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Critiques de Yves-Daniel Crouzet (60)
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La plus grande ruse du Diable

Si le propre du fantastique est d’introduire un grain d’irrationnel dans les rouages du réalisme et de semer le doute et l’effroi dans l’esprit du personnage, Yves-Daniel Crouzet se révèle un virtuose du genre. En pire. Il joue avec, il s’en amuse, il le dévoie à l’envi. L’exemple le plus probant est indéniablement celui de la nouvelle qui donne son titre au recueil, « La plus grande ruse du diable ». Réaliste au début, elle devient fantastique à la faveur de l’imagination débordante du narrateur, auteur de surcroît – on aura deviné son genre de prédilection –, puis redevient réaliste grâce à un imprévu rebondissement qui lui fait comprendre sa méprise, pour basculer de nouveau dans le fantastique après qu’il s’est souvenu de ce que lui disait sa grand-mère : « La plus grande ruse du Diable, c’est de faire croire aux gens qu’Il existe pas ». Le personnage-narrateur est en proie ici à des changements de perspectives, les mêmes que ceux que nous fait subir l’auteur. En d’autres termes, il nous promène. Pour notre plus grand plaisir de lecture, car aucune nouvelle ne ressemble à une autre, toutes sont de petites perles à découvrir, les yeux écarquillés.

En effet, Yves-Daniel Crouzet mêle audacieusement les genres, créant des associations tout à fait étonnantes. Ainsi une nouvelle fantastique devient-elle allégorique, comme « Cat People » où un père et son fils tentent d’échapper aux Chats, d’effrayantes créatures meurtrières dont les descentes nocturnes ne sont pas sans rappeler les terribles rafles de l’Histoire. Une autre entremêle SF et fantastique comme « Le retour de Mamie Framboise » où un couple fait appel à la Clinique de la Renaissance et de la Seconde Chance pour faire revivre feu la mère de madame (toute allusion à Feydeau est tout à fait fortuite). Un polar, « Les Griffus », tourne au fantastique gore, au cours d’une enquête sur des blessures relevées par la maîtresse sur le corps de son élève. « Martin » dont le réalisme s’épuise jusqu’à un absurde kafkaïen, met en scène le personnage éponyme se décuplant à l’infini. Mieux encore, une parodie de récit fantastique ! Le genre mis à l’épreuve dans « La transmigration de Charles Edberg » qui tourne en dérision les récits ésotériques. Pétillant et jubilatoire !

Yves-Daniel Crouzet, il faut bien le dire, fait voler en éclats les catégories littéraires, martelant ainsi que, oui, la littérature, c’est avant tout du vivant. Il nous le ressasse depuis le premier mot jusqu’au dernier. Et c’est pour cette raison que, pour lui, faire de la littérature, ou si vous préférez, écrire, c’est encore la meilleure façon de conjurer la mort.

Oui, mais si ça ne marchait pas ? se demande-t-il, par pur plaisir du frisson. Si un autre grain se glissait dans la machine à écrire des histoires et mettait en péril son action préventive ? Il n’en faut pas davantage pour la remettre en marche. C’est tel auteur de récits fantastiques, décédé en pleine élaboration d’un récit, que sa fille, possédée par l’inspiration, viendra achever dans « L’appartement du père », ou tel autre, Yves-Daniel C… (!), retrouvé sans vie sur le clavier de son ordinateur, terrassé par une de ces muses moins inoffensives que les autres, « plus inquiétantes, perverses, dangereuses [qui] se meuvent dans de sombres abysses. » Cette inspiration assassine de « La pêche aux muses », en clôture du recueil, renvoie évidemment au « démon qui hurle dans votre tête », évoqué dans « Le rêveur aux pieds d’argile », en ouverture du livre. Dans ce récit d’une pudeur délicate, le narrateur, derrière lequel se distingue nettement l’auteur, tant la transparence est grande, relate l’épisode inaugural, fondateur, de son écriture : le décès de son ami, alors qu’ils étaient tous deux adolescents et inséparables. « Et trente ans plus tard, c’est toujours et encore la voix d’ange déchu de mon ami Camille, qui murmure à mon oreille et me pousse à écrire. » Le souffle de l’inspiration se substitue à celui de l’expiration.

Une fois encore, Yves-Daniel Crouzet joue avec les codes du genre pour le teinter ici d’autobiographie. La ligne droite, c’est la mort, nous laisse-t-il entendre. Faisons-lui confiance pour continuer à la forger, encore et encore, malicieusement, en de diaboliques arabesques.

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Malpertuis III

Lors d'un salon de livre, j'ai découvert cette anthologie. Anthologie assez intéressant pour ceux qui veulent assouvir leur faim de fantastique.

