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Critiques de Éric Plamondon (353)
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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..

J'ai, dans un premier temps, été très déstabilisée par la première partie de la trilogie. Johnny Weissmuller, nageur olympique médaillé et premier Tarzan du cinéma parlant, est présenté, de manière fragmentée, par des anecdotes sur son époque, ses liens, sa passion, ses exploits. le narrateur Gabriel Rivages nous fait voyager dans la vie du nageur par des chapitres courts qui mis bout à bout nous racontent une vie, un destin.





Pour la seconde partie Mayonnaise, j'ai commencé à prendre l'habitude du style et je me suis sentie moins déboussolée. le lecteur peut faire un parallèle entre le narrateur, l'auteur et Richard Brautigan, écrivain et poète américain. Ce texte est aussi une fragmentation de l'histoire qui réunit devient la fresque d'une époque. Comme la partie précédente le style est totalement décalé, j'ai eu l'impression cependant de m'éloigner de l'absurde dans lequel je flottais pour découvrir un rythme et un style que l'auteur partage avec Brautigan.





C'est dans la troisième partie Pomme S que tout a fait sens (vaut mieux tard que jamais). Sûrement parce que le personnage dont nous parle le narrateur n'est pas un inconnu pour moi comme les précédents. Il s'agit de Steve Jobs. Ainsi le récit est lié à la science, à la communication, plus parlant pour moi et raccroche avec une époque que je connais , à savoir la révolution technologique.





Il aura fallu trois destins, trois histoires pour mener le lecteur à une évidence. La trilogie se conclut sur un constat sans appel qui permet de ramener une cohésion entre les trois romans.





En bref, si je dois noter mon ressenti lecture il n'est pas bon. Si je note ce que je retire de cette trilogie, l'analyse du recueil de textes c'est bien meilleur. Ce n'est pas un livre à mettre dans toutes les mains. Il ne faut pas avoir peur se sentir perdu. Se laisser porter et ne pas chercher à tout comprendre dès les premières pages. Les thèmes abordés sont divers et mènent pourtant à une philosophie de vie.





Merci aux équipes de Masse Critique et aux éditions Livre de poche.
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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..

« Le tout est plus que la somme de ses parties » Aristote



Depuis la lecture de 1984, je réfléchis sérieusement à fonder un fan club Eric Plamondon (dont bien évidemment je prendrai la présidence). Après Taqawan l'an passé qui fut un coup de coeur, après Oyana il y a quelques mois qui a confirmé que j'aimais cet auteur, 1984 m'a complètement bluffé. Je ne suis pas avare de grands mots alors je vous le dit tout de go, ce bouquin c'est de la bombe et Plamondon l'un des écrivains actuels les plus géniaux que je connaisse.

J'aime son style éclaté, éparpillé, poétique, son bricolage narratif particulièrement inventif.



1984 c'est une trilogie regroupant les romans Hongrie Hollywood Express, Mayonnaise et Pomme S publiés entre 2011 et 2013.

Voici le portrait, par petites touches, de Gabriel Rivages (alter ego de l'auteur), de ses questionnements existentiels et des mythes de l'Amérique. 3 romans qui se répondent entre eux tout en s'articulant autour de la gloire et de la déchéance de 3 figures légendaires des États Unis, Johnny Weissmuller, Richard Brautigan et Steve Jobs.



Mais l'histoire n'est pas tout et ce qui compte ici, c'est le style. Impossible de parler de cette trilogie sans s'attarder sur l'écriture. Ça ne ressemble à rien d'autre, si ce n'est a du Eric Plamondon.

C'est d'une liberté formelle incroyable.

C'est audacieusement décousu.

C'est un style neuf, décalé et original.

C'est beau et rafraîchissant.

C'est une série de digressions.

C'est un kaléidoscope débridé.

C'est un tas de morceaux épars qui constituent un ensemble parfaitement cohérent.

C'est surtout un livre incroyablement intelligent, riche, fascinant, presque envoutant.

Bref, c'est un coup de coeur
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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..



