Dimiter

Une couverture très belle, un résumé tirant sur l'ésotérique et le fantastique, je suis entrée très confiante dans cette lecture. Mal m'en a pris pour une fois ! Je le dis tout net : cette lecture a été plutôt décevante. Je m'explique.



Tout d'abord l'histoire. Nous suivons un homme, nommé le Prisonnier, dans une geôle d'Albanie, en 1973. Ses bourreaux cherchent à lui soutirer des informations sur lui et sa mission, et pour cela le torturent. Mais bien étrangement cet homme semble supporter la douleur, voire ne pas la ressentir. Qui est-il ? Et surtout quel est son mystérieux talent secret ?

Après ce huis-clos de 75 pages, je m'attends assez logiquement à découvrir au fil de la lecture un mystère, ésotérique ou non, sur cet homme et ce pouvoir dont il semble investit. Que nenni. J'attends toujours la révélation et je ne comprends pas pourquoi l'auteur a finalement totalement éludé cet élément, pourtant central au début du récit ainsi que dans la quatrième de couverture.



On suit plusieurs personnages tout au long du roman. Le Prisonnier, dont on découvrira à la fin l'identité ; Vlora, un de ses bourreaux ; Meral, agent de police ou encore Moses Mayo, neurologue. Ils sont plus ou moins tous à la poursuite de Paul Dimiter, un espion américain, présenté dans le résumé comme un "Agent de l'enfer". Oui, enfin, pourquoi ? Comment ? Encore une fois, aucune révélation.

Les personnages sont tout de même bien ficelés, l'auteur maîtrise la psychologie humaine et les parties présentées sous forme d'interrogatoire écrit sont parfaitement rédigées.



Mon sentiment général est donc globalement négatif, vous l'aurez compris. Je résumerais encore cela en deux points :

- La première partie compte 74 pages exactement et il n'y a qu'un seul chapitre, c'est-à-dire aucune coupure dans le récit. Cela demande une concentration extrême? D'autant que la deuxième partie commence de la même façon. Harassant. Cela s'améliore heureusement par la suite.

- J'ai été très déçue par le traitement du sujet. Celui-ci promettait d'être vraiment alléchant, et il m'a d'ailleurs plu. Mais la manière dont il est traité ne m'a pas plu du tout, je m'attendais à autre chose de complètement différent. D'autant que je ressors de cette lecture très frustrée de n'avoir pas eu de réponses à plusieurs questions soulevées.



Une lecture que je ne conseille pas. Si le résumé vous intéresse, sachez qu'il est bien plus attrayant que le livre lui-même.
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L'exorciste

Malgré une très forte envie de découvrir le texte de William Peter Blatty, j'avais quelques appréhensions avant de débuter cette lecture. Premièrement, la date de parution, 1971. Je n'ai rien contre les textes datant un peu :) Mais souvent, je dois bien avouer, que j'ai du mal à accrocher à l'écriture et donc à aller au bout de ma lecture. La deuxième raison est son adaptation cinématographique. J'ai généralement une très mauvaise mémoire, je peine à me rappeler quels livres ou quels films j'ai déjà lu ou vu, et plus encore à me souvenir de l'intrigue. Sauf que L'Exorciste, le film donc, m'a bien marqué. L'intrigue, et les diverses scènes d'horreur qui la jalonnent, étaient bien ancrées dans mon esprit (surtout la descente infernale de l'escalier 😨).

Mais tous ces doutes ont été balayés dès le premier chapitre. Pas de grandes surprises, le réalisateur W. Friedkin est resté fidèle au texte de William P. Blatty. Cependant, l'auteur a davantage travaillé la psychologie des personnages, la souffrance engendrée par la dégradation de l'état de santé de Regan, et par l'incapacité du corps médical à établir un diagnostic. Là où, dans le film, l'exorcisme apparaît d'emblée comme la seule et unique solution, dans l'ouvrage la mère de Regan rencontre de nombreux médecins pour l'aider, et se tourne vers la religion en dernier recours. À cela s'ajoute une enquête policière qui ne dessert pas l'intrigue principale.

L'Exorciste est un écrit fluide, facile à lire, avec des situations jouissives et un démon en très grande forme, à la vulgarité et lubricité légendaires.

