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Au boulot !
Liste créée par Eric75 le 27/05/2015
12 livres. Thèmes et genres : travail , entreprise , Organisation du travail , rtt

Beaucoup d'essais, déjà assez anciens pour certains, parlent de la réduction du temps de travail et de la civilisation des loisirs. Cette liste est l'occasion de les redécouvrir...



1. L'Allergie au travail
Jean Rousselet
4.00★ (22)

Pourquoi travailler ? Pour obéir aux lois de la politique, de la religion et de la morale ? Pour dominer la nature, préparer son salut en se faire en faisant "? Pourquoi pas, simplement, travailler pour vivre? En grand nombre les jeunes refusent cette sacralisation du travail dont notre culture occidentale est tellement pénétrée qu'elle y voit le meilleur ciment des sociétés et le principal facteur d'épanouissement personnel. Pour eux, il n'est déjà plus qu'une activité parmi d'autres, dépouillée de toute valeur transcendante. Un peu plus timidement, les aînés commencent aussi à s'en détourner pour lui préférer d'autres horizons et d'autres modèles de réussite. La qualité de la vie l'emporte sur celle des tâches et des responsabilités. Pourquoi ce refus profond?
2. Éloge de l'oisiveté
Bertrand Russell
3.94★ (559)

Les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l'aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place, le surmenage pour les uns et la misère pour les autres: en cela, nous nous sommes montrés bien bêtes, mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.
3. Le Droit à la paresse
Paul Lafargue
3.90★ (1093)

Et si Le Droit à la paresse était beaucoup plus qu'un pamphlet superbement écrit ? S'il contenait une compréhension essentielle de la transformation nécessaire et actuelle de nos sociétés à travers la nature même du travail productif ? Oui, la paresse est la mère de toutes les vertus, car elle est ce par quoi l'homme cherche à économiser ses forces, à surmonter ses déceptions. C'est elle qui lui fait inventer des organisations sociales, révolutionner des techniques, imaginer des cultures. Cela, toutes les idéologies de la performance, de la réussite individuelle ou du productivisme ne parviendront jamais à l'effacer.
4. Bonjour paresse : De l'art et la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise
Corinne Maier
2.96★ (279)

Le travail, c'est pas la fête. Contre le raffarinesque « La France doit se remettre au travail », Corinne Maier pousse son cri du 1er mai : Vive la paresse, un ephlet (essai-pamphlet) spécial sinistrose, à usage thérapeutique. Bonjour paresse est là pour dire enfin la vérité : la grande entreprise, personne n'y croit plus. La foi nous a quittés, nous autres naguère chevaliers combattants de l'Ordre de la Firme. À présent les cadres moyens, petits boulons dans une machine jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde à la fin du mois. Mais alors, que faire ? Rien surtout ! Affirme ce livre. Soyons individualistes et inefficaces en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle société advienne où chacun cultivera essentiellement son jardin et conservera un à-côté accessoire dans une grande structure, histoire de survivre quand même...
5. Travailler deux heures par jour
Adret
4.00★ (42)

Remuer des paperasses toute la journée. Un travail complètement crétin. Physiquement, on est épuisé. Nerveusement, on est bouffé » ... « 48 heures par semaine en 3 x 8, tu es tellement crevé que l'autre, tu arrives à l'oublier. La vie sexuelle, ça devient de la masturbation »... « Si au lieu de produire pour le profit, on produisait pour les besoins des gens »... Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond »... Travailler seulement deux heures par jour pour satisfaire les besoins indispensables de la vie collective et disposer du reste du temps en travail libre, en loisirs, en créativité, etc. Un rêve? Peut-être. En tout cas, une utopie féconde qui permet à chacun de prendre du recul, de s'interroger sur le sens pro-fond de son travail.
6. Vers une civilisation du loisir ?
Joffre Dumazedier
3.12★ (35)

Vers une civilisation du loisir ? Phénomène central de notre civilisation, le loisir des masses est en relation, manifeste ou cachée, avec tous les éléments de la vie quotidienne : travail, vie familiale, sociale, politique, culturelle. Analysant l'ambiguïté actuelle du loisir vécu, Joffre Dumazedier en précise les trois fonctions majeures : délassement, divertissement et libre développement. Mais il place aussi le loisir dans la perspective d'une Démocratie culturelle qui exige une politique globale de l'éducation, de l'information, un nouvel humanisme.
7. Temps de travail, temps de vivre
Paul Sivadon
Temps de vivre et temps de travail sont en crise. Le temps physique, linéaire, irréversible, quantitatif et le temps humain, souple, qualitatif, diffèrent. Le temps-cadre des groupes, des sociétés, du travail, et le temps à soi, ne coïncident pas toujours. Le temps éclaté des tâches parcellaires est autre que le temps traditionnel de l'écoulement des saisons, des jours, des heures,... Temps plaqué sur le temps physique. Les temps de l'ère industrielle du début du siècle datent déjà... L'homme et les institutions, le travail et les loisirs, suscitent des temporalités multiples. L'heure n'est plus à un simple rapport d'adaptation individu et environnement. Si l'homme pour subsister a dû nécessairement s'accorder avec les temps de travail, il doit aussi produire son temps à lui, pour exister et préserver sa liberté personnelle. Les souffrances du temps mal vécu, du temps mal harmonisé, des temps en discorde, se retrouvent dans certaines névroses, ces formes psychopathologiques de l'exister. D'autres éclairages : psychologiques, psychosociaux, sociologiques, selon les données de la psychologie et de la psychopathologie du travail, ouvrent vers une perspective anthropologique des temporalités.
8. Manifeste contre le travail
Förderverein Krisis
3.91★ (97)