Il s’agit d’une trilogie regroupant Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise et Pomme S, trois titres au nom original qui laisse le futur lecteur perplexe.

Il s’agit de trois destins à l’image de l’Histoire des Etats-Unis dont le fil rouge est l’année 1984. Sous forme de puzzle, l’auteur nous raconte ici moultes anecdotes qui ont participé à la fondation de l’esprit américain.

Johnny Weissmuller, Robert Brautigan et Steve Jobs incarnent ici les héros du 20ème siècle qui ont façonné chacun dans leur style le mythe américain.

C’est passionnant, c’est désopilant, c’est drôle parfois même jubilatoire.

Incontournable

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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..

Non, 1984 n'est pas une réécriture du classique de Georges Orwell mais seulement la trilogie réunissant trois grands noms de la culture américaine : Johnny Weissmuller (dans Hongrie-Hollywood Express), un champion sportif, Richard Brautigan (dans Mayonnaise), un grand écrivain et Steve Jobs (dans Pomme S), créateur d'Apple.

Gabriel Rivages, reflet de l'auteur, se lance à la découverte de ces 3 personnes. On alterne les passages entre la vie de Gabriel et quelques informations de la vie de ses personnalités. Ca n'est pas vraiment des biographies parce que c'est rarement chronologique et certains faits sont certes des moments forts de leurs vies mais aussi parfois, anecdotiques. Parfois, on parle aussi d'autres choses en lien avec eux... Il y a bien de moments où j'ai un peu de mal à savoir de qui on parlait (Johnny ? Gabriel ? un autre ?) mais ça n'a pas entamé réellement mon plaisir de la lecture de cette trilogie. Il y a beaucoup de passages très justes, d'autres très amusants aussi. Il y a aussi des évocations de l'un des trois dans une autre des parties. Un roman ludique qui m'a permis de découvrir Eric Plamondon.

Merci à Masse Critique et au Livre de Poche pour cette lecture !

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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..

La couverture de ce Livre de Poche m’a vraiment intrigué : quels points communs pouvait-il bien y avoir entre Johnny Weissmuller (« Hongrie-Hollywood Express »), Richard Brautigan (« Mayonnaise ») et Steve Jobs « Pomme S » ?



J’ai donc postulé pour ce livre dans le cadre d’une opération Masse Critique et mon souhait a été exaucé.



Ces trois courts romans sont réunis dans ce livre sous le titre « 1984 ».

Pour mémoire, c’est l’année de la mort du Tarzan de légende, l’année du suicide de Brautigan et celle de la naissance du Macintosh d’Apple.



Comme Gabriel Rivages, le personnage principal de ces trois romans et alter-ego de l’écrivain Eric Plamondon, le style si particulier de Richard Brautigan me touche beaucoup. Je ne lui voue pas pour ma part un culte quasi exclusif mais je suis grandement admiratif de son œuvre.



Le Macintosh c’est aussi une Madeleine en ce qui me concerne : c’est le premier ordinateur avec lequel j’ai été amené à travailler en 1985 (avec un mirifique disque dur de 20 méga-octets et une imprimante à aiguilles qui faisait un bruit de crécelle). Le but était de produire des convocations en nombre plus facilement et plus vite qu’avec une machine à écrire à boule. Personnellement je ne suis pas devenu fan des produits Apple pour autant car j’ai toujours trouvé leurs prix beaucoup trop haut pour mon maigre salaire et le côté « grand gourou » de ses commerciaux particulièrement énervant. Mais je dois reconnaître que ce Macintosh était très séduisant et facile d’accès (contrairement à l’ordinateur de marque Goupil, relégué dans un placard à prendre la poussière, et dont personne ne voulait).



Alors, sur cette couverture, le visage de Brautigan incrusté dans l’écran du Macintosh, ça l’a fait ! Et pour Johnny Weissmuller, et bien c’était une découverte...



Je suis ravi de ces lectures. Sur la forme, Eric Plamondon multiplie les courts chapitres, comme Brautigan pourrait-on remarquer. Il a pourtant mis dans ces romans beaucoup d’éléments qui lui sont particuliers, à la manière d’éléments biographiques romancés.