Si, comme moi, vous hésitez à lire ce livre alors que vous avez vu le film, foncez car vous ne serez pas déçus. Foncez également si vous n'avez pas vu son adaptation cinématographique :)
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L'exorciste : la suite (L'Esprit du mal)

William Peter Blatty est surtout connu pour avoir écrit L'exorciste, qui fut adapté au cinéma en 1973 et qui suscita beaucoup de controverse, en effet, de nombreuses jeunes femmes quittaient la salle de cinéma sur une civière, persuadées qu'elles étaient elles même possédées. L'esprit du mal semble beaucoup plus soft, car même si je n'ai pas encore lu L'exorciste, mais vu le film à de nombreuses reprises, L'esprit du mal ne fait pas vraiment peur, on attend très longtemps le moment fatidique de possession et le côté surnaturel ne représente que très peu de pages au final, on assiste surtout à une enquête policière menée par le même inspecteur apparemment que dans L'exorciste, j'avoue me rappeler plus du prête et de la fillette, mais bon, ceci n'est qu'un détail.

L'histoire est plutôt réussie, puisque l'on assiste à une série de meurtres qui semble liée à la religion, mais j'en attendais peut-être un peu trop, me fiant beaucoup à L'exorciste, et j'ai donc attendue inlassablement que l'enquête se déroule à petite vitesse, l'auteur se permettant de mettre beaucoup des états d'âmes de notre lieutenant dans son histoire et au final, j'ai eu le sentiment de revivre un peu des scènes du Silence des agneaux quand Hannibal Lecter discute avec Clarice Starling, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais disons que j'ai trouvé cela mou par rapport à l'horreur et à la terreur auxquelles je m'attendais.

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L'exorciste

Sans grande surprise, j'ai beaucoup aimé. Je ne savais pas avant qu'on me l'offre qu'il y avait un livre sur l'exorciste. Et cette couverture est juste magnifique.



Alors oui j'ai adoré, cependant je n'ai pas du tout eu peur. Je pense avoir ressenti la même chose en visionnant le film. Mais quelle aventure ! Ça m'a fait drôle de le refermer et de quitter ces personnages attachants, surtout le père Karras que j'ai trouvé touchant.



Si comme moi vous êtes un(e) fanatique de livres d'horreur, il est primordial de posséder ce petit bijou dans votre bibliothèque.



Ayant vu le film déjà 2 fois (la deuxième fois était l'année dernière avant halloween) j'ai été un peu déçue de ne pas avoir eu plus d'informations dans le livre. D'habitude les livres possèdent des scènes en plus, ou plus ou moins différentes. Là j'ai juste eu l'impression de revoir le film à l'identique.



Ça n'empêche pas que c'était une super lecture et que j'ai beaucoup aimé. Je ne vais pas résumer l'histoire car je pense que tout le monde la connaît plus ou moins.
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L'exorciste

J'ai retrouvé l'exemplaire de l'exorciste il y a 2/3 mois et j'ai décidé de le relire. En effet, j'ai vu le film à l'âge de 15 ans et j'en suis ressortie avec un malaise très profond et tenace et une peur bleue. Puis à la fac' j'ai lu le roman. J'avoue que depuis l'expérience de l'exorciste film, je n'ai jamais autant flippé et ne me suis jamais autant sentie très, très mal à l'aise avec un film d'horreur. Je trouve les films de ce genre en fait assez plats à côté de l'exorciste. Seuls des films comme le projet Blair witch ou le 1er Paranormal acitivity ont suscité de l'angoisse et du stress car à la différence de l'exorciste ce sont des films qui jouent beaucoup sur les non-dits, le stress, le côté "vrai ou confusion de l'esprit". Mais pas de peur comme l'exorciste non plus et ce côté psychologique très particulier.



Alors le roman ! Quand je l'ai lu j'avais encore les images du film dans la tête donc je mentirai si je disais que je n'ai pas eu des frissons à certaines pages. Mais soyons honnête je trouve le film largement plus réussi car il nous évite les digressions du Père Karas et va à l'essentiel. Dans le roman, les doutes, les questionnements du prêtre sont plus développés et plus présents. Dans le film c'est écourté, le spectateur est renseigné direct sur ces questions et réflexions intérieures et passons à la chose sérieuse, le cas Regean.



