Yann Rambaud

Une très chouette découverte !



"Le monde d'en bas" a un univers très original et rempli de mystères. Les descriptions nous font penser à un monde où les personnages vivent comme au temps de la préhistoire, mais plus on en découvre plus on se pose des questions, et on fini par comprendre un peu plus sur ce monde, son échelle, ce qu'est ces animaux géants… Je ne veux pas trop en dévoiler pour ne pas gâcher la surprise, mais c'est en tout cas un univers original et bien travaillé, j'ai aimé le découvrir, ainsi que les différents personnages.



Nous suivons donc le personnage de Sem, un jeune garçon qui va prochainement être soumis au rituel et ainsi devenir un homme. C'est un personnage intelligent, curieux et courageux. Il souhaite devenir l'apprenti d'Érastéous, le chaman du clan, et en apprendre plus sur les élixirs, les rituels, les caractères cunéiformes de leur langue… Avec lui nous découvrons donc la culture du clan, leurs us et coutumes, leur religion, leurs cultes, leurs cérémonies etc. J'ai aimé suivre son aventure, son initiation et son évolution. Il prend de plus en plus confiance en lui et s'affirme plus au fil de l'histoire.



Il y a donc beaucoup de mystère autour de ce monde et je me fait déjà quelques idées grâce aux descriptions, notamment sur les animaux ou encore le Grand Bruit. Concernant Sem il y a également une part de secrets et de mystères, j'ai très envie d'en savoir plus sur lui. J'apprécie ce genre de lecture qui nous fait nous poser des questions.



C'est une lecture que j'ai trouvé fluide et très prenante. Plusieurs sujets sont abordés comme l'écologie, l'égalité homme/femme, l'homosexualité, la quête initiatique, le passage à l'âge adulte, l'amitié, l'amour, la confiance en soi… Il y a de l'action, c'est même plutôt violent et certaines scènes pourrait peut être déranger les personnes les plus sensibles.



Je me suis attaché à cette petite bande d'amis, Sem, Galipendre, Kiou, Colchiké et Maïsté (et j'adore Poop's aussi !). J'ai hâte de les retrouver dans le 2ème et dernier tome de cette duologie.

Il y a tant de choses à dire sur ce livre !



Que ce soit les personnages, l'histoire de Sem, les événements qui surgissent dans le récit, les tenants et les aboutissants, les chutes de certains chapitres mais surtout, le voyage que nous fait vivre l'auteur à travers ses descriptions de la nature, des rituels, des liens entre les personnages du Clan, etc.



J'ai trouvé ce récit très original, et j'attends vraiment de lire le tome 2 pour en savoir plus ! La fin invite à développer ses théories et son imagination.

Comme tous les jeunes arrivant à l'âge de 16 ans, Sem doit se soumettre au rituel. S'il en revient, alors il sera un humain fait, et comme tous les adultes, son oreille gauche sera alors sectionnée. Le chaman du clan espère qu'il s'en sortira car il espère faire de Sem son apprenti. Les traditions du clan ont la vie dure et Sem est prêt à devenir chaman, même s'il devra renoncer à l'amour de Colchiké.



Il s'agit ici du premier tome d'une duologie. Après un départ un peu laborieux, j'ai fini par me laisser porter par la plume de l'auteur et par suivre avec curiosité la vie de Sem. Ce village est assez intriguant, une vie légèrement sous terre, en harmonie avec la nature. Les animaux ont des dimensions hors normes, c'est assez bizarre à imaginer d'ailleurs mais j'ai bien aimé cet aspect. On découvre ici, avec Sem, la vie de ce clan, les traditions, leurs ennemis aussi puisque d'autres clans, aux mœurs différentes, semblent vivre autour. Un clan qui semble vivre en harmonie, mais c'est sans compter les différends en interne qui risquent aussi de le mettre en danger. J'ai aimé l'initiation de Sem, la découverte de son mode de vie, imaginer les animaux présents. Je suis curieuse de savoir ce qu'est le grand Bruit, si on l'apprend plus tard, d'en savoir plus sur Sem, car je suis persuadée qu'on nous cache des choses...

Un roman jeunesse que j'ai bien aimé dans l'ensemble et qui me laisse quand même un peu sur ma faim, je lirais la suite avec grand plaisir!

