AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Expert littérature italienne

Cet insigne distingue tous les amoureux d'Italie : culture, littérature, histoire, actualité, pour des experts en dolce vita.
Non classéDécouvrez tous les insignes
Les meilleurs   Dernières critiques
ELP

Ce long (500p.) roman de 2023 appartient à la saga de Rocco Schiavone , le mauvais garçon du Trastevere devenu policier et exilé dans le Val d’Aoste . Le roman suit les règles du « giallo » , mêlant plusieurs enquêtes : le meurtre d’un mari violent près de la frontière suisse et deux attentats (un incendie criminel et un meurtre par lettre piégée ) revendiqués dans un premier temps par l’ELP (L’Esercito di Liberazione del Planeta) un groupuscule écolo jusque là cantonné dans des actions non violentes . Rien ne sera simple car le vice questeur devra aller au-delà des apparences pour dénicher les coupables .Pour cela il aura besoin de son équipe de policiers mais aussi des ses amis d’enfance du milieu. Outre l’habileté du récit policier , l’ouvrage tire son attractivité de la psychologie particulière du personnage principal , sorte d’ours dépressif au sale caractère et à la nuque raide face à la hiérarchie , mais aussi des histoires personnelles des seconds rôles . Les dialogues sont savoureux et pleins d’humour. Un excellent roman. (Pas encore traduit en français)
Commenter  J’apprécie          30
Les huit montagnes

« J'observais l'alpage et l'étrange contraste entre la désolation des choses humaines et la vigueur du printemps »

Quand un homme met ses tripes dans ses mots comme Paulo Cognetti, je reste muette. C'est lui, sur la couverture et vous le reconnaîtrez dans ce roman. L'émotion affleure à chaque page. Que pourrais-je dire ? Je n'ai pas le silence qui parle comme celui des montagnards. Hommes des roches noires, de la neige vierge, aux âmes fidèles et purifiées le long des sentiers.

« J'emporte avec moi le souvenir de ces journées de marche comme le plus beau des refuges. »
Commenter  J’apprécie          210
37° centigrades

Une nouvelle fois, la collection « Dyschroniques » du Passager Clandestin exhume un texte très intéressant. Si la plupart des œuvres, nouvelles et romans, de Lino Aldani ont bénéficié d’une traduction française, cet auteur reste méconnu. Ce « 37° centigrades » ne peut que le faire regretter.



L’accroche de la 4ème de couverture dit ceci : « En 1963, Lino Aldani imagine une société obsédée par le risque sanitaire ». Ce résumé est juste mais très limitatif. Ce thème est en effet abordé dans la nouvelle mais il ne faudrait pas la réduire à cela. « 37° centigrades » est un texte riche qui, en quelques pages, aborde plusieurs sujets. Le thème de l’obsession du contrôle sanitaire, s’il est abordé, n’est que secondaire selon moi. Le texte aborde en 1er lieu le sujet de la protection sociale et comment ce qui part d’une bonne intention peut être dévoyé par le système capitaliste.

Le récit prend place dans une société où la couverture médicale est conditionnée par le fait d’adhérer à la CMG en payant chaque mois. Dès lors, le citoyen affilié doit subir de nombreux contrôles visant à vérifier que son mode de vie correspond aux préconisations sanitaires de la toute puissante CMG. Le héros, Nico, ne supporte plus ce système qui le prive de son libre choix et lui coûte trop cher selon lui. Il faut dire qu’il veut acheter une voiture et n’étant jamais malade il trouve injuste de devoir payer pour les autres. L’individualisme, l’égoïsme et la superficialité de Nico seront punis. Aldani, homme de gauche, dénonce donc clairement l’individualisme forcené et rappelle le bien-fondé du principe de solidarité. Mais, il montre aussi comment ce principe salutaire peut être pourri par le système basé sur la toute-puissance de l’argent. Le personnage le plus passionnant, et sans doute alter-ego de l’auteur, est le Professeur Crescenzo. Celui-ci, dans un passage saisissant fait la démonstration de la façon dont la cupidité des plus nantis pervertit une bonne idée. Finalement, l’obsession sanitaire et les privations de liberté qui en résultent, découle de cet appât du gain. Je trouve ce propos infiniment plus riche que celui annoncé sur la 4ème de couverture. Le Passager Clandestin ayant publié ce texte en 2020, j’ai l’impression qu’ils ont voulu surfer sur le contexte de la pandémie de covid avec cette accroche réductrice, pensant que ce serait vendeur. C’est bien dommage de limiter ainsi la portée de ce texte.