La qualité narrative n'est pas extraordinaire. Et si je n'avais pas vu le film avant, je pense que j'aurais eu quelques difficultés à visualiser le retournement de tête à 360° de Reagan par exemple. Car bien que bien expliqué...ce n'est pas non plus la description d'enfer (sans jeu de mot).Ou encore comme dans le film, notamment la version originale, W.Friedkin a fait doubler L. Blair dans les scènes de dialogues avec le malin par une actrice des années 40 à la voix rongée par l'alcool et le tabac sur laquelle il a ajouté des effets de studios d'enregistrement...outre le fait que Reagan parle toutes les langues qu'on veut, cette voix on ne l'entend pas dans le livre donc l'effet polyglotte et maléfique pas palpable.Pas très parlant (pas de jeun de mot non plus).



Donc un livre qui se lit mais sans plus. On n'est pas en lévitation. Le film est plus réussi. Car en fait, le livre réclame le côté visuel et audio. Et il faut dire qu'il a été tourné par un réalisateur de talent W.Friedkin qui a su se débarrasser des détails inutiles et de rendre ce qui est vaguement flippant dans le livre comme quelque chose de terrifiant. Car justement il a saisi que les aspects visuels et auditifs ont une importance précise dans l'histoire. Et en plus il a fait jouer le rôle de Reagan à une ado' du même âge que le personnage et l'a rendue très choquante dans ses postures, ses propos, ses saloperies au-delà du maquillage et des effets spéciaux.



En relisant le livre, je n'ai pas eu la même sensation qu'il y a...le moment n'a pas été désagréable mais sans plus.



Maintenant lire le livre pour voir et si vous avez vu le film, fatalement pour comparer.
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L'exorciste

Roman de William Peter Blatty qui inspira (et mérite plus d'attention) le film de William Friedkin. Si le film est un thriller, le roman; lui, suit une progression qui peut pleinement se justifier et met en scène des personnages secondaires dont le rôle a été ou bien massacré ou bien complètement ignoré dans le film. Le roman s'avère aussi plus étoffé, plus riche en aperçus divers portés sur la mentalité américaine. En outre, le style imagé de l'auteur ne manque pas de lyrisme.
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L'exorciste : la suite (L'Esprit du mal)

Alors que le roman l'exorciste premier du nom était clairement un roman d'épouvante. Celui ci irai plutôt du côté du thriller. Un thriller qui met un temps à démarré mais qui en définitive se relève être assez bon.
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L'exorciste

Chris McNeil est une actrice reconnue et sa vie s’écoule tranquillement avec sa fille de onze ans, Regan. Brusquement, cette dernière à des sautes d’humeurs. Les médecins ne trouvent rien et les troublent s’aggravent jusqu’à devenie des comportements inquiétants (délire, flots d’insultes).

Damien Karras est un père jésuite, psychiatre de son état. A cause de sa fonction, sa foi vacille. Puis il rencontre Chris McNeil qui lui parle de sa fille.



Avant d’être un film renommé, L’Exorciste est un roman. Loin d’être un livre d’épouvante, il met en exergue l’épreuve de la foi, la croyance. On a la famille McNeil qui est athée d’un côté et le père Karras qui doute de sa foi de l’autre. Autour d’eux, ce sont plusieurs personnages qui vont se rencontrer, avec plus ou moins d’importances dans le récit (la fille de Karl, le père Dyer). William Peter Blatty prend de la distance avec ses personnages. En choisissant de se faire narrateur, il ne met pas d’émotion dans ses écrits et le résultat n’en est que plus effrayant. Entre journal psychiatrique et roman journalistique, L’Exorciste relate l’agonie de Regan McNeil (reléguée à l’état de victime) et la lutte du père Karras pour ne pas croire à l’exorcisme. Un troisième personnage est présent : le Lieutenant Kinderman. Sa présence étant justifiée (il y a un meurtre), l’auteur le présente comme quelqu’un qui n’arrête pas de digresser. Au point qu’on arrive à détester cet homme. Son personnage pourrait être basé sur un autre célèbre inspecteur qui digresse : le Lieutenant Columbo. L’autre personnage important est le père Merrin. Présent au début et seulement à la fin du livre, on commence à sentir son importance quand l’auteur décrit la présence du père. Elle est tangible (une performance inverse au comédien Max Von Sydow dans l’adaptation cinématographique). Sa foi est inébranlable. C’est lui l’exorciste du titre. D’où cette question : Pourquoi un tel titre ? Quant au démon, William Peter Blatty en fait un être pensant. On est loin de l’image d’un esprit frappeur. Cette présence et l’éloquence qu’il a lors des dialogues le rendent encore plus menaçant. C’est d’ailleurs le point d’orgue du roman. Faire peur, douter de soi, tout en ne décrivant rien ou presque.