Nous avons des nouvelles fantastiques made in France. Il est difficile de dire lequel est le plus réussit. Ils comporte tous des thèmes différents :du comique, du glauque, du surréalisme, du gothique...on en à pour tous les goûts !

Personnellement, j'ai adorée "La fillette au manteau de sang" qui revisite le conte du petit chaperon rouge avec une touche mélancolique.

"Bois hurlants" est pas mal aussi. L'auteur manie bien l'intrigue tournant sur une mystérieuse fille communiquant avec les arbres, sur fond de la Seconde Guerre mondiale.

Mais la nouvelle dont je n'ai pas aimée est "Petite chose avide". Cette nouvelle est la plus malsaine et la plus glauque que j'ai lu, exploitant un thème très délicat à abordé et surtout connu des connaisseurs de légendes urbaines...

Mais ne passez pas à coté de ce bijou. Vous voulez du fantastique français ? Lisez le !
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Triades sur Seine

C'est un très bon livre. J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les aventures du héros. C'est un personnage très attachant, désemparé, complètement décalés, brisés par la vie.

Il tente de se faire une place dans ce monde qui ne veut pas vraiment de lui. Ce monde d'argent sale, de réseaux de prostitution, rien ne lui échappe.

Il se mesure à la mafia chinoise pour mener la vie qu'il souhaite, et faire ce qu'il aime, écrire en menant une vie paisible.

Bravo à l'auteur. Je recommande son livre sans aucune retenue.

Les descriptions de certaines scènes nous paraissent authentiques et tellement réelle L'atmosphère du livre est bien rendue, du moins selon l'idée que l'on s'en fait.

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Les fantômes de Panassa

Malgré la bonne volonté de l'auteur, ce livre, qui a pourtant obtenu un prix littéraire, est bourré de longueurs, d'inexactitudes, de grosses ficelles, de personnages stéréotypés et de clichés...



A éviter si possible.
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Les couleurs de l'amour

Travailler dans les beaux quartiers de Paris, avec pour fonction de lire des livres toute la journée, de rencontrer et de conseiller, rassurer, aider des auteurs... La belle vie, quoi! Pourtant, Valentin mène une existence pas forcément triste, mais plutôt... étrange! Ne plus voir qu'en noir et blanc depuis que l'amour de sa vie est parti, cela doit faire un choc, avouons le! Et pourtant, il mène sa barque bon an mal an, à la fois courageux et blasé. Jusqu'au miracle: le retour de l'être aimé qui se redonne à lui en même temps que les couleurs! Mais est-ce si simple? Au même moment, Valentin rencontre une jeune auteure avec laquelle il se lie d'amitié. D'où reviennent les couleurs? Valentin va-t-il devoir se questionner sur lui même, faire un choix? Pour ce faire, il lui faudra apprendre à se connaitre davantage et laisser faire la vie.

On dit que quand on aime, on voit la vie en rose... comme la couverture de ce roman, qui se it d'une traite et entraine son lecteur dans une belle aventure! Du monde des éditeurs à celui, plus simple et accueillant d'un célibataire dans la ville lumière, on parcourt d'une traite "Les couleurs de l'amour" et on en vient à s'identifier à Valentin et penser pour lui... Amitié, sens du devoir, mais aussi fait divers, inquiétude et questionnements, sans oublier l'amour, ce roman nous en fait voir de toutes les couleurs :)
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Les couleurs de l'amour

C’est avec cet opus que je découvre la plume de l’auteur et quelle plume ! Yves Crouzet m’a de suite emportée à la suite de ses personnages dans ce tourbillon de questionnement sur l’amour et ses couleurs. L’idée de base est charmante : voir en couleurs quand on est amoureux. Cela revient à dire que lorsqu’on ne l’est pas, la vie est insipide et par conséquent, on la voit en noir et blanc. Cela serait si facile ainsi de savoir si on est réellement amoureux ou pas, non ?

Mais l’histoire n’est pas si simple car Valentin va tout de même se poser des questions sur la relation entre la vision des couleurs et le sentiment amoureux qu’il croit porter à son amour de jeunesse.

Ce livre est addictif. Quand on le commence, on a du mal à s’en détacher. Et il donne matière à réflexion sur soi et sur les autres.

On a tous une couleur qui nous attire, nous enveloppe, nous retient et conquiert notre coeur. La mienne est gris bleutée, et la votre ?

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Moisson d'épouvante - Anthologie, tome 2

J’ai lu à la suite de la première mouture, cette deuxième « moisson d’épouvante ». Je ferai court, pour cette critique, puisque c’est dans l’ensemble dans la même veine que je le premier recueil et que je vous en ai parlé il y a peu.