Le petit dossier qui suit la nouvelle n’est pas vraiment une réussite. A vrai dire, il m’a même semblée un peu bâclé. Ceci dit, l’essentiel reste la nouvelle en elle-même et celle-ci vaut vraiment le détour.

Commenter  J’apprécie          230
L'ourse qui danse

🐻‍❄️Chronique🐻‍❄️



L’ourse qui danse

Simonetta Greggio





J’intercède. J’intercède pour l’ourse qui danse. Je lui cède la joie, la beauté, les confins. J’intercède pour la nature, l’ourse, la vie. J’interagis avec leurs légendes, leurs survies, leurs droits. J’intercède pour cette ourse polaire, et j’ai l’espoir que cette prière venue du fond des âges du futur ou passés, viendra vous toucher aujourd’hui. Il y a urgence. Il y aura urgence. Il y avait urgence. Il y avait urgence même, mais l’homme blanc, dévoreur de territoires, a volé ceux des Inuits. Il y avait urgence, mais du fin fond du froid, personne n’a vu le carnage. L’effet miroir est trop aveuglant. Mais maintenant, il y a urgence. Il y aura urgence. Urgence climatique. Urgence de réparation. Urgence de préservation. La banquise se meurt, et son système écolo-politiquo-sociologique est à l’agonie. La biodiversité est en voie de disparition. Et les ursus maritimus se raréfient dans le paysage. La mort arrive. Les virus aussi. La perte du tout est imminente.

Si le savoir ancestral se perd, la langue aussi. Pourtant, leurs mots sont si beaux, si poétiques. A force d’arrachements, le peuple inuit perd son lien avec les esprits, la nature, la vie. Alors qu’il aurait tant à nous apprendre. Mais encore faut-il regarder dans le miroir…Encore faut-il le courage de comprendre que les tuer, eux, c’est nous tuer, nous. Un reflet que nous ne sommes pas prêts à réfléchir.

Et pourtant, grâce à cette histoire de renaissance, Simonetta Greggio, renoue un lien. Le lien ténu entre homme-nature, le lien entre homme-fauve, le lien homme et grands espaces. Une invitation au chamanisme, mais pas seulement: une redécouverte avec le Vivant. Une quête initiatique qui fleure bon l’aurore boréale et la tanière de l’ourse. En effet, l’Inuit, scindé en deux par l’Histoire, en rencontrant l’ourse, va réapprendre la nécessité de l’humilité, de la réconciliation, de la bienveillance. Il va ré-mesurer l’état de vulnérabilité, de maîtrise, de l’implacable. Et trouver la voie d’un porte-parole de sa communauté de par le monde…

Entre le conte et le récit engagé, le sauvage délivre ses problématiques et c’est bouleversant. Le cri est puissant. Le requiem harmonieux et déchirant. L’ourse et l’Inuit ont une peine que j’ai décidé de serrer dans mon cœur. Comme la terre, moi aussi, j’ai pleuré tout ce que j’avais. Noire est la nuit qu’il m’est restée. Mais les étoiles de la Grande et Petite Ourse continuent de briller, dans mon ciel. Et j’intercède pour elles. Elles, qui dansent dans mes yeux, pour ne plus jamais s’en revenir, éteintes. Je veux les voir libres, entre nos deux mondes…Et si je vous dis, que j’ai lu et adoré L’ourse qui danse, est-ce que vous intercéderez aussi en sa faveur?
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          190
La librairie sur la colline

Dans la province de Lucques en Italie, il existe une librairie extraordinaire. Située sur une colline avec une vue imprenable, entourée d’un jardin de roses et de pivoines, la librairie Sopra la Penna est l’antre d’Alba Donati. Habituée à une vie trépidante citadine où en tant que poétesse et critique littéraire elle rencontre des auteurs internationaux, elle décide de retourner à Lucignana, le village toscan où elle est née, 200 habitants, et d’y monter une librairie.