Il y a aussi un côté miscellanées, tous ces éléments faisant sens entre eux et des passerelles se forment entre les trois sujets. La Californie est l’une d’entre elle, mais bien d’autres surgissent aussi sous la plume de l’auteur (enfin, apparemment un Paper Mate 0,5).



Cette trilogie est un vrai bonheur de lecture. J’ignorais tout d’Eric Plamondon et sans Babelio, je n’aurais peut être pas eu la curiosité de le découvrir. Je remercie les éditions Le Quartanier/ Le Livre de Poche pour cet envoi, qui va rester précieusement dans ma bibliothèque, tout à côté de Brautigan...
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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..



La trilogie se compose de

• Hongrie-Hollywood Express :

Ce premier tome nous raconte Johnny Weissmuller, un champion de natation qui fut aussi le très célèbre Tarzan au cinéma, réputé pour son cri dans la jungle et sa médaille d’or aux Jeux Olympiques de Paris en 1924. Il est né au début du vingtième siècle en Roumanie et après des années de gloire a fini assez seul. Il meurt au Mexique en 1984.



• Mayonnaise :

Dans ce second tome Éric Plamondon nous raconte la vie de Richard Brautigan un écrivain/poète culte qui s’est suicidé en 1984.



• Pomme S :

Ce troisième et dernier tome dévoile la vie et l’ascension de Steve Jobs, avec la création d’Apple et 1984 se trouve être l’année de lancement du premier Macintosh. La publicité pour ce lancement a utilisé le thème du livre de George Orwell et fut longtemps considérée comme la meilleure publicité de tous les temps.

Pour chacun de ces tomes il y a un fil conducteur, même deux. Il s’agit de l’année bien entendu, mais aussi de Gabriel Rivage qui est l’écrivain qui nous raconte ces 3 histoires. (Probablement que dans Gabriel Rivage il y a beaucoup de l’auteur lui-même.)

Ce Gabriel profite de l’histoire de ces 3 hommes pour remonter la sienne et nous la livrer.

J’avais découvert Éric Plamondon en lisant « Taqawan » puis « Oyana », deux livres que j’avais particulièrement appréciés, pour leur sujet mais aussi pour leur forme.

En effet l’écriture de cet auteur est très particulière.

Les chapitres sont souvent très courts, on passe de la narration à des extraits de journaux, à de l’information pure, puis on repart sur de la narration, il y a même des poèmes et des recettes.

Ce mode opératoire est très intéressant et original, il permet une lecture vivante, active, on apprend énormément de choses, il y a beaucoup beaucoup d’informations.

J’ai lu ces 3 tomes à la suite, et peut-être que cela fait un peu beaucoup.

Je dirai que parfois j’ai eu un peu la nausée de ce « système » même si je l’apprécie, mais sur 600 pages cela devient un peu indigeste.

J’ai été intéressée par l’histoire de Weissmuller et encore plus par celle de Steve Jobs, en revanche beaucoup moins par celle de Brautigan que je ne connaissais pas et qui du coup n’a pas vraiment su éveiller ma curiosité.



Malgré tout cela reste une lecture facile, plaisante, que je recommande mais en intercalant d’autres lectures entre chaque tome.



En revanche je vous conseille plus que vivement ces deux derniers roman « Taqawan » et « Oyana »


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1984 : Hongrie-Hollywood express - Mayonnai..

C’était mardi passé, Monsieur Plamondon venait à Bruxelles et je me faisais une joie de l’entendre parler de Oyana et de 1984. Mais voilà, encore une fois, les forces m’ont manqué ce jour-là, je n’en eus même pas assez pour pester. Pas de rencontre, juste ce gros rectangle violet sur les bras. Alors j’ai lu.



1984 ou les miscellanées de Monsieur Plamondon réunies en un recueil (l’ingénieuse idée de Le Quartanier) pour évoquer de manière folle et fragmentaire les destinées de Johnny Weissmuller, Richard Brautigan et Steve Jobs.