Voilà un roman qui m'a fait sortir de ma zone de confort mais quelle lecture !

C'est un chouette roman initiatique dans un monde proche de l'âge de fer. On suit Sem, jeune chamane en devenir et Colchiké, une jeune guerrière. En filigrane de leurs quêtes, l'auteur aborde des thématiques complexes : la tolérance, l'homosexualité, le poids des traditions, la place de la femme dans la société. Ce peuple est présenté comme une civilisation respectueuse de la nature, où chaque génération a une place définie.

Il évoque aussi avec finesse et intelligence, le rapport aux dieux, à la vie et à la mort.

Aucun temps de répit pendant la lecture, les aventures s'enchaînent tout au long de l'histoire et nous permettent d'en apprendre plus sur Sem et Colchiké, des personnages forts et émouvants.

Yann Rambaud a su construire un monde onirique, entre surnaturel et réalisme, peuplé de créatures imaginaires où les tribus se suffisent à elles-mêmes.

Ce premier tome permet de poser les bases... J'ai hâte de découvrir la suite qui devrait lever le voile sur certains mystères.



🌿 En bref, une sacrée réussite pour ce premier tome fantastique, qui partage avec beaucoup de justesse des sujets actuels et délicats.

Une très belle lecture que je recommande vivement !

L'épopée de Sem – Le cœur de l’Orguï est

Le deuxième volet d’une belle aventure

Qui a lieu dans un monde infiniment petit.

Après un premier tome aux prometteurs attraits,

Je suis revenue avec joie dans la nature,

Où j’ai suivi patiemment Sem et ses amis.



Partis chercher Colchiké, amante et guerrière,

Les personnages vont par la forêt violente,

Bravant les éléments et les insectes, ils errent,

Redoutant au bercail une lutte imminente.

Narré tour à tour avec humour et sérieux,

Le récit nous dévoile un monde périlleux.



L’épopée de Sem – Le cœur de l’Orguï est

Raconté sans ambages, point de vue omniscient.

Recentré cependant par rapport au premier,

Sur Galipendre et Kiou, sur Sem et Colchiké.

Tous évoluent au fil des rebondissements

Apprenant à combattre et défendre la paix.



L’écriture reste simple et sans ambiguïté,

L’histoire aussi se passe sans complexité.

J’apprécie néanmoins cette efficacité,

Qui se rend droit au but en évitant l’écueil,

D’une mièvrerie bête, naïve et trompe-l’œil.

Les héros en sortent grandis, non sans orgueil.



Dans L’épopée de Sem – Le cœur de l’Orguï,

Peu de défauts demeurent, hormis la profondeur :

Souvent tout va trop vite et tout est rétréci.

Toujours le texte survole, malheur et bonheur :

Écartant ainsi maintes possibilités

De montrer les défauts de notre société.



La violence et le danger ne sont pas niés,

On met en avant les enfants et les aînés,

Mais la vie de jadis est idéalisée.

Le roman toutefois donne bien à penser,

Il amuse et distrait, fait même un peu vibrer,

En somme, c’est une lecture à recommander. »



Émilie – Apprentie Bibliothécaire
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Une très chouette découverte, il me rappelle l’Etrange voyage de Noé Nectar de John Boyne, mais c’est une légère impression, car les deux romans sont très différents au final. De plus, une fois ma lecture terminée, j’avais super envie de découvrir Jessie des Ténèbres qui se déroule dans le même univers. Le roman se lit assez vite et il a des thèmes pas toujours facile, des événements assez tragiques et violents, avec une atmosphère sombre, parfois angoissante.



En vérité, il a une pointe de fantastique dans ce qu’elle a de plus absurde, de plus drôle, de plus merveilleux et dans ce qu’elle a de plus terrifiant, cauchemardesque, dangereux et même mortel. Le monde parallèle était fascinant, intéressant et j’ai beaucoup aimé la frontière entre les deux mondes, le basculement de l’un vers l’autre. De plus, l’idée que le monde réel et parallèle s’affectant mutuellement était passionnante et riche en rebondissement. Ce qui se passe dans le monde parallèle a des conséquences sur le monde réel, ce qui ajoute un sentiment dérangeant où chaque geste compte.



