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Critiques de William P. Blatty (126)
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L'exorciste

J’avais dit que je lirai L’Exorciste de William Peter Blatty ce mois-ci tout du moins, je l’avais chuchoté dans l’oreille d’une amie qui s’est aussitôt écrié. Une autre m’a encouragé car elle l’avait lu, prédécesseur virtuose des mots, je me laissais tenter avec des souvenirs d’images d’horreurs ancrées déjà dans ma rétine. La couverture n’a rien de monstrueux, simple comme l’atteste le style chirurgicale, clinique, un style de journaliste qui sied bien à sir William ; elle démontre également un détachement certain concernant les personnages. Que cela ne tienne tout peut être dérangeant, angoissant, horrible dans cette œuvre plébiscitée ayant donné naissance au film base qui, encore aujourd’hui est une référence pour les nombreux cinéastes qui se lancent dans la terreur occulte.

Je commençais mon parcours avec des pensées ténébreuses, déjà la peur me serrait étroitement entre ses griffes démoniaque pour ne pas me laisser en paix. J’en ai même fais une nuit blanche pour ne rien exagérer. Je ne sais ce que j’ai trouvé le plus dérangeant et par cela je dis bien que tout, tout est froid, morbide, à l’image même de l’enfer dont il est question. L’enfer ici c’est une chambre, une chambre d’une gamine qui, par son innocence, son insouciance a découvert la table de oui-ja et a, alors, réveillé un puissant démon. William Blatty manie sa plume comme une épée aiguisée qui pénètre allègrement dans la chair du lecteur, de cela le film est resté très fidèle au livre faisant écho à ce sujet macabre. J’étais angoissée, superstitieuse d’ouvrir à nouveau le livre et d’être possédée à mon tour sans explications logiques, de devenir la gamine enfermée dans son corps, prise dans l’étau glaciale d’un démon, une haine pure, massacrante. Cependant, le roman a exercé sur moi un pouvoir de séduction (je ne le lisais pas la nuit) qui ne me laissait pas capable de l’abandonner, jusqu’au bout j’ai suivi les méandres d’horreurs, le parcours du démon, le combat contre le bien et le mal… et le doute. Car loin de rire sous les secrets qu’il dévoile de la chambre métamorphosée en paradis infernale, il s’amuse à causer des questionnements tout au long du récit au père Karras. Est-ce que l’évangélique fillette est-elle possédée ou bien cela recèle d’une maladie mentale ? J’ai trouvé, d’ailleurs, le temps très long, je n’attendais que l’exorcisme en lui-même car je savais qu’il s’agissait de possession. Mais ce jeu pervers qu’il entreprend m’a clairement dégoûté. Tout un réseau de fils de fer, de citations, de sujets religieux hurlent dans le livre, la fin même prend des tours philosophique qui m’ont laissé coite par la pertinence des propos. Pourquoi un démon irait s’amuser avec une jouvencelle de douze ans ? Prendre le corps d’une petite fille n’est pas anodin, loin de là, et j’y vois clairement la destruction d’une innocence rafraîchissante par un vieillard âgé par la nuit des temps.