1984 ou comment sonder un siècle de culture américaine : contre-culture et beat generation, culture populaire et rêve hollywoodien, culture de masse et self made man à travers ces trois personnalités, leurs succès, leurs déchéances.



Ou encore, comment faire pétiller les synapses à la lecture de ce joyeux et savant éclatement. C’est riche d’informations, savoureux d’anecdotes, transpercé de poésie, ça cahin-cahate dans tous les sens, et au détour d’une phrase soudain, ça foudroie de cohérence.



Big up pour les magnifiques passages sur la paternité.



Kurt Vonnegut, Jim Harrison, Tarzan, natation, Playboy, Blade Runner, Apple Pong, Yi King, mayonnaise et papier mâché… ne tentez pas de comprendre, lisez.



Éric Plamondon a fait sien le credo selon lequel les histoires rassemblent, tout comme Neil Gaiman, Yuhval Harari, Tyrion (;-) et tant d’autres. Raconter est le propre de Plamondon.



Et si la vitalité d’une bonne histoire est un possible indice de bonheur, lire Plamondon nous rapproche du nirvâna, tant il excelle à retracer ces trajectoires de vies et ce qui les fait dévier. Des anecdotes, des petits riens, des battements d’ailes, ces hasards nécessaires à la construction de ses histoires et de l'Histoire.

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Aller aux fraises

A mon ressenti ces trois nouvelles sont plutôt autobiographiques. Aller au fraises, entre un jeune de 17 ans, partageant son temps hors études avec sa blonde et sa bande de copains, et son père, chez qui il passe la semaine (les fins de semaine étant passées avec sa mère). Une bande de jeunes sympathique , pas toujours prudente et à jeun, on va dire. Une fin touchante aussi.



Cendres est une histoire relatée par le père, où on joue pas mal au billard (pas tout compris, mais l'auteur s'y connaît). Une belle histoire d'amitié, découvrir ce que sont ces cendres!



Avec Thetford mines, où l'on retrouve le jeune de Aller aux fraises, cette fois étudiant, on aborde aussi un thème plus large et plus sérieux, car ce sont des mines d'amiante, l'or blanc, exploitées sans trop tenir compte des ouvriers et de la ville. "On laisse entendre que c'est dans les mines d'amiante qu'est né le syndicalisme québecois." Grande grève aussi en 1949.



Le jeune, lui, a 18 ans, l'avenir devant lui, et il rentre aussi chez lui en plein milieu d'une tempête de neige (mais ça n'arrête pas un québécois!) et le voilà qui rencontre un gigantesque buck (orignal) albinos, émotion garantie.



Voilà trois textes simples en apparence, sans événements extraordinaires, mais marquants, racontés, surtout pour le premier, dans la langue québecoise, sans que cela ne soit difficile à comprendre, en tout cas j'ai apprécié la poésie qui s'en dégage.
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Aller aux fraises



Un délicieux petit livre, au goût désuet, à l'accent québecois, aux mots canadiens, du vieux français et de l'anglais mélangés.

L'adolescence au ras des chums, les copains de virée, la bière avalée les fins de semaine, les bouderies contre le père ou la mère, la blonde qui vient le retrouver quand il part au lycée loin de chez lui, les mines d'amiante des années 70/80, toute une vie qui défile avec ses hauts et ses bas, un brin de nostalgie mais pas de mélancolie, des regrets mais pas des remords, des petits riens en fait.

Trois nouvelles composent ce bref ouvrage, des fraises, nous n'en croisons pas, mais des sentiments, des ressentiments, des souvenirs drôles ou touchants, oui, des paysages splendides également.

J'ai préféré le dernier, magnifique dans ses descriptions, troublant par les révélations sur l'exploitation de l'amiante, lent comme les trajets en bus, et dépaysant par les rencontres inattendues dans un paysage à couper le souffle.