L’histoire était très sympathique à suivre, j’ai adoré le voyage entrepris par Gaspard autant sur le plan physique que psychologique, sa quête de vérité va l’emmener très loin et lui faire faire des rencontres inoubliables. J’ai quelques bémols à soulever comme le fait que le monde parallèle m’aura plus séduite que le monde réel, ou que quelques révélations étaient cousues de fil blanc, ou le final un brin expéditif. Néanmoins, c’est une formidable ode à la vie, un voyage assez poétique, un duo incroyable entre Honoré et Gaspard, un univers parallèle riche en découverte, des choix narratifs audacieux et inattendus. Je ressors de cette lecture conquise.



La plume de Yann Rambaud était très cool à suivre, très soignée et poétique, puis moderne et percutante, descriptions comme dialogues font avancer le récit ainsi que les personnages. J’ai passé un bon moment en suivant Gaspard et Honoré, deux adolescents passionnants, qui se construisent à travers ce récit et à travers leur amitié.
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Bonjour, je trouve ce livre très sympathique, et si vous

aimez la survie et l'aventure, ce livre est fait pour vous ! Car il en rengorge! Je vais vous faire un résumé :

Sem s’apprête à vivre un rite initiatique, comme

tous les adolescents de son clan, un peuple primitif mais aux lois égalitaires.

S’il réussit, il est destiné à devenir l’apprenti du chaman.

Mais il lui faudra alors renoncer à l’amour de Colchiké, une redoutable guerrière.

Et ce n’est pas la seule épreuve qui l’attend :

Créatures dangereuses, rivaux menaçants, attaques des autres clans…

Sem devra faire appel à tout son courage et ne pas perdre espoir.



Je vous souhaite une bonne lecture !

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à découvrir un "simple" roman d'aventures... mais non Le Rite est bien plus que cela, bien plus profond, bien plus sombre et franchement captivant.



Nous faisons connaissance avec Sem, un jeune adolescent, au moment où il s'apprête à suivre le rite de Passage qui fera de lui un homme accompli. Mais il vit au sein d'une tribu primitive et ce parcours initiatique n'a rien d'une promenade de santé.... Danger, cris, sang, il y a tout cela et je n'en dirai pas plus ! S'il survit à cette épreuve, Sem est destiné à devenir l'apprenti d'Erastéous, le chaman du clan mais cela ne l'enchante guère car chaman rime avec célibat et Sem est amoureux de l’intrépide et redoutable guerrière Colchiké. Depuis que son père a été mis au ban de la tribu, Sem vit avec sa tante Phiobée et partage de folles aventures avec ses deux meilleurs amis, Galipendre et Kiou.

L'épopée de Sem... Oui, c'est bien une épopée que vivent notre héros et ses proches. Avec ce premier tome, nous sommes plongés dans un monde fantastique, plein de créatures dangereuses, gigantesques et qui nous semblent pourtant si familières. Yann Rambaud a construit un univers déroutant, âpre. Violence et danger habitent le quotidien de la tribu de Sem, tout est hostile et il s'agit vraiment de survivre au jour le jour. Et les créatures ne sont pas le seul péril, il faut aussi se méfier des autres Clans, Ceux-qui-s'entaillent, le Clan des Perchés... Certaines scènes étaient vraiment surprenantes et choquantes et j'avoue que j'ai eu un haut-le-cœur en pensant à ce qui est arrivé au pauvre Kiou. Mais tout cela sert l'intrigue qui devient de plus en plus complexe et puis...arrive...le retournement, le truc qui rend dingue et fait dire "mais oui bien sûr, comment j'ai pu passer à côté !!!!". Tout ce roman est merveilleusement bien construit et maîtrisé du début à la fin, scènes d'action et moments plus intimes se succèdent au bon rythme, nous permettant de mieux connaître et comprendre les personnages, ils nous deviennent familiers, on s'attache et on tremble pour eux, on espère tellement les voir heureux, en paix.

La force de ce livre, c'est aussi qu'il aborde des sujets complexes et délicats, la religion et le fanatisme, l'homosexualité, la difficulté à trouver sa place quand on est différent, l'égalité homme/femme (et oui, dans le Clan, les femmes sont d'aussi redoutables guerrières que les hommes, elles ont accès à toutes les fonctions, ....).