Ecrit à partir d’un exorcisme réel, L’Exorciste est un roman froid et distant. Les évènements vécus par la famille McNeil et le père Karras sont retranscrits avec soin. On sent la patte journalistique de l’auteur, mais aussi l’importance psychiatrique. Jusqu’au bout on s’interrogera sur Regan. Est-elle folle ou pas ? L’adaptation cinématographique de William Friedkin est réussie, notamment grâce au scénario de William Peter Blatty lui-même. A redécouvrir pour frissonner de terreur dans son lit.
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L'exorciste

J'ai adoré! J'ai vu le film il y a longtemps et quand j'ai vu le bouquin en librairie, je me suis jetée dessus. D'une parce que la couverture est magnifique et de deux, pour découvrir ce qui était caché dedans.

Et je n'ai pas été déçue.

Moi qui suis fan de films d'horreur, je me suis plongée dans ces pages sans pouvoir m'arrêter, curieuse d'en savoir plus... et j'ai frissonner....
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L'exorciste

Très impressionable de nature, je n'ai jamais vu le film tiré de ce livre, les frissons des autres suffisent à mon émotion...

J'ai donc, après de longues années de réflexion, décidé de me frotter à ce texte, "pour voir".

Alors, non je n'ai pas fait de cauchemars, oui j'ai raté des stations de tram, plongée dans la lecture de ce roman envoûtant (si j'ose ...).

Une galerie de personnages dans l'ensemble bien campés et crédibles (j'ai moyennement accroché à quelques personnages secondaires qui m'ont paru plus "utilitaires" que utiles à la dramaturgie). Un "inspecteur Colombo" plus vrai que nature avec des digressions faussement hors sujet est un personnage secondaire qui introduit une diversion qui élargit l'intrigue.

Les personnages principaux sont détaillés, cohérents, complexes, il y a beaucoup de recherche scientifique sur le sujet, et le tout nous est offert dans un style vivant et prenant, l'intrigue se développe lentement mais avec une grande efficacité.

Je n'ai pas lu beaucoup de "romans d'horreur", par manque de goût pour ce style, mais celui-là ne m'a pas déçue ni laissée indifférente !
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L'exorciste

Il n'est pas nécessaire de présenter ce classique de l'horreur adapté au cinéma en 1973. Même si le film a quelque peu vieilli, il n'en est rien du roman. Écriture fluide, personnages attachants, suspense et frissons sont au rendez-vous. Pour moi, c'est un réel coup de cœur, dévoré en quelques jours seulement. Je regrette seulement d'avoir vu le film avant d'avoir lu le livre !



PS : je n'ai pas réussi à le lire seule le soir avant d'aller dormir...
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L'exorciste

Comme beaucoup de monde, je crois, j'ai vu le film, à de nombreuses reprises.

Un classique à faire des cauchemars.



Et j'ai trouvé le livre encore meilleur...



L'auteur s'attarde plus sur les phases de tourments et d'obscession menant à la possession démoniaque.



La question sur l'opposition de la science à la foi y est aussi plus importante.



On assiste pas seulement au combat de Regan, mais aussi à celui de Karras contre le doute, le combat de la science face à la foi, de la raison face à l'horrible et diabolique évidence....



Un bijou dont on ressort avec un tas de questions ésotériques....



Il est 23:00, et il me semble entendre des bruits dans les murs.... Des rats?



Vous croyez?

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L'exorciste

J'ai toujours entendu parlé du célèbre film d'horreur l'exorciste et à quel point il a traumatisé des générations, j'avoue que je ne l'ai pas encore vu mais j'ai préféré commencer par le livre dont il est adapté et mon verdict est que je ne le verrais certainement pas ! Le roman donne assez de cauchemars comme ça !