Une poésie abordable, à la portée de tous, d'un charme époustouflant par sa proximité avec la vie de tous les jours, et pourtant, tellement magnifiée par la plume de l'auteur.
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Aller aux fraises

Ce que j’ai ressenti:



🍓 « On dirait que t’es allé aux fraises. »🍓



Il n’y a vraiment rien qui sorte de l’ordinaire, c’est la vie et ses drames, ses manquements et ses imprévus. C’est presque rien, et pourtant c’est dense. Éric Plamondon arrive à saisir tous ces petits riens qui font leurs vies, avec des expressions de là-bas qui sentent bon le dépaysement et le froid du Québec. C’est un peu de la jeunesse qui s’étale, c’est un peu de la vieillesse qui s’essouffle…Des respirations retenues des générations, des haleines chargées d’alcools, des expirations essentielles de soulagements…C’est de la ferraille cabossée, des routes interminables, des paysages abrupts…C’est comme Aller aux fraises, ramener des cendres et découvrir Thetford Mines. Ce sont trois nouvelles. De l’ordinaire vif. Du vrai et de l’imagination pour ressentir les tempêtes, pour lutter contre la torpeur. Avant la poussière. Écrire quelque chose, faire lire et rendre beau des tranches de vies. Les rendre extraordinaire, le temps que l’on s’en émeuve.



C’est presque trop court parce qu’on est bien avec eux, à apprécier leurs quotidiens, leurs dynamiques de vies, leurs mots qui sonnent et traversent les souvenirs, à les regarder avant qu’ils ne s’en aillent vers d’autres ailleurs, avant d’en perdre le temps. Rester un peu. Juste ressentir la joie d’un avenir à construire envers et contre tout, juste être ébloui par le potentiel infini de la jeunesse qui s’ouvre au monde…C’était presque rien, mais c’était un moment privilégié…



« C’était difficile à imaginer, mais on avait dix-sept ans et on était en amour. »
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Aller aux fraises

Trois nouvelles qui font un roman l'histoire du fils qui quitte les années lycées pour se lancer dans la vie, une dernière grosse bêtise racontée par le père et un voyage éprouvant dans la neige, tout celà raconté dans une langue québécoise surprenante au départ mais tellement dépaysante au fil de la lecture.



Un petit roman sans prétention mais qui raconte l'amitié de jeunesse, l'amour pour un père, la vie d'enfant de parents divorcés... un roman qui raconte la vie en ne gardant que le positif et le merveilleux.



Une lecture doudou de saison.
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Aller aux fraises

Un peu déçue par ces nouvelles. Je n’ai pas été emportée et j'ai clairement éprouvé des difficultés avec la langue québécoise.



"Aller aux fraises, c'est une langue qui sillonne les bois, les champs, les usines, les routes sans fin, les bords de rivière. C'est le sort de ceux qui deviennent extraordinaires à force d'être ordinaires. On s'y laisse porter par les souvenirs d'un père qui s'agrègent pour devenir les légendes du fils. Ce fils qui veut construire son propre récit et qui retrouve sa mère le temps d'un nouveau cycle. Eric Plamondon raconte la démesure de l'ordinaire. Sur le vif. C'est aussi drôle qu'émouvant"
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Aller aux fraises

Trois nouvelles, trois tranches de vie ordinaires sur la fin de l’adolescence, l’amitié, les choix, la place du père.

C’est nos dix-sept ans, c’est nostalgique, simple et doux. C’est une courte (trop) courte, bulle hors du temps patinée à l’accent québecois.



Vous aimez Eric Plamondon ? Et les nouvelles ?


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Aller aux fraises

Il y a trois ans, je lisais Éric Plamondon pour la première fois. Son roman Taqawan était un petit trésor d’originalité.

Premier lauréat du Prix des Chroniqueurs de Toulouse Polars du Sud, ce petit roman a depuis fait son chemin, bientôt suivi par Oyana.

Oyana est un roman plus banal, plus plat mais a rencontré un public fidèle.

L’auteur revient en ce début d’année avec un recueil de trois nouvelles : Aller aux fraises.

