J'ai été attiré par ce livre car je pensais qu'il allait m'offrir un voyage en plein COEUR de l'Egypte avec une description prépondérante des grandes pyramides et de leurs intérieurs, des montagnes de sables et tous les paysages sublimes spécifiques à ce pays d'Afrique. Mais j'ai été malheureusement déçue de constater que cette description attirante que je désirais, à été repoussée en second plan, devancée par les intrigues amoureuses et familiales des personnages. Je pense que la culture égyptienne n'a été que survolée, pour ainsi dire, pas assez recherchée . Je trouve aussi que les quelques pauvres descriptions proposées sur cette culture ont été dans la majorité plutôt péjoratives. En effet, d'après l'auteur , en tous cas ça m'en a laissée l'impression que les femmes la bas seraient "soumises". de plus l'écrivaine centre énormément sur les conflits qui y règnent. Enfin tout ça pour dire qu'elle souligne beaucoup trop les "défauts" de l'Egypte alors quelle pourrait renforcer ses qualités en décrivant beaucoup plus profondément la culture merveilleuse qui y règne. Et la fin de l'histoire m'a parue aussi pitoyable que décevante. Je trouve qu'elle a été bâclée ou rédigée à la hâte. Malgré tout, j'attribue à ce livre trois étoiles car les intrigues et les personnages ont été peint d'une manière talentueuse et très réaliste. Je me suis prise à éprouver des émotions, allant de la tristesse à la colère. Et je pense qu'un livre qui fait ressentir et un livre qui a su dépeindre à la perfection ses dénouements. Et ça je ne peux pas le nier. En conclusion: J'ai plutôt aimé le livre malgré les descriptions absentes de la culture égyptienne et la fin qui m'a laissé sur ma faim.
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Fin 2020 et début 2021 n'ont pas été faciles en termes de lecture. Entre panne de lecture et boulimie de séries, je voulais de la légèreté, de l'évasion, histoire de commencer doucement.
Passionnée d'égyptologie, Harriet rêve d'évasion alors que la maladie la contraint à rester au lit. Sur les recommandations du médecin de famille, sa mère Louisa consent finalement à un voyage en Egypte, dont le climat chaud et sec pourrait lui être bénéfique. Accompagnées par Yaël, la tante vieille fille et bigote, mère et fille embarquent pour un long périple qui va bouleverser leurs vies à toutes les trois.
Les premiers chapitres semblaient prometteurs:le lecteur fait connaissance avec les personnages, l'auteur installe le décor, fait planer le mystère, et nous offre l'ébauche de trois intrigues en une : tandis que Yaël cherche sa vocation, Harriet tombe sous le charme d'un mystérieux peintre, à travers lequel Louisa voit l'incarnation d'une ancienne vie tourmentée. L'alternance des points de vue nous permet de suivre tour à tour les trois femmes dans leur acclimatation du pays. Pour Harriet, c'est l'espoir d'une nouvelle vie et la réalisation de son rêve de voyage; Louisa a une confrontation douloureuse avec son passé, et Yaël, en accord avec ses valeurs et sa foi, cherche à se rendre utile et aider son prochain.
S'il était assez plaisant de les voir toutes évoluer à leur manière, de vouloir percer le mystère autour de l'énigmatique mais insupportable Eyre Soane et Louisa, hélas, au fil des pages, l'intrigue s'essouffle à travers des longueurs superflues. Bien qu'agréable à certains égards, la lecture a été beaucoup trop longue. Tellement longue que je pense que l'auteur s'en est aperçue et m'a finalement précipitée vers les dernières pages du livre, avec des dénouements insolites et très peu convaincants à mon goût.
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J'ai été attirée par ce livre car il semblait nous promettre : aventure, égyptologie, émancipation féminine, multiculturalisme...Grosse erreur !
Le roman avait pourtant bien commencé, son style fluide et sensoriel nous transportait, le smog Londonien nous prenait à la gorge, le soleil Africain nous réchauffait et nous partagions les douleurs d'Harriet.
Les trois héroïnes étaient intéressantes: une jeune femme passionnée, bien décidée à vivre son rêve quitte à en mourir,une mère courage cachant de lourds secrets et une vieille fille sous-estimée pleine de ressources et de compassion. Malgré des passages un peu longs ou au contraire vite expédiés, l'histoire se développait et le dépaysement était là.
Malheureusement,j'ai été très déçue de la façon dont les différentes intrigues ont été traitées. Certaines sont bâclées, d'autres se terminent en queue de poisson, les dénouements sont faciles ou invraisemblables.. L'egyptologie est vite reléguée au second plan, les intrigues amoureuses et les secrets ayant la priorité. D'ailleurs, je ne me suis toujours pas remise de la destruction gratuite et assumée de vestiges Égyptiens afin de «sauver» la godiche qui réussi à se perdre dans une pyramide... (c'est une blague ?!)
En conclusion : un bon début, un développement hasardeux et une fin vite torchée. Dommage !
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Le destin de trois femmes bascule lors d'un voyage en Egypte. Harriet souffre de gros problèmes respiratoires ce qui pousse sa mère, Louisa à accepter ce voyage qu'elle craint. Sa belle-soeur, Yael les accompagne par sécurité. Entre secrets de famille, découverte de l'amour, actions charitables, tensions politiques, ... chacune va devoir faire face à des épreuves.
Ben ... je n'ai pas accroché! le début m'a plu: l'Egypte, le voyage, les trois personnages principaux qui nous racontent leur histoire à tour de rôle, puis ça part en cacahuète.
On comprend très vite quel est le secret de Louisa. Pourtant l'auteure n'en fait rien. Il ne sera pas dévoilé à sa fille, pas de retrouvailles avec son mari, pas de moments d'émotions, rien. Je n'ai pas aimé le dénouement.
Pareil pour Yael. Qu'est-ce que c'est que cette fin? J'avais aimé son histoire: la vieille fille bigote qui apprend à s'assumer, veut faire le bien, dépasse certains préjugés mais j'ai détesté sa fin.
Pour Harriet, c'est plus mitigé. Son évolution est intéressante à suivre mais là aussi certaines trames de l'histoire ne m'ont pas plu. J'aurais aimé en savoir plus sur le professeur Woolfe. J'ai eu une impression de trop peu.
En résumé, un livre qui s'annonçait sous de bons auspices mais qui s'est révélé assez décevant pas à cause de la forme mais à cause des choix de l'auteure.
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Harriet se pencha pour attraper le livre qu'elle avait posé sous son lit. La reliure en cuir avait la couleur des feuilles d'automne et la texture d'une peau de pêche. Elle s'appuya contre les oreillers, posa le volume en équilibre sur ses genoux et l'ouvrit. Les livres étaient ses remèdes. Ils la maintenaient en vie.
La mer été très agitée; les flots claquaient contre les flancs du navire comme s'ils tentaient d'exprimer une vérité tirée des profondeurs. En l'espace de quelques jours, l'océan été devenu son compagnon, sincère et constant.