Gros gros coup de cœur pour ce premier tome, j'ai tellement hâte d'avoir la suite des aventures de Sem et ses amis maintenant... Une chouette idée cadeau en cette fin d'année !
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Yann Rambaud est une plume française que je découvre à travers ce roman. Bien que Gaspard des profondeurs soit écrit deux ans plus tôt, Jessie des ténèbres est une suite, sans l'être. Un prolongement de cet univers, mais qui peut se lire indépendemment, sinon, je n'aurais pas pu comprendre et saisir la magie de ces pages.







Jessie est donc notre héroïne pour quelques pages. Percécutée à l'école le jour, perturbée par des cauchemars effrayants la nuit, ses journées sont bien longues ... Son seul échapatoire se prénomme Alice, une jeune fille qui vit à fond, rit aux éclats, puis Gaspard, ce jeune homme qui chamboule notre héroïne.







Durant la lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de prendre en pitié Jessie. Harcelée de la sorte n'est jamais une chose facile, une petite dénonciation de l'auteur contre le harcelement scolaire. Être poursuivis par les cauchemars, en prime, lui rend la vie dure, mais l'amitié qui se créer entre elles, Alice et Gaspard est à la fois inattendue, car les personnages n'ont pas grand chose en commun et amusante, complémentaire.

L'attachement à ce trio est donc une chose naturelle, qui se fait de pages en pages.









Pour parler de tels sujets, la plume poétique de Yann Rambaud entre en scène.

Je reconnais avoir eu un peu de mal à saisir l'intensité des mots et là où souhaitait nous mener l'auteur, mais au bout d'un certain temps, j'ai eu un déclic et là, j'ai eu du mal à en décrocher.

Jessie peut paraître faible, parce qu'elle se fait harcelée, mais en y regardant bien, elle arrive à le supporter, signe de courage, de force de caractère, mais surtout d'une grande valeur.

Alice, une joie de vivre à elle toute seule est pourtant bien mystérieuse, me faisant penser à Alice dans le célèbre conte, Alice au pays des merveilles. Ce point féérique est alimenté par cette forêt, ces créatures que l'on rencontre ...







Jessie des ténèbres n'est pas une série, mais les deux romans, dans le même univers car l'autre traitant autour de Gaspard, suffisent à eux-mêmes pour admirer le talent de son auteur.

J'ai passé un agréable moment, ravie de découvrir cette façon de voyager entre rêve et réalité, abordant des sujets sensibles, mais délicatement.

Bref, de mon côté, ce n'est pas un coup de coeur, mais je le recommande quand même !
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Je n’ai pas lu les deux premiers tomes mais suis rentrée facilement dans l’histoire. Je me suis retrouvée plongée dans cette cité avec Stella la jeune rebelle qui a décidé de se ranger, et d’Achille, coincé dans son fauteuil roulant. Tous les deux ont la possibilité de s’evader par leurs rêves et de passer des épreuves pour s’améliorer.

L’histoire est rondement menée, on a envie que ces deux personnages sympathiques aient une vie meilleure avec leurs mamans.

J’avais été soufflée par Gaspard des profondeurs il y a un mois de cela, et depuis, je n’avais cessé de penser à Jessie, personnage qui apparaissait à la fin du roman, de manière très furtive… Elle était un petit mystère délicieux que j’avais envie de percer, et maintenant que c’est chose faite, j’en suis enchantée. Jessie des ténèbres peut se lire indépendamment de Gaspard des profondeurs, mais pour les lecteurs qui sont tentés je vous conseille de les lire tous les deux quand même, car dans le second tome, on ne dévoile pas grand chose sur Gaspard, et la complicité du lecteur avec l’auteur sur les secrets du jeune homme (on sait !) est tout à fait délicieuse !



Comme pour Gaspard, je suis impressionnée par le torrent d’émotions produit par Jessie. L’histoire est diablement prenante, abordant les questions de harcèlement scolaire avec brutalité mais justesse, et celle de l’identité et des racines avec férocité mais bienveillance. Jessie est elle aussi prise entre deux mondes : celui des rêves et celui de ses journées. Parfois, ils se confondent. Les nuits dans la maison qui grince sont particulièrement saisissantes et m’ont créé un certain effroi, heureusement contrebalancé par les mercredis après-midi avec Alice et ses dingueries. J’ai aussi beaucoup ri de certains passages à la maison avec Gabrielle et ses expressions et fautes d’orthographe, et Alfred et ses délires mécanos.



