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Vidéos de Witold Gombrowicz (12)
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ThibaultMarconnet17 juin 2022
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Witold Gombrowicz : Entretiens avec Gilbert Maurice Duprez (1967 / France Culture). Diffusion sur France Culture du 14 au 20 janvier 1970. Photographie : L'écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969), portrait daté de 1967. - Sophie Bassouls/Sygma/Sygma via Getty Images. Ces entretiens avec le grand écrivain polonais, disparu en 1969, ont été enregistrés en 1967 et diffusés pour la première fois du 14 au 20 janvier 1970. Witold Gombrowicz a enregistré cette série d'entretiens avec Gilbert Maurice Duprez en juin 1967 alors qu'il venait de se voir décerner le prix international de littérature "Formentor". Plutôt que d'y voir une tentative d'exégèse de son œuvre par lui-même, il faut plutôt considérer ces entretiens comme une suite d'esquisses en vue d'un autoportrait que l'on pourrait intituler : Witold Gombrowicz par Witold Gombrowicz. L'écrivain polonais est mort en 1969 des suites d'une grave affection cardiaque. Gombrowicz n’a jamais pu jouir pleinement du succès de son œuvre, notamment à l’étranger. C’est en France, grâce notamment au vif succès des représentations du "Mariage" au théâtre Récamier en 1964 et de "Yvonne Princesse de Bourgogne" au théâtre de France en 1965, que son œuvre trouve l’un des retentissements les plus rapides. Polonais mais antipatriote visant une forme d’universalité humaine, il était important pour Gombrowicz que son œuvre dépasse les frontières de son pays. Witold Gombrowicz : « Mon histoire est celle-ci : j'ai quitté la Pologne en 1939, après j'ai passé vingt-trois ans en Argentine, puis après une année à Berlin je me suis établi ici, à Vence, à cause de ma santé qui n'est pas très bonne. Exilé ? Oui, premièrement je suis un exilé politique à cause du régime communiste en Pologne, mais aussi dans un sens spirituel. C'est-à-dire que je veux être un écrivain universel et dépasser ma situation particulière de Polonais, même je ne voudrais pas être un écrivain européen. Ma philosophie est de dépasser la nation. Je suis dans un certain sens un antipatriote. »
Grâce à ces entretiens, enregistrés en juin 1967, soit un an et demi avant sa mort, on découvre un Gombrowicz certes fatigué, à la voix enrouée, mais toujours plein de la vivacité intellectuelle et de cette lucidité presque déconcertante qui irrigue son œuvre. Posant un regard critique sur la société et notre façon d’être au monde, on y découvre un Gombrowicz qui exècre beaucoup de ses contemporains et la littérature moderne en général, déclarant la guerre à Joyce ou au nouveau roman, dont la forme trop complexe brouille toute possibilité d’une vraie expérience de lecture. Ces enregistrements sont des ressources rares et précieuses qui permettent aux auditeurs et auditrices d’entrevoir les mouvements intimes de l’un des esprits les plus excentriques et fascinants de la littérature européenne du XXe siècle.

