Il ne me restait plus que trois jours pour critiquer, dans les délais, cet ouvrage que j'ai reçu dans le cadre de la Masse Critique Babelio (que je remercie d'ailleurs, tout comme les éditions Mardaga-GRIP).
C'est bien la première fois que je trouve que le délai est particulièrement court. Pourquoi ? Ce n'est pas en raison de la longueur de cet ouvrage (265 pages qui se lisent très bien). C'est parce que l'auteur,
Jean-Paul Marthoz, se réfère à une multitude de sources. Ma curiosité me pousse à les lire également ou au moins à me renseigner sur elles. Tout cela m'a pris du temps mais ce temps était nécessaire et a été utilisé à bon escient.
Le début de cette étude m'a un peu dérouté car
Jean-Paul Marthoz cite de nombreux auteurs les uns à la suite des autres. Je compatis, c'est particulièrement tentant de faire cela... On m'a fait le même reproche lors de ma rédaction de thèse et je comprends maintenant pourquoi... Assurément, le lecteur est littéralement assommé par ce flot de noms qu'il ne connaît pas forcément. Heureusement, ce défaut se concentre surtout au début du récit.
J'ai été sensible aux faits que l'auteur rend accessibles les termes complexes, du jargon journalistique, ou les termes anglais. Il les explique directement dans le corps du texte ou dans des notes de bas de page.
Le livre, en tant qu'objet, est agréable. La qualité du papier est bonne. le récit est bien structuré, à la fois par le plan de l'auteur, mais aussi par la mise en page (avec des titres, des citations en dans un joli coloris bordeaux).
Le seul bémol sur la structure étant les petits encadrés gris qui sont des cadres d'histoire, de définitions, qui coupent le texte. L'idée est bonne et le contenu est particulièrement pertinent mais la mise en page n'est clairement pas idéal. Elle oblige le lecteur a revenir à la page précédente après avoir conclu la phrase en cours pour lire ce petit encadré.
Pour conclure, je peux dire que j'ai appris beaucoup de choses sur le journalisme de guerre. Je ne partais pas totalement à l'inconnu car j'avais déjà vu un reportage sur
James Nachtwey, célèbre photographe de guerre. Cette étude est complète et se lit aisément. Elle montre la réalité des choses en conservant un point de vue le plus impartial possible. Je félicite et remercie
Jean-Paul Marthoz pour son travail en tant que journaliste et auteur (même si tous deux sont intimement liés).