Il est des livres qui nous marquent à l’entonnoir, des livres qui bouillonnent entre nos mains désuètes alors qu’on essaie de percer cette richesse, l’esprit de l’auteur. Si j’ai lu ce livre, si j’ai pensé à cet ouvrage depuis le début du mois c’est parce que je voulais comprendre pourquoi une telle œuvre a été édité. Je ne sais si j’ai vraiment capté, j’ai pu analyser certains côtés et d’autre se sont révélés vains : il a pris un sujet tabou dont on ne parle plus vraiment à notre époque des plus rationnelle, où les croyances à l’occulte ont pour traits des superstitions. On ne voit plus vraiment Dieu de notre temps et le Diable n’en parlons même pas. Et pourtant ! Lorsque j’ai terminé ce livre, quand j’ai assisté à ces scènes noires, corrompues je me suis vraiment demandée où il avait vraiment pu tirer de ses paroles et les donner à Pazuzu. Car elles sont remplies de bile, de vomissures. Dans mon humble âme, innocente et naïve je n’arrive pas à imaginer un si ombrageux dessein que de faire du mal autour de l’entourage de la gamine. On en revient toujours au même point soit dit en passant, celui du dérangement prenant aux tripes. C’est une haine pure, de celle intense, impalpables, incompréhensibles. Je n’y ai pas vu d’allégorie de l’être humain, là c’est pire que tout ce qu’on peut imaginer. J’en perds même mon latin. Néanmoins le livre est très bien renseigné, Monsieur William est un journaliste de base et je pense qu’il a écrit ce livre dans cet esprit, alors pour ce qui est des faits et des informations données je lui fais totalement confiance, j’ai appris de nombreux faits divers qui ont pour cause les faits inexplicables.



Cela fait deux jours que j’ai terminé ce roman pourtant c’est comme si j’avais bu de l’alcool un long et fin breuvage de terreur. Je ne m’en remets pas, les délicieuses promesses de ma PAL attendra encore un ou deux jours pour que je puisse ingurgiter ce contenu. Je ne sais quoi dire d’autre au vu de cette critique, je pourrais vous révéler quelques citations que j’ai surligné au cours de mon périple. J’ai d’ailleurs remarqué que le style froid et sans fioritures pouvait offrir quelque chose de très joli ce qui a pour effet de nous faire froncer les sourcils plus encore. Je ne pourrai conseiller cette lecture aux plus courageux, ceux qui ne croient pas aux démons ni aux diables ni au paranormal, les fans de sensations fortes… seulement personne n’est à l’abri s’il n’y avait que ce sujet de fâcheux, il y a ce qui englobe le reste.
Lien : http://musae.rpdiv.com/?p=309
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L'exorciste

Cette histoire est ultra-connue depuis le fameux film sorti dans les années 70 et qui a tant défrayé la chronique. Le récit est froid, plongeant rapidement dans une ambiance malsaine au fur et à mesure que la jeune Reagan a un comportement de plus en plus terrifiant, comme si une autre personnalité, violente et ordurière, prenait possession d'elle. Les médecins, psychiatres et autres scientifiques deviennent rapidement dépassés, laissant la place à une explication plus "ésotérique".

Le récit fait souvent froid dans le dos, montrant comment le Mal peut envahir un quotidien qu'on croyait immuable. Les personnages sont souvent intéressants, et on partage les peurs de la mère de Reagan, les doutes métaphysiques du Père Karras appelé au chevet de la malheureuse, ou les questionnements intérieurs du Lieutenant Kinderman qui enquête sur une mort étrange. L'histoire est passionnante, laissant place à un questionnement sur le mal absolu... Un grand classique du genre.
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L'exorciste

Un excellent roman, au moins aussi fort que le film dont les images viennent spontanément à l'esprit.

Le livre est extrêmement prenant, on ne s'ennuie à aucune page. Les dialogues sont très bons... même ceux grossiers du "démon"...

Évidemment, la terreur s'installe dans cette maison et cette chambre mais on perçoit une véritable humanité tant les personnages sont bien écrits.

Un très bon moment de lecture qui peut séduire bien au-delà des aficionados de l'horreur, et un étonnant page-turner qui me rappelle un autre roman horrifique de cette époque (et lui aussi adapté ensuite en film) Le Fils de Rosemary que je conseille à tous ceux qui ont aimé L'Exorciste.

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L'exorciste

que dire? malgré les différences entre le livre et le film, j'apprécie les deux avec leur histoire et bien sûr différences... un thème qui sûrement a cette époque devait être un peu tabou, mais abordé tout en finesse si j'ose dire car il faut beaucoup de recherches sur la possession etc et ce n'est pas chose facile... et j'apprécie d'autant plus ce livre...
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L'exorciste

Voilà un classique de la literature qui mérite ses 5 étoiles.