Ce livre est le journal d’une aventure, entre un incendie et le confinement de la pandémie COVID, la librairie devient le poumon d’un territoire, un refuge pour les habitants, une destination touristique littéraire. On s’y retrouve, on y savoure une tasse de thé, on y trouve du réconfort et Alba s’occupe de dénicher la lecture parfaite pour chacun (de préférence écrite par une femme). L’amour d’Alba pour la littérature éclaire tout le livre avec pour chaque entrée la liste des livres vendus dans la journée. De quoi alimenter une très longue liste d’achats futurs.



Plaidoyer pour la librairie indépendante, célébration de la lecture mais également d’un bout de terre, de ses habitants et des femmes qui transmettent la mémoire, « La librairie sur la colline » est un délicieux moment, un livre un peu à part, comme une respiration qu’il fait bon s’accorder.
Commenter  J’apprécie          90
Eva dort

Qui peut imaginer la souffrance d'un peuple frontalier qui, du jour au lendemain, par la folie de la guerre, doit être assimilé à un côté de la frontière ?

Sans préparation aucune, ne parlant pas la même langue, cohabitant de loin et dans la défiance avec des italiens du sud que rien ne peut rapprocher de ces Allemands devenus Italiens.

L'histoire de Haut Adige est aussi captivante et instructive que celui d'une gamine trop tôt mère qui va gagner sa liberté au mépris de l'hostilité de la société.

La destinée de cette mère et de cette fille traverse l'histoire d'après-guerre jusqu'à aujourd'hui, magnifiquement écrit, émouvant sans jamais de pathos, encore une superbe histoire de femmes.
Commenter  J’apprécie          100
Dépouillée et autres histoires

Le recueil de Dario Franceschini (2017) comprend une vingtaine de très courtes nouvelles. Le titre fait référence au premier récit mettant en scène un écrivain colombien qui trouve l'inspiration dans une chambre d'hôtel de la brumeuse plaine du Pô, vide depuis plus de 40 ans. Il s’agit plus d’esquisses que de nouvelles à proprement parler. Elles n’ont pas de titre. Chaque histoire est comme suspendue et c’est au lecteur d’imaginer la suite. Elles se déroulent généralement dans des lieux paumés d’Emilie-Romagne à différentes époques. Les situations sont insolites, les personnages plutôt farfelus et le point de vue décalé.

En 1950 un certain Bruno Guarelli qui vit dans un trou paumé depuis la guerre reçoit un énorme colis qui bouleversera sa vie. L’une de mes préférées met en scène un magistrat qui, lors d'un discours inaugural interminable, est enveloppé peu à peu dans la toile qu'une araignée tisse autour de lui. Une autre montre un personnage observant ses contemporains à travers des interstices de toutes sortes. Il tombe amoureux d’une femme aperçue dans l'espace vide entre deux sièges de train. Une autre présente un très vieil homme riche qui, après une vie bien remplie, décide soudain d'avoir un fils. Il appelle alors la gouvernante et lui ordonne d'acheter du Viagra.

J’ai plutôt bien aimé et je suivrai cet auteur italien (né en 1958) avec intérêt.