Nous sommes confronté au monde surnaturel peuplé de démons qui prennent possession des êtres humains surtout les enfants et les obligent à faire des choses abominables. Nous suivons le quotidien effroyable de Chris MacNeil et sa fille Reagan, une famille qui vivait paisiblement jusqu'à ce que la personnalité de l'enfant se dédouble et des phénomènes étranges commencent à se produire chez eux.

Ce qui est dingue avec ce roman, est malgré toutes les horreurs, ça reste une excellente histoire surtout pour les adeptes de ce genre et surement les amoureux des écrits de Stephen King.
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L'exorciste

Excellente lecture malgré un style parfois lourd. Passionnant de bout en bout, l'auteur parsème peu à peu son récit d'indices, fait des hypothèses, repousse l'inéluctable, questionne en filigrane les limites de la folie, de la psychiatrie et de la religion.

Des personnages attachants, un très bon moment de lecture.
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L'exorciste

Dans le cinéma d’horreur, L’exorciste (William Friedkin, 1973) est devenue une légende. Sans même l’avoir vu, on en connaît les plans cultes et les répliques fleuries. Comme beaucoup d’œuvres cinématographiques, L’exorciste était d’abord un livre avant de passer sur le grand écran. Publié en 1971 par William Peter Blatty, qui a écrit le scénario du film, c’est aujourd’hui un succès de librairie, alors que la réception de la critique à l’époque était plutôt froide.

Quel mal peut bien ronger Regan ? En quelques mois, la fillette, qui faisait le bonheur de sa mère, s’est métamorphosée. Les médecins et les psychiatres se succèdent, mais aucun n’est en mesure de donner une explication convaincante à son brutal changement de comportement. Obscénités, blasphèmes, transformations physiques, Chris ne reconnaît plus sa fille. Lorsqu’elle entend parler d’exorcisme, elle pense avoir trouvé la seule solution pour la soigner.

Alors que je traversais une panne de lecture, ce roman est tombé à point nommé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été happée ainsi par une histoire, reposant difficilement le livre. En dépit de ces 400 pages, l’auteur fait naître un suspense de moins en moins supportable et qui pousse le lecteur vers la dernière page à toute allure. La menace qui plane sur la maison des MacNeil est au début infime, presque indécelable, mais le lecteur le sait : cela ne fait que commencer. Et le fait est, le pire sera au rendez-vous : messes noires, possessions et démons, le ton est donné et l’ambiance est noire, très noire.

J’ai trouvé des similarités entre la plume de Peter Blatty et celle de Stephen King, à laquelle je suis désormais bien familière : de la fluidité, du dynamisme, un style qui nous embarque aisément au cœur des pensées des personnages, sans aucun filtre. On se retrouve ainsi catapulté en dehors de sa zone de confort, et Dieu (ou Satan) sait comme j’apprécie quand la littérature nous bouscule ainsi.

Outre la dimension horrifique, le récit est également très axée sur la psychologie des personnages, particulièrement celle du prêtre, Damien Karras. Alors qu’il vient d’enterrer sa mère, il reçoit l’appel à l’aide de Chris qui le supplie de sauver sa fille. Il est autant souvent question de psychologie et de santé mentale que de « démonologie » dans le récit, le père Karras étant lui-même psychologue (et non pas le fameux exorciste qui donne son titre au roman), et très sceptique sur cette pratique d’un autre temps. Encore un aspect qui m’a séduite : le doute entretenu par le personnage de Karras, en plein doute de sa foi et qui ne sait plus en quoi croire face au cas Regan MacNeil.

Suite à ma lecture, j’ai voulu découvrir le film, dont je redoutais le visionnage, que l’on dit éprouvant, depuis plusieurs années. Verdict ? Si j’ai compris pourquoi il a tant fait parlé de lui lors de sa sortie, ça n’a pas été le choc auquel je m’étais préparée. Très fidèle à l’oeuvre originale (qui s’explique très certainement par la contribution de Peter Blatty) il a plus ou moins bien vieilli, même si indéniablement la réalisation reste bonne et que certains « trucs » n’ont pas perdu en efficacité 45 ans plus tard. Par ailleurs, parmi les innombrables films d’horreur qui ont repris ensuite le thème de la possession, l’original peut se vanter de demeurer l’un des meilleurs.