Je l ai dévoré.

Les personnages sont crédibles et attachants.

On ne tombe pas dans le degeu certe certains passages sont durs.

L écriture est fluide.

Vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce livre.

Je le recommande mais attention aux âmes sensibles !

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L'exorciste

Ce roman porté au cinéma fait partie de cette catégorie de livres d’une rare violence. Je pense bien sûr à la métamorphose subie par la jeune Regan et aux séances d’exorcisme à répétition. Presque un demi-siècle après sa publication, ce livre réussit encore à faire peur. Il ne faut pas être porté sur la religion pour suivre ce récit, mais oublier au vestiaire son cartésianisme. Le film comme le livre ont eu un succès phénoménal. Le cinéma lui a donné deux suites, ainsi qu’une série TV. Dommage qu’on en arrive à galvauder un bon récit !
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L'exorciste

Le roman de Willian Peter Blady a donné naissance à l’un des films les plus éprouvants du septième art. Près de cinquante ans après sa sortie en librairie, puis de son adaptation au cinéma, ce récit de gamine possédée fait toujours autant d’effets. En développant un récit linéaire, l’auteur soigne sa présentation et s’accorde à ne jamais jouer avec les stéréotypes. L’action se déroule quasiment en huis-clos et ne quitte jamais un réalisme qui renforce le choc de certains chapitres. Appelé à la rescousse, un prêtre n’a pas d’autre choix que de pratiquer un exorcisme. Débute alors une sorte de duel avec une entité démoniaque. Qui aura le dernier mot ? William Peter Blady tient le lecteur en haleine et met en place en vrai suspense. En filigrane, il explique ce qu’est un exorciste et quel rôle l’Eglise lui accorde-t-elle. Impressionnant !
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L'exorciste : la suite (L'Esprit du mal)

Oserais-je dire que j'ai préféré ce livre à l'autre ? De même que j'ai préféré le troisième film aux autres aussi ... je ne sais pas à quoi ça tient ? Au personnage de Kinderman que j'adore je présume ... ce livre est plus une enquête, mais une enquête d'un autre genre, parsemé de réflexions psychologiques, philosophiques, religieuses, métaphysiques ... même médicales ... cela n'enlève rien à l'excellence du roman qui nous plonge progressivement avec beaucoup d'horreur dans la mentalité même du tueur monstrueux qui a utilisé ... enfin, soit, je ne vais pas en dire trop pour ne pas tuer tout suspense ! Il faut toutefois lire ce livre avec précaution, car il est loin et même très loin d'être aisé, il peut facilement rebuter même un excellent lecteur et je comprends parfaitement ceux et celles qui n'ont pas accroché pour la simple et bonne raison que je mets cette notation excellente après six lectures consécutives (oui, je sais, j'ai un coté maso comme ça !) ... comme je mettrais d'excellents points à un élève qui a mérité même si sa prose est fastidieuse ! Faut être optimiste de temps à autre ... enfin, bon, revenons à nos légions ... moutons ... la suite de l'Exorciste n'est pas une suite, mais plutôt un autre livre, une autre aventure religieuse où Kinderman fait face à autre chose, à quelque chose de plus insidieux, de plus fin, d'infiniment plus diabolique ... un tout grand livre méconnu ... mais sans doute un peu de sa faute !
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L'exorciste

Je n’ai jamais vu le film, mais je voulais lire le livre et jouer à me faire un peu peur. C’est l’histoire d’une enfant qui présente beaucoup de symptômes étranges que les médecins n’arrivent pas à soigner, disant qu’elle est « hystérique ». En fait il est assez évident que la petite est possédée par un démon, mais on passe une grosse moitié du livre à tenter de prouver le contraire, et je dois le dire : c’était chiant.



