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Citations de Yann Queffélec (604)


Elle finit par s'assoupir en se laissant glisser
dans une âme d'enfant
qu'on viendra chercher,
dont les mots sont innocents
et le rêve impossible à tromper
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Mona voulut dormir en plein air.
Ils couchèrent sous le même duvet dans l'ombre lumineuse et froide
où des nuages bas, trapus, éteignaient les étoiles
au-dessus du lac.
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Il éprouvait une lassitude extrême.
une immense faiblesse, un besoin de poser sa tête sur l'oreiller.
Et c'était ainsi depuis des mois.
Il avait sommeil à longueur de journée

(ainsi cela arrivait à d'autres que charlottelit ?)
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Il est sous son emprise ; elle le sait, elle le plaint.
Elle est à lui mais il ne possède rien.
Il chérit une ombre, une énigme.
Ils ont beau s'aimer, vivre peau contre peau,
c'est chacun pour soi,
chacun replié dans une histoire où l'autre lui fait plus ou moins
l'effet d'un rôdeur
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Il n'est plus un être maudit
ployé sous le fardeau d'une enfance mal-aimée
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Il l'imagine, barbotant nue, le dos tourné,
des luisances sur les reins,
là où la chair s'arrondit et dessine entre les fossettes
un vol d'oiseau puissant
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Mais aujourd'hui, qui n'est pas plus ou moins tueur ?
(et Queffelec écrit cela en 1998 ... dixit charlottelit)
Il y a mille et une façons d'assassiner l'autre, de l'éliminer sans qu'il meure,
de le vider insensiblement comme on gobe un oeuf.
Il a l'air intact : il est mort.
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De sa main libre, il la caresse aux jambes, aux fesses, sous la jupe.
Elle est née dans cette main qui l'écrase de temps en temps, la froisse comme
une menthe ou la déploie comme une eau vive ;;;; LA suite page 161
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« On ne choisit pas toujours dans la vie »
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« C’est alors qu’on l’avait enfermé là-haut. Pour ne pas ajouter le meurtre au viol. »
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« Plus le temps passait, plus Nicole évitait son fils, et plus il cherchait à la voir. »
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Ludo se baignait dans ces cortèges familiaux parfumés dont il guettait les gestes et les secrets. Tel un voyageur solitaire qui ne peut s’empêcher d’espérer dans la foule une retrouvaille, il regardait chaque mère avec des yeux suppliants. L’eût-on pris par la main, il suivait la première venue.
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La société, les enfants, elle sait pas où elle va. Mais du moment qu'elle y va en voiture et de plus en plus vite elle est aux anges....Nous, nous sommes à pied. C'est la bonne allure pour aller au fond des choses.
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"Les yeux étaient verts démesurément. Le regard s'y mouvait, craintif, comme une bête forcée." (p. 29)
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"Il écrivait à sa mère, mais n'envoyait plus les lettres. Il avait détourné son cahier de catéchisme à cet usage : journal de bord sans date où, s'adressant des réponses imaginaires, il prenait livraison des sentiments qu'on lui refusait. [...] La réalité semblait courir à son rythme, il entendait en lui battre des mots qu'il s'interdisait d'écouter : on l'abandonnait. Dans ses mains calleuses, il contemplait cette évidence : on l'abandonnait. Dans ses yeux il voyait sa mère absente, il fuyait les miroirs, il fuyait sa mémoire, et vaincu fuyait ce dont il était sûr depuis sa naissance : on l'abandonnait." (p. 257)

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"Cette allégorie du malheur : la main comme une gifle au néant, les cheveux laqués rouges pareils à du vrai sang."
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"Son obsession favorite : un visage de femme entrevu par les doigts écartés d'une main noire." (p. 116)
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"Ce mignon qui n'avait pas de papa, avec une maman qu'osait pas l'aimer comme il faut, il a les deux maintenant. Et même un frangin. Tu vas m'appeler papa, mignon ! " (p. 61)
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"Nicole avait refusé son lait ; le boulanger refusait son pain." (p. 30)
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"À treize ans, bientôt quatorze, elle en paraissait dix-huit avec ce corps déjà mûr, cette bouche sanguine, ces yeux bleus en amande, et ces longs cheveux vermeils comme un feu sur les épaules." (p. 13)
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