Source : France Culture
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Partemps09 juillet 2021
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Rita Gombrowicz sur Witold Gombrowicz
ThibaultMarconnet03 septembre 2020
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http://le-semaphore.blogspot.fr/2014/.... Émission "Une vie une oeuvre" consacrée à l'écrivain polonais Witold Gombrowicz. Diffusion sur France Culture le 20 septembre 2007. Par Christine Lecerf. Réalisation Christine Robert. "Personne ne saurait même deviner l'infini de ma désertion." Witold Gombrowicz. Witold Gombrowicz est né le 4 août 1904 dans le domaine de Maloszyce, propriété de son père. Tiraillé entre la haute aristocratie et le milieu des petits hobereaux déclassés, Gombrowicz choisira l'entre-deux, la lutte du haut avec le bas, de la forme avec l'anti-forme. Diplômé de droit, il abandonne assez vite toute idée de carrière juridique pour se consacrer exclusivement à l'écriture. En août 1939, il s'embarque pour l'Argentine avec un ami journaliste pour un voyage d'inauguration de la nouvelle ligne trans-atlantique qui relie le port de Gdynia à Buenos Aires. Quatre jours après son arrivée, Hitler envahit la Pologne. S'ensuit un exil de plus de vingt ans dans le « pays des vaches », à distance de l'histoire, de l'Europe et de la littérature. De retour en Europe en 1963, il s'établit d'abord à Berlin, puis en France. Il finit sa vie à Vence, où il meurt, en 1969, sans jamais être revenu en Pologne. « Gombrowicz revient » titrait le 20 juillet dernier un quotidien polonais. On le croyait pourtant bel et bien disparu : après des années d'exil et d'interdiction, l'homme qui avait voulu « sortir le polonais de la Pologne pour en faire un homme tout court » n'était-il pas entré au panthéon des grands écrivains nationaux ? Et bien non, voilà Gombrowicz qui revient, plus jeune que jamais, semant une joyeuse pagaille à la cour. Car la bataille fait rage depuis qu'au printemps dernier, le Ministre de l'éducation nationale, Mr. Roman Giertych, a décidé de rayer l'anti-patriotique Gombrowicz de la liste des auteurs obligatoires pour les lycéens polonais. Depuis, le Ministre a perdu son portefeuille mais les programmes scolaires sont déjà publiés. Seuls des extraits du roman "Ferdydurke" ont été réintroduits in extremis. Comme l'a déclaré un vice chef de parti, il s'agit bien là d'une grave crise gouvernementale : « la première au monde qui serait due à un différend littéraire ». Mais pourquoi interdire Gombrowicz ? De quoi avoir peur ? Contre quoi chercher à se protéger ? « Je ne suis rien, je peux tout me permettre », semble à nouveau prévenir le grand humoriste et sublime provocateur, dont l'oeuvre demeure plus que jamais un véritable « baromètre de la liberté d'expression » (Rita Gombrowicz) Car l'affaire n'est pas aussi nationale qu'elle le paraît : « A la place du mot Pologne, mettez Argentine, Canada, Roumanie, et vous verrez mes souffrances s'élargir jusqu'à une bonne partie du globe », avait confié Gombrowicz au cours de ses entretiens avec Dominique de Roux. Et si nous étions tous des Polonais ? Une occasion pour France Culture de revenir sur le destin marginal et l'oeuvre énigmatique d'un homme qui aura toujours lutté avec les seuls moyens de la littérature contre tout ce qui déforme le visage changeant de l'homme et lui impose une forme finie : une « gueule » comme il l'écrira dans "Ferdydurke". Plus particulièrement centrée sur le versant romanesque de son oeuvre, ainsi que sur les milliers de pages à la fois frivoles et profondes du "Journal", cette émission tentera également de restituer l'inépuisable drôlerie philosophique de l'écriture gombrowiczienne dont le tout premier but était « d'opposer un laisser-aller campagnard aux tensions de nos centres intellectuels ». Witold Gombrowicz a essentiellement écrit des romans "Ferdydurke" (1937), "Les Envoûtés" (1939), "Trans-Atlantique" (1953), "La Pornographie" (1960), "Cosmos" (1965) et des pièces de théâtre "Yvonne, Princesse de Bourgogne" (1935), "Le Mariage" (1953) et "Opérette" (1966) ainsi que quelques nouvelles. Il a publié un "Journal (1953-69)" sous forme de feuilleton dans Kultura, revue de l'émigration polonaise éditée en France. Il a résumé l'essentiel de sa pensée dans un Cours de philosophie en six heures et quart publié après sa mort (1969).

Invités :

Rita Gombrowicz
Kristian Lupa
Pierre Pachet, écrivain et essayiste
Michel Polac
Jean-Pierre Salgas
Malgorzata Smorag-Goldberg
Krystof Mrowcewicz