Je n’ai pas eu peur et je me suis ennuyée. Pourtant le début était hyper prometteur, mais ensuite ça s’enlise de plus en plus, et je n’avais qu’une hâte, le terminer. J’avais pourtant de la peine pour Regan et sa mère, pour les autres personnages qui se débattaient dans cette maison où une enfant paraissait virer folle. La police finit par se mêler de l’histoire suite à un accident étrange, et cela a redonné un peu de souffle au livre. Le policier me faisait penser à Columbo, à fouiner, partir dans des digressions et poser des tonnes de questions l’air de rien.



J’espérais que l’arrivé de Karras dans cette histoire allait rehausser les choses, mais en fait ses doutes m’ont saoulé. Il cherchait des explications tordues et soi disant scientifiques à quelque chose, qui, selon moi, s’expliquait très facilement. Et je trouvais qu’il perdait du temps pour rien.

Vers la fin, j’ai eu un petit regain d’intérêt, mais au final je me trouve assez déçue de la conclusion.



Donc, ce fut une grosse déception, dommage. Je pense quand même regarder le film un de ces quatre.
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L'exorciste

William Peter Blatty – L’Exorciste

par Dareel

L’intrigue



Pour Chris MacNeil et sa fille Regan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington. Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Regan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche. Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se disloque face aux médecins impuissants, la police est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras, prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours ?





Chronique



En ce mois d’octobre, j’ai eu une petite envie de me faire une lecture d’Halloween très appropriée, en me lançant dans L’Exorciste ! Comme beaucoup de monde, j’ai vu le film avant de voir le livre, et maintenant je peux dire que l’adaptation ciné est vraiment pas mal !



Avec l’Exorciste, nous entrons dans la grande résidence de Chris McNeil, sa fille Regan et leurs domestiques. Après avoir découvert une table de oui-ja et y avoir joué pendant des heures, la petite Regan change peu à peu, elle a des moments d’absence, devient obscène, vulgaire, lunatique puis carrément ignoble avec tout le monde. S’ensuit un combat sans merci entre ce qui la possède et la petite fille, combat auquel assiste Chris, entourée par ses amis et aidée du Père Karras.



Hé bien hé bien, en voilà une lecture originale !



- Des personnages loufoques : Dennings, l’artiste bipolaire incompris, Kinderman, l’enquêteur insupportable, maniéré et beaucoup trop bavard…



- D’autres très charismatiques : le Père Karras, touchant, sombre et torturé, je n’ai pas pu m’empêcher de le visualiser comme dans le film, et ça n’a fait qu’amplifier mon adoration pour ce personnage !



- Une ambiance tendue qui empire progressivement : on se croirait dans un vrai manoir sombre avec ses majordomes qui sont là depuis des années, des ruelles étroites et sombres tout autour, bref toute une ambiance pour se prendre au jeu !



D’une manière générale, le roman prend son temps. Certaines longueurs sont parfois un peu lourdes mais servent toujours bien l’histoire.



J’ai vraiment eu un coup de coeur pour Damien Karras, autant dans le film que dans le livre d’ailleurs.



Ce qui me plait beaucoup dans cette histoire, c’est que ça ne s’emballe pas directement. Chris prend le temps d’emmener sa jeune fille faire tous les examens médicaux nécessaires pour éliminer de nombreuses possibilités de maladie avant d’en venir à la possession, et ce côté sceptico-médical est hyper intéressant à mon goût !



La dimension religieuse avec les jésuites et ce qui s’ensuit reste relativement peu présente pour un roman sur un cas de possession, c’est peut-être même dommage ! En même temps, Karras est également psychiatrique et donc le côté plus terre-à-terre du personnage aura peut-être pris le dessus.



Pour ce qui est du côté plus hard qu’on attend tous du roman, hé bien il est très réussi. La transformation de Regan, tant physique que psychique, est absolument bluffante. Il me semble que dans le film les dialogues avec l’entité qui la possède sont beaucoup moins nombreux, et c’est bien dommage parce que ceux du roman sont très présents et indispensables.



La fin, tout comme dans le film, est absolument poignante. Elle ne gâche rien au roman !