En conclusion, L’exorciste est un livre à mettre entre les mains de tous les amateurs de littérature horrifique. Au delà du « spectacle » qu’on a principalement retenu du film, c’est aussi un récit bien construit et bien écrit. Si vous avez épuisé toute la bibliographie de Stephen King, prenez la référence en note.
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L'exorciste

Il y a près de 20 ans, j’avais regardé le film « L’exorciste » et certaines scènes m’avaient profondément marquées. J’avoue, j’ai eu les chocottes en le regardant. Et bien, le livre est lui tout aussi terrifiant... mais terriblement captivant.

Je l’ai lu, non que dis-je dévoré, adoré même, approuvé donc ! La palette de personnages est variée et intéressante ; leur vie certes, mais aussi pour certains leurs doutes et leurs interrogations sur leur foi, la religion…. Même les réflexions techniques des médecins sur « le problème » de Regan, c’est pour dire !

Mais surtout le must est de suivre le changement de comportement de Regan, 11 ans, de petite fille douce et timide se modifiant peu à peu en monstre hideux blasphémant à tout va. Et que dite de l’atmosphère… sombre, tendue, oppressante.

Je tourne les pages avec régal, le doute au sujet de Regan persiste pendant presque tout le roman, maladie mentale ou possession par un démon ?

Bref, pour moi ce livre est trop court, je redemanderai presque !



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L'exorciste

Le seul livre que j'ai lu 3 fois. La peur est présente tout le long du livre. Je suis en état hypnothique en le lisant pensant que le monstre surgira d une page.
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L'exorciste

On ne présente plus L’Exorciste, légendaire long métrage de William Friedkin (mettant en scène Ellen Burstyn et Linda Blair) sorti sur grand écran en 1973. Longtemps considéré comme le film le plus terrifiant de tous les temps, ambulances à la sortie des salles, malaises et crises cardiaques de spectateurs auront grandement contribué à ancrer la légende dans l’esprit collectif.

Mais avant d’être un film, L’Exorciste fut aussi un roman, que l’on doit à un autre William :

William Peter Blatty.

Publié en 1971 et fort de plusieurs millions d’exemplaires vendus dans le monde, Blatty s’inspire, pour son roman, du véritable cas de possession et d’exorcisme d’un jeune garçon; fait divers dont il eut vent dans les années ’50 alors qu’il était étudiant.



D’un prologue dans des ruines ensablées d’Irak, irradiée d’une chaleur étouffante, et berceau du Mal («ailes déployées, pieds en forme de serres, pénis bulbeux en érection, bouche étirée par un rictus sauvage. Le démon Pazuzu.»), l’histoire prend place sous le ciel automnal du quartier de Georgetown à Washington, au cœur d’une maison de style coloniale où vivent Chris McNeal, actrice que tout le monde s’arrache, et sa timide et craintive fille Reagan.

L’histoire vous la connaissez tous…



L’écriture de Blatty est simple, quasi clinique, scénaristique même, tant les dialogues s’enchaînent à vitesse folle. Le frisson grandit à mesure que les pages se tournent et là réside à mon goût l’intérêt du texte : l’atmosphère malsaine dans laquelle il nous plonge sans même que l’on y prenne garde. L’enfer nous happe dans son déchaînement, les lits bondissent du sol, les meubles traversent les pièces et les obscénités (si connues désormais) fusent de la bouche de cette (autrefois) angélique fillette.



Si les similarités avec le film sont indéniables (à la virgule prêt dans certains dialogues), le fil de l’intrigue n’est en rien gâché. On explore plus en profondeur les pensées des protagonistes: le questionnement sur la mort, qui agite Chris dès le début de l’histoire, ou la culpabilité du Père Karras quant à sa mère par exemple.

On découvre aussi une intrigue secondaire (inexistante dans l’adaptation cinématographique) concernant les domestiques de la famille; certes, pas vraiment indispensable mais qui a le mérite de nous faire rentrer un peu plus dans l’intimité des personnages.