Thèmes : Arts & Spectacles| Littérature Etrangère| Pologne| Witold Gombrowicz

Source : France Culture
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24 décembre 2017
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Émission "Une vie une oeuvre" consacrée à l'écrivain polonais Witold Gombrowicz. Diffusion sur France Culture le 20 septembre 2007. Par Christine Lecerf. Réalisation Christine Robert. "Personne ne saurait même deviner l'infini de ma désertion." Witold Gombrowicz. Witold Gombrowicz est né le 4 août 1904 dans le domaine de Maloszyce, propriété de son père. Tiraillé entre la haute aristocratie et le milieu des petits hobereaux déclassés, Gombrowicz choisira l'entre-deux, la lutte du haut avec le bas, de la forme avec l'anti-forme. Diplômé de droit, il abandonne assez vite toute idée de carrière juridique pour se consacrer exclusivement à l'écriture. En août 1939, il s'embarque pour l'Argentine avec un ami journaliste pour un voyage d'inauguration de la nouvelle ligne trans-atlantique qui relie le port de Gdynia à Buenos Aires. Quatre jours après son arrivée, Hitler envahit la Pologne. S'ensuit un exil de plus de vingt ans dans le « pays des vaches », à distance de l'histoire, de l'Europe et de la littérature. De retour en Europe en 1963, il s'établit d'abord à Berlin, puis en France. Il finit sa vie à Vence, où il meurt, en 1969, sans jamais être revenu en Pologne. « Gombrowicz revient » titrait le 20 juillet dernier un quotidien polonais. On le croyait pourtant bel et bien disparu : après des années d'exil et d'interdiction, l'homme qui avait voulu « sortir le polonais de la Pologne pour en faire un homme tout court » n'était-il pas entré au panthéon des grands écrivains nationaux ? Et bien non, voilà Gombrowicz qui revient, plus jeune que jamais, semant une joyeuse pagaille à la cour. Car la bataille fait rage depuis qu'au printemps dernier, le Ministre de l'éducation nationale, Mr. Roman Giertych, a décidé de rayer l'anti-patriotique Gombrowicz de la liste des auteurs obligatoires pour les lycéens polonais. Depuis, le Ministre a perdu son portefeuille mais les programmes scolaires sont déjà publiés. Seuls des extraits du roman "Ferdydurke" ont été réintroduits in extremis. Comme l'a déclaré un vice chef de parti, il s'agit bien là d'une grave crise gouvernementale : « la première au monde qui serait due à un différend littéraire ». Mais pourquoi interdire Gombrowicz ? De quoi avoir peur ? Contre quoi chercher à se protéger ? « Je ne suis rien, je peux tout me permettre », semble à nouveau prévenir le grand humoriste et sublime provocateur, dont l'oeuvre demeure plus que jamais un véritable « baromètre de la liberté d'expression » (Rita Gombrowicz) Car l'affaire n'est pas aussi nationale qu'elle le paraît : « A la place du mot Pologne, mettez Argentine, Canada, Roumanie, et vous verrez mes souffrances s'élargir jusqu'à une bonne partie du globe », avait confié Gombrowicz au cours de ses entretiens avec Dominique de Roux. Et si nous étions tous des Polonais ? Une occasion pour France Culture de revenir sur le destin marginal et l'oeuvre énigmatique d'un homme qui aura toujours lutté avec les seuls moyens de la littérature contre tout ce qui déforme le visage changeant de l'homme et lui impose une forme finie : une « gueule » comme il l'écrira dans "Ferdydurke". Plus particulièrement centrée sur le versant romanesque de son oeuvre, ainsi que sur les milliers de pages à la fois frivoles et profondes du "Journal", cette émission tentera également de restituer l'inépuisable drôlerie philosophique de l'écriture gombrowiczienne dont le tout premier but était « d'opposer un laisser-aller campagnard aux tensions de nos centres intellectuels ». Witold Gombrowicz a essentiellement écrit des romans "Ferdydurke" (1937), "Les Envoûtés" (1939), "Trans-Atlantique" (1953), "La Pornographie" (1960), "Cosmos" (1965) et des pièces de théâtre "Yvonne, Princesse de Bourgogne" (1935), "Le Mariage" (1953) et "Opérette" (1966) ainsi que quelques nouvelles. Il a publié un "Journal (1953-69)" sous forme de feuilleton dans Kultura, revue de l'émigration polonaise éditée en France. Il a résumé l'essentiel de sa pensée dans un Cours de philosophie en six heures et quart publié après sa mort (1969).

Invités :

Rita Gombrowicz
Kristian Lupa
Pierre Pachet, écrivain et essayiste
Michel Polac
Jean-Pierre Salgas
Malgorzata Smorag-Goldberg
Krystof Mrowcewicz
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24 décembre 2017
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Théâtre: Yvonne princesse de Bourgogne. Le directeur du nouvel Olympia présente sa nouvelle création "Yvonne princesse de Bourgogne".
Par INA
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Théâtre
Les improvisations musicales sont interprétées par Gérard PARMENTIER au piano.
Emission publique présentée par François Régis BASTIDE et Martine de RABAUDY consacrée au théâtre, avec les critiques Fabian GASTELLIER, Robert KANTERS, Guy DUMUR et Matthieu GALEY qui débattent des pièces de théâtre suivantes :

- "Yvonne, princesse de bourgogne" de Witold GOMBROWICZ, mis en...
Par INA
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Théâtre
Sont abordées, les pièces de théâtre suivantes :

- " Antoine et Cléopâtre", de William Shakespeare, mis en scène par François MAISTRE
- " le repos du septième jour", de Paul CLAUDEL, mis en scène par Pierre FRANCK
- " La Cerisaie", d'Anton TCHEKHOV, mis en scène par Sacha PITOËFF
- " Yvonne Princesse de Bourgogne", de Witold GOMBROWICZ, mis en scène par Jorge...





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