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Citations de Yves Pinguilly (78)


Avec Njobbô, Nyéba planta un noyau de jujube dans sa cour. Il devint vite un petit arbre. C'est près du jeune jujubier que le vieil éléphant dormait. Nyéba lui répétait :
– Tu n'as pas le droit de mourir avant que ne grandisse ici un grand jujubier, et que ses branches soient couvertes de bourgeons, de fleurs et de fruits. Promis ?
Longtemps après, le jujubier a fleuri, bourgeonné, ses fruits ont mûri. Et l'éléphant, une nuit, est parti.
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" La fleur des vagues ne vint pas se ranger le long du quai. Le port resta vide, un peu triste. "
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chacun porte son toit
et c'est toujours
chacun pour soi
chacun chez soi
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Soyez assurés qu'autrefois
Quiconque avait deux yeux
N'était pas aveugle, ma foi,
Et n'en voyait pas mieux.
Mais qui n'avait qu'un œil sans doute,
D'être borgne risquait fort,
Et, c'est bête ! devait faire deux fois sa route
S'il en voulait voir les deux bords.
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Enfants
migrants
dépatriés
damnés de la terre, noyés
dans les sables du désert.

Enfants
migrants
dépatriés
damnés de la mer, noyés
dans les vagues salées.

Enfants
migrants
dépatriés
damnés du ciel, noyés

Quels oiseaux
pour vous repêcher?
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Un jour, Minata s'était éloignée du village. Elle était allée seule au champ pour y cueillir un, deux, trois flocons de coton, plus dix fois dix flocons de coton. Après, elle avait roulé sa récolte dans une feuille de mil. Enfin, avec un peu de fil et des morceaux de tige, elle faisait naître Aïssa, sa poupée.
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Mais un jour, au village et dans la forêt, ce fut comme si le père du vent et le père du tonnerre étaient devenus fous ! Comme si la mère du jour et la mère de la nuit étaient devenues folles !
Tous les cris et les bruits de la guerre arrivèrent et se fracassèrent là, avec toutes les peurs de la guerre !
Des hommes, mais aussi des enfants ayant à peine quelques saisons de plus que Zotizo attaquaient le monde entier, avec ses arbres, son ciel, sa terre, ses fleuves et ses hommes et ses femmes et ses enfants.
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Le temps passa, et un jour, un peu un peu, la pluie des mangues
tomba et mouilla le bout de la langue de Donali.
Alors, les arbres de la grande forêt qui protégeaient le village
fermèrent leurs yeux.
Plus aucune feuille ne bougea.
Alors, Donali entourée par les vieilles serra très fort les dents.
Et elle sourit ensuite, quand son bébé nouveau-né poussa son
premier cri.
- C'est un garçon !
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« Ils ont peur. Ils sont captifs de leur peur et la peur ça éteind un peu le coeur... »
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Comment démêler le vrai de ce qui ne l’est pas, quand tant de jalousie peut naître dès que la plus belle invente sa vie avec l’audace d’une ronce qui grandirait sans épines ?

La Ville d’Is.
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Académie Médrano (sonnet de Blaise Cendrars, 1916)

[à Conrad Moricand]
Danse avec ta langue, poète, fais un entrechat
Un tour de piste sur un tout petit basset noir ou haquenée
Mesure les beaux vers mesurés et fixe les formes fixes
Que sont
LES
BELLES
LETTRES apprises
Regarde :
Les affiches se fichent de toi te mordent avec leurs dents en couleur entre les doigts de pied
La fille du directeur a des lumières électriques
Les jongleurs sont aussi les trapézistes xuellirép tuaS teuof ed puoC aç-emirpxE
Le clown est dans le tonneau malaxé

Il faut que ta langue ( passe à la caisse ; ( fasse l'orchestre
les soirs où
Les Billets de faveur sont supprimés.

(p. 22)
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« Écoutez tous, si vous voulez,
Et entendez un joli petit conte,
Dans lequel il n’y a pas de mensonge,
Si ce n’est, peut-être, un mot ou deux. »
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- Mon arrière-arrière-arrière-grand-père était un grand chef, mais les Blancs qui sont venus chez moi lui ont volé la touggordou, sa canne sacrée de chef. J'ai su, parce que je sais lire, que cette canne, sa touggordou, est ici, à Paris. Elle est exposée au musée. Je suis venu pour la reprendre.
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ma négritude n'est ni une tour ni une cathédrale... aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence, de la force.
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Arrivée chez elle, Mao s'étonna de la voir revenue si vite. Elle lui raconta sa rencontre. Elle n'eut pas le temps de lui dire à quel point elle avait trouvé cette femme aimable : il lui vola la parole.
-Ma pauvre femme ! Malheureuse ! Sais-tu... ô mon Dieu, sais tu que tu viens de rencontrer un manouès-noz, une femme de la nuit ? Elle est surement venue te voir sur l'ordre du démon pour voler ton âme ou celle de nos enfants, en faisant semblant d'être aussi bonne que la mère de l'Enfant-Dieu !
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Ce soir-là, Djonimama serra très fort son petit Zotizo qui contre elle l'écoutait, yeux fernés. Mille fois elle lui répéta:
- C'est la guerre. Rien n'est plus méchant que la guerre qui fait mourir des papas, des mamans, des enfants... des éléphants.
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Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance, entre l'homme qui travaille et celui qui l'emploie.
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- La couleur de la peau, ça ne compte pas beaucoup, c'est la couleur blanche du lait qui est importante et la couleur rouge du sang.
- Tu as raison, Emma. Moi, je t'aime toute blanche mais je t'aimerais autant si tu étais noire, dit Fred.
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Les fiancés de Plougastel
Il y a plusieurs bouts du monde dans le monde, mais celui où se tient Plougastel n'est pas comme les autres. Plougastel, c'est un pays rocheux attaqué d'un côté par les vagues. Pays où l'on arrive après avoir traversé des landes haletantes de bruyère, après avoir suivi des chemins creux, cabrés, face à l'haleine des vents qui s'émancipent. (p. 133)
...C'était au début de l'été, au moment où la terre amoureuse multiplie ses offrandes de genêts, qu'avait lieu la fête de la Terre.... il y avait des fraises déjà à Plougastel...mais en ce temps-là , les fraises mûres étaient blanches... (p.134)
.....Maïwenn et Yeun étaient là, au premier rang. Elle comme lui avaient treize ans. ....C'était l'heure de leur danse à eux, comme celle de tous les autres de treize ans. Ils y avaient pensé mille et mille fois, à cette danse-là. Ils savaient qu'eux deux qui s'aimaient d'amour, c'est-à-dire de coeur et d'âme, eux deux qui étaient inséparables comme les deux rives d'un même fleuve devraient danser... (p .136)
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« Ses cheveux d’or, bouclés, étaient plus lumineux que la queue d’une comète. Dans son visage ovale, ses yeux en amande ressemblaient aux pétales d’une fleur nouvelle-née. »
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