Bref, si j’ai été moins terrorisée par le roman que lorsque j’ai vu le film pour la première fois (en même temps, j’avais presque 15 ans de moins…!), le côté horreur est quand même là. Le contexte n’était pas toujours le bon pour moi puisqu’en lisant au boulot pendant la pause déjeuner, on est moins réceptif, mais clairement, le soir arrivé, je n’étais pas rassurée lorsque j’éteignais toutes les lumières du salon pour partir me coucher.



En gros, ce roman remplit clairement ses objectifs, et le côté science/maladie/possession/exorcisme contrebalance bien avec l’ennui et le peu d’empathie que font ressentir certains personnages.



Si vous souhaitez en savoir plus sur le film, retrouvez la chronique complète ici !



Chroniques Livresques







En deux mots



Une histoire solide, un univers oppressant et des personnages pour certains très attachants.



J’ai adoré la confrontation entre le rationnel et le religieux !



Une fin tout aussi saisissante que dans le film. A lire !



[Informations livre : William Peter Blatty – L’Exorciste | Editions Robert Laffont | Horreur | 531 pages | 11.05€]
Lien : http://www.chroniques-livres..
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L'exorciste

un très bon livre , sa donne pas mal de frayeur ,a ne pas mettre entre toute les mains âme sensible s' abstenir .



je le recommande mes a lire , dans la journée éviter le soir .



Non c'est une blague sa vaut le détour .





Fabrice
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L'exorciste

Ce livre à lui seul, n'est pas particulièrement effrayant, oppressant, malsain ou glauque mais sans plus. toutefois, lorsqu'on l'associe à l'image, au souvenir permanent du visage hideux de Regan (Qui n'a pas flippé devant cette monstruosité), l'impact est saisissant !!!
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L'exorciste : la suite (L'Esprit du mal)

Des années après les événements décrits dans "L'exorciste", on retrouve le personnage de Kinderman, policier aux questionnements métaphysiques sans fin, qui enquête sur une série de meurtres atroces.

A part ce personnage qu'on retrouve, le lien avec le premier roman ne se fait que bien plus tard dans le récit, de façon plutôt surprenante et habile. L'enquête de Kinderman, difficile dans cette confrontation à des crimes odieux, est adoucie par le caractère du personnage, qui part souvent dans des digressions et des discussions sur le mal, le bien et la place de Dieu...

Le roman est très intéressant à lire, rempli de fausses pistes et de scènes-chocs assez marquantes. Un bon moyen de se donner quelques frissons de qualité.
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L'exorciste

Un des livres les plus effrayants que j'ai pu lire. Je ne parle même pas du film qui est terrifiant. Je le recommande à tous personne qui veut se faire des frayeurs. A lire le soir, dans son lit, un soir d'orage avec une petite lampe de chevet
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L'exorciste

Depuis mon adolescence je suis un fan inconditionnel de l’Exorciste, film d’épouvante (et je tiens à cette dénomination) culte de William Friedkin. J’avais commencé la lecture du livre éponyme il y a fort longtemps, mais j’avais laissé la lecture en milieu d’ouvrage, ce livre étant assez dur. Mais ces derniers jours j’ai redécouvert l’oeuvre majeure de William Peter Blatty, ce livre écrit presque en parallèle de la création du film. Disons le tout de suite, les deux médias se valent l’un et l’autre. Aucun des deux n’est meilleur ou moins bon. Le film est visuel et très « catchy », il amalgame des passages différents dans le livre, mais de façon intelligente. Malgré le support audiovisuel moins évident pour la création de la psychologie des personnages, Friedkin réussie à les rendre aussi crédibles et profonds que dans le livre. Le livre de Blatty se permet bien-sûr plus de détails dans les tourments hospitaliers de Chris Mc Neil et Regan. Le livre, comme le film, ne laisse pas de marbre et promet des nuits agités pour le lecteur. L’Exorcisme pose tout de même la question fondamentale du mal absolu. Existe t-il? Est-il personnifiable? Le démon n’est-il qu’une superstition ou une présence réelle qu’on doit constamment combattre? Les possessions sont-elle principalement des manifestations de troubles psychologiques?