Je me suis d’ailleurs, encore une fois, attachée à tous les personnages : Jessie, ses parents, Alice, Gaspard, Gunzo… A la fermeture du roman, j’étais triste de tous les quitter. Yann Rambaud propose une vraie aventure, une vraie belle quête d’identité, une vraie fin (peut-être un peu moins abrupte que celle de Gaspard, mais je vous laisserai en juger) et parle de vraies batailles, très actuelles. J’ai ressenti beaucoup d’indignation, de joie, d’espoir, de tristesse et de colère. Encore une superbe lecture !



Superbe lecture qui me ramène encore à des références que j’ai citées dans la chronique de Gaspard, Le Secret de Terabithia, L’Océan au bout du chemin, et maintenant s’ajoute également Alice au Pays des merveilles, cité plusieurs fois par Jessie d’ailleurs… Je pense aussi à de nombreux contes, où les animaux sont intelligents comme des humains ; et je pense de plus aux jeux vidéo à énigmes, même si j’avoue ne pas avoir découvert la solution de celles du roman avant ses personnages (Yann Rambaud, vous êtes un génie !).



J’ai donc passé un merveilleux moment avec Jessie. Comme j’ai déjà tiré mon chapeau, je vais cette fois tirer mon casque de scooter (un vieux casque rouge et noir avec des bosses, mais je l’adorais, alors ça vaut plus que mon chapeau de la dernière fois).
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J'ai découvert ce titre au hasard des rayonnages du Médiabus. Le violet attire mon œil en ce moment. Le résumé étant plaisant, je l'ai emprunté.



On entre dans un monde où réel, rêve et paranormal se mélangent. Je dois dire que parfois j'étais véritablement perplexe. Heureusement, je ne me suis pas fait de nœud au cerveau.



Jessie qui va découvrir son identité d'une curieuse façon. Par contre, je ne comprends pas, qu'elle ne dise rien quand elle se fait harceler par certains de ses camarades. Pour l'avoir vécut, je sais qu'en parler à la CPE m'a été d'une grande aide.



J'ai lu ce livre en plusieurs fois car mes SP étant prioritaires. J'ai découvert qu'il y a également un livre avec Gaspard en vedette mais je ne sais pas encore si je vais le lire. Seul le temps me le dira.
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Thomas, douze ans, passe son temps à dessiner des monstres, que son quotidien lui inspire. Avec sa petite sœur Lucile, ils vivent un peu dans un monde imaginaire, ils aiment prétendre être des personnages de fiction. En se baladant dans le jardin de la maison de retraite qui se trouve juste à côté de chez eux, ils découvrent un drôle d’animal… Comme un gros lézard, mais avec un seul œil au milieu du front. Lucile le baptise Teddy, avec sa peau rugueuse et ses pattes griffues. Très vite, les deux enfants se rendent compte que Teddy a un curieux pouvoir…

Et la magie s’invite dans le quotidien. Il s’agit là d’un petit roman au charme fou, qu’on lit avec des yeux d’enfant. Au fil des chapitres, le texte s’orne de jolis dessins en noir et blanc de ce lézard magique. On découvre un roman léger, une bulle d’air frais, qui aborde cependant des thèmes plus complexes comme la mort, la vieillesse et l’euthanasie…
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Je pense que ce livre est très bien lorsqu'on arrive au collège, c'est un livre quand même très jeunesse et je pense que j'ai un peu passer l'âge pour ce livre, raison pour laquelle, même s'il est très bien, je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste valeur.



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Teddy n’a-qu’un-œil s’avère touchant, très étonnant et surprenant, sous ses airs de récits fantastiques, de rencontres magiques, il renferme un fond plus sérieux appréciable. L’imaginaire posé par Yann Rambaud parle aux enfants comme aux grands. Une lecture étrange et envoûtante au final, que je ne regrette pas du tout. A laisser à porter de mains des 8 ans. (j’en ai un qui lorgne doucement dessus).
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Je commence avec un petit mot pour cette couverture simple mais tellement vendeuse, ce jeu d'ombre et de couleur bleu tout en faisant référence aux détails de l'histoire est à mes yeux sublime.