On retrouve donc la grande diversité de l’horreur littéraire, avec des récits aussi divers qu’inégaux. J’ai malheureusement un peu déploré le milieu de recueil, que j’ai pour le coup moins trouvé à mon goût et porteur de récits un peu lourds. C’est dommage, car s’il y avait bien une caractéristique au premier volume, c’était son extraordinaire fluidité : que des textes courts, d’auteurs peu ou pas connus, très imaginatifs et portés sur la chute.

Ce deuxième recueil est bon, et d’ailleurs toujours bien meilleur que la plupart des anthologies sur le sujet, mais vous n’y trouverez pas autant de pépites que dans le premier. La conclusion est donc toujours la même : allez lire ces moissons d’épouvante, qui semblent hélas interrompues (pas de troisième volume annoncé depuis plusieurs années…).



Je trouve sincèrement dramatique, malgré toute la bonne volonté du monde, et la tolérance des goûts de tout un chacun et bla bla bla, que ce genre d’initiative ne parvienne pas à trouver son public alors que les rayons d’imaginaire comme de blanche, sont bourrés de navets écrits avec les pieds. Et il n’y a rien de « boomer » là-dedans ou je ne sais quoi, c’est juste un regret que je partage, puisque les gens liront bien ce qu’ils voudront lire, et tant mieux. On pouvait au moins retrouver dans ces recueils ce qui fait le contrat initial de l’auteur à son lecteur : le plaisir de partager une histoire.

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Les fantômes de Panassa

Si les musiciens utilisent depuis toujours les mêmes notes pour composer des mélodies originales, les romanciers utilisent les mêmes thèmes pour écrire des romans novateurs et personnels. Et, lorsque l'écrivain s'approprie les codes classiques du récit policier avec enthousiasme et originalité, il en ressort un livre prenant et attachant. C'est le cas des "Fantômes du Panassa" de Y-D. Crouzet. On y suit le retour d'un homme dans la ville de son enfance, entre présent et réminiscence d'une enfance qui, bien que lointaine, avait fortement marqué le personnage. Entre présent et passé, on suit l'enquête d'un homme qui, malgré ce qu'il croyait, comprend que le petit garçon qu'il était vit toujours en lui. On pense à "ça", On pense à "Mystic River", "Stand by me" ou "Le client". En tous cas, on est porté par ce polar, classique et donc rassurant, jusqu'à sa scène finale. Les fantômes sont là, s'invitant à la quête du personnage principale et suivent le lecteur tout au long du bouquin. "Bomaki est de retour!"
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Les couleurs de l'amour

Si avec Les couleurs de l’amour, Yves Croizet respecte tous les codes de la comédie romantique, il ajoute un peu d’originalité à ce genre que j’aime retrouver de temps à autre même si j’en déplore souvent les schémas identiques. Ici, il y a comme je le disais quelques éléments qui sortent des sentiers battus et c’était bien chouette.



Roman à deux voix, on suit tour à tour Valentin qui a perdu la vision des couleurs suite à une rupture amoureuse douloureuse, et Claire, une jeune dessinatrice et autrice, qui ne croit plus vraiment en l’amour. Deux personnages que j’ai eu plaisir à voir évoluer tout au long du récit. Pour une fois, c’est un homme qui mène une partie du récit et c’est bien vu, d’autant qu’il est éditeur et passionné de dessin.



J’ai aimé également les personnages secondaires comme Thibault, Julie et le personnel de la petite maison d’édition dans laquelle travaille Valentin et où Claire va éditer son premier roman pour la jeunesse.



J’ai beaucoup apprécié tous les passages au coeur de la maison d’édition, où l’on suit le quotidien d’un éditeur et les relations avec les auteurs. Il y a aussi de nombreuses références à la peinture, aux dessinateurs de bandes dessinées et de comics, ce que j’ai aimé aussi.



Tout comme le « handicap » de Valentin qui a un réel impact sur sa vie professionnelle et amoureuse et que j’ai trouvé très original. Autant de bons points à souligner et qui m’ont permis de passer un chouette moment avec cette lecture.



Quelques bémols toutefois : des longueurs dans le dernier tiers du récit et des péripéties qui m’ont semblé bien inutiles, j’ai eu l’impression par moment que l’auteur faisait du remplissage et c’est bien dommage. Le dénouement est loin d’être original mais c’est toujours ce que je reproche à ce genre.



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Morts Dents Lames

Trop dur pour moi ! A part la mienne, qui est gentillette par rapport aux autres, toutes ces nouvelles sont juste abominables ! Bien écrites peut-être, difficile pour moi de juger, je n'ai pas pu aller au bout de la plupart ! Pour amateurs du genre seulement !!!
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La plus grande ruse du Diable

J'avais découvert l'auteur à travers son recueil "Mortelles attractions" qui m'avait beaucoup plu. J'ai donc voulu renouveler l'expérience avec cette fois des nouvelles fantastiques.