Ce qui est formidable avec ce long roman (plus de 500 pages), c’est le soucis du détail, la maîtrise de documentaliste de l’auteur, sa recherche poussée en la matière. Il pose aussi les bonnes questions et propose une problématique intéressante quant à l’approche qu’on peut avoir du mal.



Le dosage entre tension et entractes est judicieuse, chaque intervention de l’inspecteur Kindermann (mon personnage préféré en fin de compte. Bien plus complet que dans le film, si on veut y trouver une véritable différence avec le roman) semble désamorcer une situation tendue. Vers le dernier quart du roman je me suis même demandé si ce cher Kindermann ne serait pas une personnification de Dieu, qui redonne confiance, mais qui ne veut pas interférer dans les affaires des hommes…



Enfin, je ne peux que conseiller ce roman écrit de façon intelligente et qui, malgré des chapitres relativement longs, se lis vraiment rapidement!
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L'exorciste

Chris MacNeil et sa jeune fille Regan ont une vie paisible et heureuse jusqu'au jour où mystérieusement des bruits inexplicables se font entendre dans leur maison. Progressivement, cela devient des objets qui disparaissent et qui se déplacent.

Puis Regan commence à changer de personnalité. Elle se met à jurer, les traits de son visage changent complètement d'expression.

Des dizaines de médecins et de psychiatres se penchent sur son cas, cherchant une explication plausible au comportement plus qu'étrange de Regan.

Mais certains symptômes demeurent inexplicables. Sa voix change du tout au tout, elle a un vocabulaire et des connaissances beaucoup plus étendues qu'auparavant, elle parle une langue inconnue et semble deviner les pensées des gens.

En désespoir de cause, Chris fait appel à Damien Karras, un prêtre qui est également psychiatre. Mais à ce point de l'histoire, elle ne croit plus à une maladie psychiatrique. Elle veut faire exorciser sa fille, car elle est convaincue qu'elle est possédée par le diable.

Or, pour obtenir le droit d'exorciser Regan, le père Karras doit prouver hors de tout doute que la jeune fille ne souffre pas d'hystérie ou de dédoublement de personnalité, ce qui n'est pas évident.

Parallèlement à tout cela, il y a le meurtre suspect du réalisateur Burke Dennings, sur lequel enquête Kinderman et qui se révélera être en lien avec l'histoire.

En commençant «l'Exorciste», je dois avouer que je ne m'attendais pas à grand chose. Je savais que c'était supposément super dans le genre horreur (je n'ai même pas vu le film), mais il faut dire qu'en général je trouve les livres et les films d'horreur complètement stupides.

Ce n'est pas le cas de celui-ci. Tout était écrit de manière à ce que nous croyons qu'il est possible d'être possédé. Il y avait tout le côté médical et psychiatrique, qui semble toujours à jour même si le livre a été écrit il y a une quarantaine d'années.

Toutes les hypothèses médicales semblent prises en compte, puis sont rejetées systématiquement, ce qui nous fait douter que la science explique tout.

Je crois que c'est justement ce petit côté scientifique et sobre qui fait de «L'Exorciste» une réelle histoire d'horreur dont il est difficile de se départir.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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L'exorciste

Je dois avouer que j'avais quelques doutes avant de le commencer, tant le souvenir du film est pesant. Mais une fois terminé, le verdict est sans appel: le livre est tout aussi terrifiant, voire plus, notamment par son côté plus suggestif et donc plus dangereux.