Ce roman est une aventure initiatique, presque indescriptible. Le genre très poétique avec une part d'imagination qu'un enfant doit avoir - et un adulte ne pas perdre -. Classé dans les rayons jeunesse peut-être à tord, même aux yeux de l'auteur qui le conseil pour un public d'au moins minimum 12 ans. Pourquoi? parce que la plume est plus élaboré - sans vouloir dire que les écrits jeunesse sont moins parfaits bien sûr -.

Avec des scènes très belles d'une réelle douceur écrit avec justesse et tout en retenue, avec des messages instructifs sur la vie, l'amitié, la réalité, l'imaginaire et les moments difficiles et douloureux magnifiquement traités, il n'en ai pas moins où d'autres instants sont plus durs - il y en a un pour tout vous dire où j'ai un peu flippé, je ne m'y attendais pas du tout. j'ai Lucille pour témoin -.

Mais je pense fortement qu'avec la conclusion de cette histoire. Tout a sa place.



Gaspard est un jeune garçon très courageux et attachant, qui fugue pour retrouver un père absent, qui lui manque terriblement et rend tout la maisonnée malheureuse. Par amour de sa famille, il se donne le devoir de le retrouver. A partir de ce point de départ, il va suivre un chemin entre réalité et imaginaire où il fera des rencontres surprenantes et de qualités. Et pour vous laisser le plaisir de découvrir ce monde merveilleux, je vais plutôt vous parler d'Honoré, Néné pour les intimes. Cet amitié/coup de foudre - parce que ça arrive aussi pour l'amitié - croisé sur le chemin de sa quête. Il est tout simplement adorable, drôle, loyal et un parfait compagnon pour Gaspard. Ils étaient fait pour se rencontrer, se soutenir et partager les instants beaux comme difficiles de la vie.



Ce bouquin m'a bluffé, y rentrer sans a priori rend cette lecture parfaite. Mais je vous préviens, elle touche la corde sensible.

Ce monde m'a fait penser à l'Histoire sans fin où l'imaginaire devient un repaire secret où il est facile de s'y réfugier - et par conséquent d'en apprendre sur soi - mais également de se poser la question "Où s’arrête cette fine frontière?".



Pour conclure, Gaspard des profondeurs est un roman très réussi parlant de sujets difficiles. Je l'ai beaucoup aimé et suis curieuse de lire la "suite qui n'en ai pas une" avec Jessie des ténèbres.
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Jessie a 13 ans, bientôt 14.

Elle ne connaît pas son passé et vie un présent compliqué entre mise à l'écart, harcèlement scolaire et solitude.

Heureusement, elle est proche de ses parents et puis, il y a Gaspard...

Son quotidien bascule quand elle décide de se promener dans la forêt près de chez elle et qu'elle y rencontre l'étrange Alice. Dans un même temps, dans ses rêves elle commence à visiter une lugubre maison qui grince et réserve bien des surprises à la jeune fille.



Encore un roman dont j'avais lu les premiers chapitres sur Lecture-Academy et qui m'avaient bien embarqué... malheureusement cette foi-ci je n'ai pas été tant prise par le récit. J'ai apprécié ma lecture, le personnage de Jessie ainsi que ceux de Gabrielle, Alfred et Gaspard tout particulièrement. J'ai regretté de ne pas beaucoup voir Gaspard ...



L'univers de l'auteure est très étrange et merveilleux, apaisant par moments et angoissant par d'autres. Je pense malheureusement m'être un peu forcée pour lire ce roman. Ma lecture n'est pas venue au bon moment pour moi et ne m'a pas fait ressentir le récit. Je l'ai trouvé sans action, sans piquant, sans tension.

Cela dit, je reconnaît quand même que la plume de l'auteur est étrange, vieillotte (dans le bon sens du terme) et amusante.

Ce roman m'a donné envie de lire Gaspard des profondeurs si j'en ai l'occasion.

Je ne me précipiterai cependant pas dessus.

J’ai choisi cette lecture via Netgalley, sans avoir lu le résumé, uniquement car la couverture et le titre me donnaient très très envie! Je n’ai vraiment pas été déçue.



On fait la rencontre de Gaspard, un garçon de 13 ans qui paraît un peu perdu dans le monde qui l’entoure. Il ne comprend pas les agissements de sa mère, ni l’absence de son père. Il voit que ces éléments pèsent aussi sur la vie de son petit frère, alors un jour, il prend une GRANDE décision !