Nous avons là trois tranches de vie, toutes les trois liées à la fin de l’adolescence et à la place du père.

Dans la première, nous avons à nouveau dix-sept ans. C’est la fin des années lycée, dans quelques mois ça sera l’université et le groupe d’amis va essaimer aux quatre coins du pays après quelques dernières « bêtises de jeunesse ». Il faudra quitter la maison sans savoir qu’on n’y reviendra jamais vraiment. C’est la fin de l’enfance, la fin d’une vie, le moment où on quitte ses parents et le début d’une autre. Le tout avec une atmosphère très « américaine ».

La seconde nous incruste au sein d’un groupe d’amis, une histoire racontée au narrateur par son père, un père qui semble très présent, dont la parole ou les histoires ressemblent à des écrits sacrés. C’est une histoire d’amour et d’amitié depuis l’enfance jusqu’au moment où on réalise que la vie est différente, souvent injuste.

La troisième raconte l’adolescence d’un enfant dont les parents sont séparés, un gamin qui découvre un beau-père, un nouvel endroit, et se fait de nouveaux amis. C’est l’acquisition de la maturité, de la tolérance que n’ont pas forcément tous les ados.

L’auteur en profite pour glisser plusieurs évènements de l’histoire du Québec, les problèmes sociaux, économiques comme les revendications et manifestations des miniers de l’amiante, pour ne donner qu’un exemple.

Quand l’auteur parle de son Québec, il en redevient touchant. C’est ce qui m’avait cruellement déçue avec Oyana. Ici, j’ai retrouvé l’auteur de Taqawan, son accent québécois qu’il sait reprendre quand il le veut et le gommer aussi vite. Je retrouve l’auteur qui m’avait séduite avec son écriture. Aller aux fraises a un goût de réconciliation pour moi et j’en suis ravie.


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Aller aux fraises

Avec ce recueil composé de trois nouvelles, Eric Plamondon prend un virage autobiographique. Il nous conte ses dix-sept ans, la fin du lycée et de l'insouciance. Il évoque sa blonde Isabelle, l'été qui arrive à son terme, les soirées et la bière qui coule à flot.



Il dépeint avec justesse cette période charnière qui marque l'achèvement de l'adolescence, cet âge où tout est possible, où l'avenir foisonne de promesses.



Trois textes courts, à la fois simples et insolites, drôles et touchants.



Histoire d'amitié ou encore relation père-fils, des bouts de vie ordinaires. Des temps forts du passé qui refont surface entre tendresse et nostalgie avec également pour toile de fond l'histoire du Québec si cher au romancier.



Je me suis délectée de ces quelques pages, enveloppée par la singularité et la poésie de la langue québécoise qui résonne délicieusement à mes oreilles.



Mon seul regret, que cela se lise bien trop vite.
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Aller aux fraises

Rien d’extraordinaire et pourtant rien non plus de simplement ordinaire dans les souvenirs qui émaillent ces trois nouvelles. C’est direct, tendre, très nostalgique et terriblement vivant. L’auteur nous embarque dans son Québec, au grès des souvenirs de ses protagonistes.

D’abord, Aller aux fraises, où l’on apprend qu’entrer dans l’âge adulte n’est pas toujours facile. l’été, les adolescents font la fête sans s’inquiéter des lendemains. C’est le dernier été chez son père pour celui qui part habiter à Thetford Mines avec sa mère pour y poursuivre ses études. À dix-sept ans, les conséquences de ses actes n’apparaissent pas dans toute leur réalité. Mais quitter l’enfance n’est pas seulement refermer la porte de la maison familiale.



Cendres, ou comment se noyer dans l’alcool. Les souvenirs du père alimentent les légendes du fils. A Saint-Basile la vie n’est pas facile, il gèle fort et les buveurs de bière font les beaux jours de la taverne du coin. Mais le foie ne suit pas toujours. Lorsqu’un copain décède, il faut respecter les promesses qui lui ont été faites, y compris s’il faut affronter l’hiver.