On a beau connaître le film de Friedkin par coeur, c'est une autre façon de redécouvrir cette histoire effrayante, inspirée de faits réels et qui apporte son lot de questionnements sur la foi et la nature humaine.
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L'exorciste

Tout le monde a déjà vu le film L'exorciste, ou au moins en a entendu parler, ce film dans lequel la douce jeune fille se fait posséder par un démon et devient absolument effrayante. Les histoires d'horreur adorent les cas de possession, l'éternel conflit entre les forces du Diable et celles de Dieu, la religion face à la science. Et j'avoue être très bon public pour ce genre d'histoires. Je n'avais pas vraiment prévu de lire ce roman, ayant bien aimé le film de base, mais un challenge m'a donné comme thème "le cinéma" et quoi de mieux que cette histoire ?



C'est un roman assez court qui va droit au but, qui ne s'étend pas en digressions et qui, malgré un style manifestement vieux, n'a pas si mal vieilli que ça et se lit particulièrement bien. Chris McNeil, une célèbre actrice en plein tournage et en instance de divorce, vit avec sa jeune fille Regan, une petite fille pétillante et pleine de vie qui vient d'avoir douze ans. Alors que sa mère consacre beaucoup de temps à sa carrière, Regan se met à jouer avec une planche oui-ja et se découvre un ami imaginaire. Très vite, elle va tomber malade et malgré les avis de nombreux médecins, les analyses poussées, les hypothèses, personne ne va pouvoir dire ce qu'elle a réellement. Désespérée, Chris va devoir se tourner vers la religion, à laquelle elle ne croit absolument pas.

En parallèle nous suivons un inspecteur de police enquêtant sur l'étrange décès d'un ami de Chris McNeil.



L'histoire donc ne s'éternise pas, si ce n'est sur les nombreuses hypothèses médicales liées au cas de Regan. Nous suivons les différents avis et définitions des troubles mentaux tels que le dédoublement de personnalité, l'hystérie, ... et j'ai trouvé ça particulièrement intéressant. Pas barbant du tout, sachant que le style nous permet une compréhension assez facile des termes. N'oublions pas non plus qu'à l'époque où le livre a été écrit, la médecine n'était pas très avancée. Je peux classer le roman en trois grandes parties : la mise en place de la situation et des personnages ; la maladie de Regan et l'étude médicale de son cas ; et enfin l'idée de la possession et les efforts du père Karras.



Une histoire passionnante, qui fait parfois vraiment frissonner, à remettre dans son contexte bien sûr mais j'ai vraiment été embarquée par les personnages, par les études médicales, par l'enquête, bref c'était vraiment un très bon moment de lecture.
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L'exorciste

• À la différence de voir le film, dont j'ai seulement vu des extraits qui m'ont particulièrement traumatisée 😱, j'ai au moins voulu lire le livre, un classique de la littérature d'horreur 👻



• Dans ce roman, on ressent un malaise qui devient de plus en plus important, sûrement dû au fait que je savais que Regan allait être possédée (ce n'est une surprise pour personne, la plupart des gens connaissent l'histoire), mais aussi par l'écriture de l'auteur qui met une tension dans ses lignes des les premières pages, mais surtout à partir du moment où les premiers symptômes de la possession apparaissent chez la jeune fille.



• Là où j'ai été surprise, c'est que malgré que nous ayons affaire à un prêtre -ici le père Karras- il n'est pas dans cet état d'esprit purement et simplement manichéen (à catégorisation soit dans le bien, soit dans le mal) auquel je m'attendais (préjugés, bonjour 👋) pour le personnage avant de commencer cette lecture. Et, surtout, ce qui m'a également surprise, c'est que ce personnage est, au premier abord, dans une approche scientifique et non surnaturelle et diabolique pour expliquer le cas de Regan.



• Je ne sais pas si l'adaptation cinématographique est comme le roman, mais en tout cas, la fin du livre m'a laissé avec pas mal de questionnement, et donc, de frustration!
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L'exorciste

Voilà un très bon roman fantastique, presque aussi effrayant que le film du même nom et dont on retrouve beaucoup de scènes dans ce roman car l’auteur a participé à l’adaptation du livre au cinéma. Comme le film, c’est un incontournable du fantastique !
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