Le recueil regroupe ses meilleures nouvelles parues en revues et dans des anthologies, ainsi que plusieurs textes inédits. La palette est large et il y en a pour tous les goûts : fantastique, horreur, science-fiction, humour, insolite... On sent que l'auteur est dans son élément. Certaines sont terrifiantes "Les Griffus", d'autres amusantes " La transmisgration de Charles Edberg", d'autres émouvantes comme "Cat people" ou pleine d'émotion telle "L'appartement du père". Cette diversité est selon moi une des grandes qualité de ce recueil qui mérite plus qu'un détour : qu'on s'y arrête !
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Mortelles attractions

Des nouvelles noires, souvent terrifiantes, parfois amusantes. J'ai aimé retrouver certains personnages d'une nouvelle à l'autre. L'auteur semble très à l'aise avec ce format court et nous offre souvent des chutes saisissantes, qui nous restent en tête. Bravo !

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Les fantômes de Panassa

Un roman sensible et nostalgique. Je me suis laissée prendre par cette histoire qui évoque l'amitié et l'enfance.

Le suspense est bien présent tout au long du récit avec une fin qui tient toutes ses promesses.

Une très belle surprise.
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Moisson d'épouvante - Anthologie, tome 2

J'aime toutes les nouvelles de ce recueil.

Mention très spéciale à "l'émissaire du chaos" de Sylvain Boïdo (que je ne connais ni d’Ève ni d'Adam, je tiens à le préciser), pur chef-d'oeuvre de fantastique dépressif, mais avec la pointe d'espoir qui rend l'ensemble si poignant.

Merveilleuse nouvelle, insérée dans l'écrin d'un recueil vraiment très bon.
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Mortelles attractions

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La plus grande ruse du Diable

Fantastique, merveilleux, horreur, tout ce qu'il faut pour un excellent recueil de nouvelles. J'adore tout simplement.

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La compassion de Cthulhu

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Triades sur Seine

Voilà un auteur que j'apprécie particulièrement et j'ai pris grand plaisir à lire son nouveau roman. Ce récit par son côté nihiliste m'a fait penser à des romans comme la moisson rouge de Dashiell Hammett ou la vie est dégueulasse de Léo Malet. Des personnages qui s'enfoncent dans l'ultra-violence et pour qui, au final, les femmes, l'amour, le pognon, tout ça c'est des prétextes à exprimer cette violence, cette barbarie qu'ils ont en eux.

On pourrait croire que ce roman ne concerne que les bas-fonds parisiens, mais Yves-Daniel Crouzet aborde aussi celui de l'édition... car le personnage principal a écrit un roman qui a tapé dans l'oeil d'un éditeur apparemment peu scrupuleux.

Enfin, le style, particulièrement incisif, se rapproche plus de certaines nouvelles de Mortelles Attractions que de Les fantômes de Panassa.



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Triades sur Seine

Décevant ! J'ai eu la chance de rencontrer son auteur lors d'un salon du livre et il m'a vraiment donné envie de lire son livre. A croire que Mr Crouzet est bien meilleur commercial qu'écrivain.

Fan de polar, j'ai trouvé que l'intrigue mettait beaucoup trop de temps à se mettre en place.

J'ai trouvé dérangeante voir malsaine l'histoire d'amour entre Vince et sa jeune "belle sœur" de 16 ans. La pédophilie n'est pas loin....

Quand a la fin... En est ce vraiment une ? Je ne peux rien dévoiler pour ceux qui auront tout de même l'envie de lire ce polar mais je trouve que notre cher romancier nous prend un peu pour le dindon de la farce !!!
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Les fantômes de Panassa

Extrait de la chronique de Laurent Greusard pour K-libre, le site du polar :

" Yves-Daniel Crouzet décrit avec soin et restitue avec conviction un mélange entre le réalisme des situations contemporaines et une sorte de brouillard qui nimbe le texte, qui l'éclaire de manière fantastique, un fantasmatique dilué, à l'instar de cette scène centrale sur le kidnapping de l'enfant où lentement les monstres surgis du flou deviennent des hommes déguisés et masqués, où les légendes urbaines d'un monstre dévoreur deviennent les sinistres magouilles d'un promoteur pédophile. Du coup, Les Fantômes du Panassa s'ancrent quelque part entre Stephen King et Dennis Lehane dont l'auteur s'est inspiré pour décrire de manière acérée l'obligation de se retourner sur son passé pour y découvrir ses propres peurs, ses propres failles, et essayer d'y remédier afin de continuer à vivre en pouvant se regarder dans une glace. Sous prétexte que Saint-Étienne est moins glamour que Boston ou le Maine, le lecteur pourrait passer à côté d'un roman intéressant, bien mené, où la question du passé, de la transmission, des fautes des pères et des rachats des fils forment une trame mélancolique sur un récit bien troussé."


Lien : http://www.k-libre.fr/klibre..
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