Gaspard est terriblement attachant, je me suis beaucoup retrouvée en lui. Ce petit garçon perdu dans ce monde trop grand pour lui, et qui voudrait que tout redevienne comme avant. Il est attendrissant mais aussi très amusant.

J’ai beaucoup aimé la rencontre entre Gaspard et Honoré, ils deviennent vite inséparable set vivent mille péripéties ensemble! Avec du recul, je trouve leur aventure peu réaliste, mais je m’y suis plongée toute entière et à la lecture, cela ne m’a pas gênée. Honoré est un personne haut en couleur, plein d’humour.



Au départ, j’ai eu un peu de mal avec le « monde parallèle » dans lequel nous embarque Gaspard. Comme je n’avais pas lu le résumé, je ne m’attendais pas du tout à ce côté « imaginaire »! Mais au final, j’ai apprécié. Ce monde parallèle représente la quête personnelle que doit accomplir Gaspard pour obtenir des réponses aux questions qu’il se pose. Au final, je trouve que l’idée est très originale et bien travaillée par l’auteur. L’imaginaire correspond au refuge qui nous accueille quand la réalité est trop difficile à supporter, et c’est très bien imagé.



J’essaie de ne pas trop vous en dire. En tout cas, c’est une bonne découverte. J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur, et le mélange entre imaginaire et réalité, cela représente assez bien le monde des enfants, mais aussi celui des lecteurs que nous sommes !



En bref, une belle découverte, avec des petits personnages très attachants et amusants !
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Gaspard des profondeurs.

Je t'ai d’abord choisi pour le titre. Puis la couverture superbe de Nancy Peña.

Tu as été mon bouquin de tram, alors forcément à te lire un peu tous les jours j'ai eu l'impression que tes aventures, NOS aventures, ont duré bien plus que tes quelques pages.

Ton auteur tour à tour onirique, poète, m'a fait rêver et chavirer en alternant monde réel et fantasque. Je regrette juste le fouillis des descriptions parfois et la violence des écrits (souvent) c'est dégueulimoche et on pouvait largement s'en passer.

Dommage que je n'ai pas pris Jessie des Ténèbres en même temps (j'avais hésité ce jour là), depuis il est introuvable dans les librairies (oui, "les", je suis chanceuse) de ma ville.

J'ai énormément apprécié cette lecture, qui n'est pas loin du coup de cœur. C'est un livre catégorisé jeunesse, mais je trouve qu'il s'adresse à tout le monde. L'écriture est fluide, poétique, et les mots sont simples mais le sujet abordé bien que magnifiquement traité reste dur. Plus qu'une simple histoire, on a vraiment ici un récit initiatique. Et, cette quête que Gaspard entreprend ne pourra que toucher le plus grand nombre. C'est vrai que je ne me suis pas d'emblée retrouvée plongée dans l'univers de Gaspard, mais je me suis vite laisser prendre au jeu.



Les personnages sont très attachants: Gaspard et ses rêves fantastiques où il retrouve une forêt enchantée remplie de créatures merveilleuses, Mémé, et Honoré. Honoré, ou Néné est drôle, touchant et m'a vraiment beaucoup émue. Et, si au fil de l'histoire on se doute de ce que l'un et l'autre cache ou se cache, la fraicheur de ces deux jeunes garçons nous fait espérer un autre dénouement. On les voit évoluer, grandir et on ne veut pas les quitter.



L'univers est, je trouve très bien travaillé. J'ai aimé suivre les deux garçons le long de la côte méditerranéenne: Arles, Aix, Les Saintes Marie de la mer... Que de villes qui me parlent, me rappellent de bon souvenirs et qui m'ont permis de très bien m'imaginer les lieux qu'ils fréquentaient. Mais, j'ai surtout aimé l'univers des rêves. Là où tout prend vie et a sa place. Là où tout amène une réflexion nouvelle et permet à Gaspard d'avancer.



"Gaspard des profondeurs" est donc un livre que j'ai énormément apprécié. J'ai aimé découvrir la plume douce et poétique de Yann Rambaud, suivre Gaspard et Honoré dans leur quête et surtout me plonger dans cet univers somme toute très mélancolique.
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