Il y a cent cinquante ans, Marx affirmait la nécessaire sortie du capitalisme par le moyen de la lutte de classes. Cent vingt ans plus tard, l'Internationale situationniste élargit la définition du prolétariat et met en cause la société capitaliste en tant que société de travail. Aujourd'hui, le Manifeste contre le travail du groupe Krisis reprend la critique là où les situationnistes l'avait arrêtée. Pour Krisis, le capital et le travail ne s'opposent pas le travail est une activité spécifique au capitalisme, il est au c?ur d'un système qui s'auto-reproduit sans fin et fait des hommes la « ressource humaine » de son autoreproduction infinie. Il ne s'agit donc pas de libérer le travail (toute la gauche, y compris Attac, réclame que la création d'emplois cesse d'être entravée par la spéculation), mais de se libérer du travail. Les auteurs de ce manifeste, Robert Kurz, Ernst Lohoff, Norbert Trenkle, appartiennent au groupe et à la revue Krisis (dont le sous-titre est : « Contributions à la critique de la société marchande ») fondés il y a quinze ans en Allemagne.
9. La fin du travail
Jeremy Rifkin
3.82★ (144)

Les deux images de la technologie. La fin du travail. L'" effet de percolation " et les réalités du marché. La troisième révolution industrielle. Le rêve d'un paradis technologique. La troisième révolution industrielle. Par-delà les technologies de pointe. La technologie et l'expérience des Noirs américains. Le grand débat sur l'automatisation. Le postfordisme. Le déclin mondial du travail. Un monde sans paysans. Les cols bleus au vestiaire. Le dernier travailleur du tertiaire. Le prix du progrès. Les gagnants et les perdants du grand jeu high-tech. Requiem pour la classe ouvrière. Le destin des nations. Un monde plus dangereux. L'aube de l'ère postmarchande. Repenser la semaine de travail. Un nouveau contrat social. Renforcer le tiers secteur. Mondialiser l'économie sociale.
10. Travailler, moi ? jamais !
Robert Black
3.54★ (90)

Le maître se délecte de voir l'esclave travailler comme un chien : le temps ainsi approprié non seulement se traduit en profits Mais assure son pouvoir. Temps vendu sous le sceau de la résignation, à jamais perdu pour le plaisir et la connaissance, livré au flicage, à la Monotonie et aux calculs mesquins. C'est cet esclavage, cette barbarie à visage de robot, sans exemple dans le long cheminement de l'humanité, que dénonce Bob Black dans cette diatribe, déjà traduite en sept langues : un pamphlet roboratif confie la misère et les nuisances du salarial, une ébauche de manifeste pour une révolution ludique et, surtout, le cri d'un vivant qui refuse d'être un zombi.
11. Le travail : une valeur en voie de disparition ?
Dominique Méda
3.97★ (106)

Hommes politiques, experts et économistes rivalisent aujourd'hui pour trouver les moyens d'augmenter le volume du travail. Tous semblent tenir pour acquis que l'homme a besoin de travail et que celui-ci non seulement a toujours été mais encore demeurera au fondement de notre organisation sociale. Et si cela était faux ? Si le travail n'était qu'une " invention " récente dont nos sociétés ont ressenti la nécessité dans un contexte historique particulier, une solution datée dont nous pourrions désormais nous passer ? La volonté farouche des pouvoirs établis de " sauver le travail " ne trahit-elle pas la difficulté que nous éprouvons à passer à une autre époque où le travail ne constituerait peut-être plus une valeur centrale ? Cherchant à situer le moment où le travail est devenu un besoin, Dominique Méda tente d'expliquer pourquoi nous avons glorifié l'instrument de notre souffrance et comment le travail a pu être tenu pour l'origine du lien social. Elle dessine alors un ordre des priorités : avant de nous engager dans la recherche des solutions au chômage, nous interroger sur le sens du travail ; avant de présenter des réponses exclusivement économiques à cette question, faire la critique de l'économie elle-même ; à l'heure de mettre en ?uvre des politiques, examiner auparavant les rapports étroits qu'entretiennent l'idéologie du travail et le dépérissement de la politique...
12. 35 HEURES. Le double piège
Pierre Larrouturou
Plus personne, ou presque, ne pense que la loi-cadre sur les 35 heures sera efficace contre le chômage de masse. " 35 heures sans perte de salaire ", le slogan des législatives, se révèle être un piège dangereux, un double piège ... Pourtant, dans certaines conditions, la réduction du temps de travail peut être une arme puissante contre le chômage. Dans ce livre, Pierre Larrouturou apporte la preuve que la semaine de 4 jours (avec une faible perte de salaire) pourrait créer jusqu'à 2 millions d'emplois et offrir à chacun une nouvelle qualité de vie. Il permet à chaque lecteur de comprendre comment cette petite révolution est possible tant au niveau de l'entreprise qu'à celui des finances publiques. En refusant la langue de bois, l'auteur analyse les blocages du CNPF, des syndicats et des responsables politiques qu'il a rencontrés depuis 4 ans... 39, 35 ou 32 heures ? Ce n'est pas une querelle d'experts. C'est de notre avenir et de celui de nos enfants qu'il s'agit. Au-delà même de l'emploi, l'enjeu est de taille : construire l'Europe sociale, moderniser l'éducation et la formation, repenser la démocratie...
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