Commenter  J’apprécie          3612
L'avant-scène théâtre, N°333

CE SOIR ON IMPROVISE de Luigi Pirandello, adaptation de Michel Arnaud



Après Comme ci (ou comme ça) et Six Personnages en quête d'auteur, cette pièce achève une sorte de trilogie sur le théâtre dans le théâtre. Deux fictions s'entremêlent : celle d'une pièce sur un drame de la jalousie en Sicile, et celle d'un metteur en scène qui crée une pièce sur ce thème mais toute en improvisation, sauf qu'il intervient à tout bout de champ et que les acteurs ne se laissent pas faire ! En parallèle de l'histoire qui se déroule, le lecteur et le spectateur sont appelés à s'interroger sur les mécanismes de la création théâtrale, démontés ici jusqu'à l'os, et sur le métier d'acteur. Pirandello nous fait douter du réel, et finalement se sert de l'illusion théâtrale pour élaborer sous nos yeux une fiction dramatique crédible. On s'amuse bien, il y a même des scènes qui se déroulent pendant l'entracte, l'une sur la scène avec le changement des décors, et quatre autres, simultanées, au foyer du théâtre. Sans compter une scène où les acteurs sont dans une loge et regardent sur la scène la projection de la fin du premier acte d'un opéra.

Cette pièce est un petit régal.
Commenter  J’apprécie          210
La stratégie du lézard

Un vieux monsieur sénile disparait d’une maison de retraite, le maire de Parme part bronzer sur les pistes de ski au moment où la justice enquête sur la corruption de ses adjoints, un téléphone portable égaré sonne dans la nuit. Trois situations qui semblent n'avoir rien en commun, mais le commissaire Soneri avec son intuition ne va pas en rester là. Il cherche le lézard, cet animal qui trompe astucieusement les prédateurs en laissant délibérément sa queue derrière lui pour mieux leur échapper.



C’est toujours un bonheur de retrouver Soneri. Plus désenchanté que jamais, plus lucide que jamais, cet opus est au-delà du simple roman policier une sorte de « j’accuse » par lequel Valerio Varesi s’insurge contre le pouvoir corrompu, contre la politique spectacle, contre les infiltrations mafieuses dans toutes les strates de la société italienne, contre la morale bafouée. Des thèmes souvent abordés dans les tomes précédents mais qui ici sont au cœur de l’intrigue.



Dans cette merveilleuse série, peu d'action. Accompagner Soneri dans ses enquêtes, c’est plutôt une lente et longue promenade dans Parme, à travers ses rues, le long de son fleuve, dans ses restaurants. C’est plonger dans une ambiance, suivre les méandres des réflexions de l’inspecteur, goûter à la langueur et à la mélancolie.



Si les considérations politiques et l’idéalisme ne vous filent pas des boutons, vous devez absolument céder à la tentation Varesi.

Commenter  J’apprécie          80
Suburra

Rome, années Berlusconi, juste avant la chute.



La Ville Eternelle est à la merci de Samouraï, ex-leader fasciste reconverti dans la grande criminalité. Il met la dernière main à un gigantesque projet immobilier qui aura pour effet de bétonner tout le territoire compris entre Rome et Ostie, sous couvert d'un philanthropique programme de développement de logements sociaux. le projet est pour l'heure top secret, puisqu'il faut d'abord trouver de quoi corrompre (ce ne sera pas trop difficile) les politiciens qui le voteront bientôt. Il faut aussi éliminer les autres obstacles, à savoir la concurrence, et pour cela, quoi de plus judicieux que de s'associer avec ses ennemis, en les « intéressant » au projet et garantir ainsi sa sécurité. Samouraï est donc sur le point de réaliser une union sacrée entre les différents mouvements mafieux oeuvrant à Rome, en ce compris (oups) la Banque du Vatican. Une belle brochette de riches pécheurs au service du Dieu Argent.



Mais ce beau projet pourrait bien capoter, parce que dans le camp des Gentils, Marco Malatesta, incorruptible chef d'une unité d'élite des carabiniers, a flairé que quelque chose d'énorme mijotait dans le chaudron des Méchants, et s'est donc mis en devoir de déjouer le plan, avec l'aide de sa belle collègue, d'un jeune procureur, et d'Alice, altermondialiste n'ayant pas froid aux yeux.