Alors disons que si vous appréciez le film, le roman agit un peu comme un "behind the scene" ou une nouvelle "version longue inédite"



Le roman cependant, à la différence du film, laisse planer le doute quant aux origines du mal dont souffre Reagan : réelle possession ou maladie énigmatique?

Le doute persiste.



William Peter Blatty aurait pu, de cet énième combat manichéen, tirer une critique des comportement humains, jugeant le Bien et le Mal, l’Eglise et la Science. Mais au final, il n’en est rien. L’auteur veut nous divertir, nous effrayer tout simplement, et il réussit son pari.

N’y chercher donc, ni réflexion philosophique ou effet de style littéraire, mais simplement ce petit frisson qui parcourt l’échine, et la satisfaction, en fermant le livre, d’avoir passer un moment diaboliquement bon !
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L'exorciste

L’exorciste, gros classique de la littérature horrifique que j’ai adoré pour ma part. Tout le monde connait l’histoire, je pense qu’il est donc inutile d’en faire un résumé. On va donc passer directement à mon avis. Que j’ai adoré cette lecture ! J’ai été happée dés les premières pages et je n’ai plus voulu lâcher le bouquin par la suite. Etant donné que ce roman a été écrit dans les années 1970 j’avoue avoir eu quelques appréhensions avant de me lancer. En effet, j’avais peur que le roman ait « mal vieillis », que le style et la plume ne soient pas à mon goût, pas assez « moderne » pour moi, pour me captiver. J’avais complétement tord ! La plume et l’histoire sont vraiment intemporelles.



Alors forcément je n’ai pas pu m’empêcher durant ma lecture de comparer le livre au film. Tout comme le film, j’ai trouvé que le premier tiers du roman était assez lents mais sans pour autant être ennuyeux. L’auteur s’attarde beaucoup sur le personnage de Chris MacNeil, sa carrière professionnelle, ses ambitions etc. On y parle également de son divorce et de comment Regan semble le vivre. Le personnage du père Karras est également beaucoup plus mis en avant que dans le film et ça j’ai beaucoup aimé. C’est un personnage très complexe que l’on découvre. Sa Foi envers Dieu et la religion est mise à rude épreuve dans le roman. C’est un personnage pleins de remords et de doutes. Il est l’opposé du Père Merrin qui lui est un croyant pur et dur et possède une Foi inébranlable. La mise en place des personnages occupe donc une grande place dans le roman mais je dirai que c’est surtout la psychologie qui en occupe la plus grande partie. En effet, lorsque Régan commence à avoir des « troubles » étranges, lorsque des manifestations bizarres commencent à avoir lieu, l’auteur nous embarque dans le monde de la psychologie et de la psychiatrie. J’avoue que c’est quelque chose à laquelle je ne m’y attendait pas car elle n’est que peu présente dans le film.



Or ici, avant d’en arriver à parler de démons et de possession toutes les causes médicales et psychologiques sont envisagées. Ce sont des passages qui sont longs et peuvent être ennuyeux. Mais ils sont entrecoupés par les scènes de possession de Régan. Personnellement ces passages ne m’ont pas dérangée. Je les ai même trouvé très intéressants même si ce qu’on peut y lire est un peu daté.



Il faut aussi savoir que ce roman ne fait pas peur. Pour ceux qui ont vu le film, forcément vous allez en reconnaitre certains passages et donc avoir les images du film den tête qui vont vous hérisser les poils mais en dehors de ça, le roman en lui même ne fait pas peur. Par contre, les gros mots et le blasphème sont au rendez-vous. Les passages où Régan est possédée sont vraiment obscènes et vulgaires donc âmes sensibles s’abstenir.



J’ai trouvé l’ambiance ce roman très pesante. Plus on avance dans l’histoire plus le mal prend possession du corps de Régan et plus l’atmosphère devient lourde. C’est un roman dont la pression monte crescendo. Je ne peux que vous le conseiller même si vous avez déjà vu le film 100 fois. Il vous étonnera de par la profondeur de ses personnages et de par le côté psychiatrique qui est mis en avant même si on est dans la psychiatrie un peu désuet comparé à aujourd’hui. C’est un roman addictif, loin d’être ennuyeux malgré les longueurs du début.
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