Thetford Mines, une ville minière où l’on retrouve le protagoniste d’aller aux fraises un an après. C’était aussi la Californie locale jusqu’à l’interdiction de l’amiante dans les années 80. Sa blonde étant à Québec, il fait le chemin inverse à celui de ses dix-sept ans plusieurs fois par mois, par tous les temps. Jusqu’à cet onirique parcours lors d’une mémorable tempête de neige. Parce qu’à dix-huit ans, tout est possible !

J’ai aimé découvrir ces aventures qui sentent bon la neige et le frimas, qui disent l’amitié, l’amour d’un père pour son fils, le temps qui passe, l’adolescence qui s’efface pour laisser la place à l’âge adulte, celui de tous les chagrins, mais aussi celui de tous les espoirs. De ces longues routes vers demain que l’on emprunte parfois à contre cœur, mais qui font de vous ce que vous êtes.



chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/02/05/aller-aux-fraises-eric-plamondon/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Aller aux fraises

L’idée de transmission gravite autour de l’ensemble de ce recueil. Les histoires en héritage, une manière de cultiver et entretenir les mythologies familiales de générations en générations mais aussi d’apprendre d’elles. Des pages chaleureuses suaves de nostalgie heureuse, pour emprunter à Amélie Nothomb, à partager avec ses proches.(...)





Découvrez l'intégralité de notre chronique sur notre site : https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/03/28/aller-aux-fraises-eric-plamandon/




Lien : https://proprosemagazine.wor..
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Aller aux fraises

« Qu'est-ce que vieillir ? » Voilà une bien grande question que pose Éric Plamondon dans son tout nouveau recueil de nouvelles, Aller aux fraises.
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Aller aux fraises



Eric Plamondon évoque l’année de ses dix-sept ans. Les virées avec les copains. Les saouleries à la bière. Glander. Regarder le soleil se coucher. Embrasser sa petite amie. Célébrer la fin du lycée avec tous ses potes, ce moment où l’on sait bien que chacun va partir étudier de son côté, faire sa vie. Partir étudier dans une autre région du Québec, un endroit autrefois prospère désormais complètement sinistré. Quel que soit le temps, faire le trajet tous les week-ends ou presque pour retrouver sa blonde. Se remémorer la vie à Saint Basile racontée par son père, celle de gens simples qui n’avaient d’autre horizon à la fin de la journée de travail que le bar où l’on ne dessoulait jamais et sa table de billard. L’auteur partage ses émotions avec pudeur sur une bande-son tout droit sortie des cassettes de son auto-radio. Tous ces moments sans importance mis bout à bout et qui constituent une adolescence évanouie, ce moment où l’on croit qu’être parti de chez ses parents va procurer enfin la liberté.



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Aller aux fraises

Petit recueil, moins de 100 pages de prose, trois nouvelles à saveur autobiographique où il ne sera pas vraiment question de petits fruits rouges.



Un premier texte raconte les beuveries et les frasques d’adolescents qui terminent leur secondaire. On y trouve les virées avec les copains, les premières amours et les relations avec son père chez qui le jeune homme habite.



Le second texte raconte le patelin d’origine de son père, la table de billard et les cuites mémorables de héros du village dans les années 60.



Pour la troisième partie, l’auteur habite chez sa mère à Thetford Mines pour fréquenter le Cégep. Il raconte un peu l’histoire de cette ville de l’amiante et revient sur le divorce de ses parents. C’est aussi le passage à l’âge adulte, le cap des dix-huit ans et le plaisir de posséder sa première voiture.



Une écriture vive, qui a du rythme et qui raconte avec brio des étapes du cheminement vers l’âge adulte.



(Malgré ses qualités, c’est le genre de récit que j’ai du mal à apprécier. Quand quelqu’un raconte joyeusement comment il a conduit son auto en état d’ébriété, je ne peux pas m’empêcher d’éprouver un certain malaise. Chaque année, des jeunes se tuent à cause de ce genre d’imprudence, ou blessent des innocents qui ont le malheur de croiser leur route. Est-ce que je peux vraiment trouver ça drôle?…)

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