Crime, luxe, drogue, argent, prostitution, élites politiques et religieuses, hauts fonctionnaires, tous et tout sont inextricablement entremêlés dans des relations de domination, de chantage et de corruption.



On pourrait dire que les personnages de ce roman nerveux et haletant sont stéréotypées, et que toute cette histoire est trop énorme pour être vraisemblable. Et pourtant, c'est là le plus effarant, il paraît que tout cela est très réaliste et même carrément inspiré de la réalité.



Pauvre Rome, splendide déchue. Et combien d'autres, comme elle, corrompues jusqu'à L ADN ? C'est quoi, ce monde ?
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          480
La Félicité du loup

Je n’aime pas la montagne, du moins pas comme ces passionnés qui ne rêvent que de cordées, de glaciers, de refuges. Disons que je trouve ses paysages magnifiques, mais c’est tout.

Bref, ce n’est pas auprès de moi qu’il faut chercher un avis circonstancié, étayé de mille exemples, sur ce roman.



Ce mont Rose à deux heures de Milan abrite un vieux village avec un petit restaurant, « le festin de Babette ». C’est là que les touristes, les travailleurs du bois, les gens du village se rassemblent pour boire un coup et manger. C’est là que Fausto rencontrera Silvia et qu’ils commenceront à s’aimer. Ils sont en quête d’une autre vie, sûrement en montagne, pour Fausto, peut-être aussi pour Silvia. Le roman commence au printemps et se termine en automne. Au fil des saisons, la nature change, les hommes s’adaptent, à tout.



Je me suis passablement ennuyée, avouons-le. Je reconnais que l’auteur, dont j’avais lu « Les huit montagnes », transcrit de bien belle manière les paysages changeants de cette montagne ainsi que les comportements des gens, mais pour moi ça ne suffit pas. Il m’a manqué ce petit plus qui fait que je reste accrochée. Pas à la paroi, bien sûr...

Commenter  J’apprécie          315
La stratégie du lézard

Quel plaisir de retrouver le commissaire Soneri et la ville de Parme, ses trafiques, ses politiciens, sa station de ski de la Paganella.



J’ai aimé ce maire de Parme qui part au ski au moment où l’équipe municipale est sous le coup d’une enquête.



J’ai aimé les trois enquêtes croisées : celle de la disparition du maire ; celle de la personne âgée morte sur l’escalier extérieur de sa résidence pour seniors ; celle du trafic de drogue qui utilise les chiens comme convoyeurs.



J’ai adoré le nom de la société funéraire : L’Éternelle.



J’ai aimé le peintre que croise Soneri et qui peint la nuit de faux tableaux. Même si la présence d’un homme politique influent dans son salon m’a paru factice. Mais il fallait que Soneri le rencontre.



L’occasion pour l’auteur de nous parler d’art.



Mais ce petit bémol est racheté par la présence de l’adjoint Juvara et des bonnes tables et bonnes bouteilles de la région.



Sans oublier le brouillard, sans qui une enquête de Soneri ne serait plus une enquête de Soneri. Et dans cet opus, en plus du brouillard, nous avons la nuit qui joue elle aussi un rôle dans l’enquête.



Car dans ce roman, tout est question de contexte, le commissaire ne cesse de le rappeler.



Quelques citations :



Depuis Duchamp, seule l’idée compte, pas l’objet qu’on a fabriqué. p.77



Les délinquants défient la loi, les politiques se croient au-dessus. p.121



Plutôt que la politique, le spectacle de la politique. Plutôt que des politiciens, des acteurs. (…) Il nous faut un acteur qui sache bien jouer son rôle. Et tout devient pur boniment. p.155



… et la fausse opposition de gauche avait aussi sa place dans les mises en scène des conseils municipaux. p.199



L’image que je retiendrai :



Celle de la fameuse stratégie du lézard qui laisse sa queue à son prédateur pour mieux lui échapper.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-s..
Commenter  J’apprécie          80
Comment obtenir cet insigne?
    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

{* *}