La machine à écouter le monde, tome 1

Au-delà de l'histoire steampunk qui en réalité ne fait qu'effleurer le genre, Lionel Cruzille amorce avec ce premier volet une série qui met en lumière la façon dont le monde scientifique et industriel est dirigé avant tout par des intérêts financiers.

Pas de complotisme acharné, loin de là, mais plutôt un second degré subtil et intelligent pour une proposition littéraire agréable, accessible et grand public dans laquelle les lecteurs de tous âges prendront du plaisir.

Nikola Tesla y tient une place très importante et, bien qu'il s'agisse d'une oeuvre de fiction, je devine que Lionel Cruzille a largement puisé dans son autobiographie dont il est aussi l'éditeur pour disséminer ici et là des détails marqués par le sceau de l'exactitude.

Ce tome 1 met en appétit le lecteur pour la suite des aventures de Théophile de Montmorant.

Sa Machine à écouter le Monde fonctionne, elle reçoit des messages très précis. Mais d'où viennent-ils exactement ? D'un émetteur altruiste et visionnaire ? du futur ? D'un autre monde ?

Il me tarde de lire le tome 2 pour avoir la réponse à ces interrogations.

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C'était une très bonne lecture! Avant tout j'ai trouver que la couverture illustre parfaitement l'univers du livre. Nous sommes plonger en plein dans la révolution industrielle du XIX eme siècle. Cette Uchronie soulève des questions de société intéressante à travers le protagoniste. J'ai apprécier la plume de l'auteur ainsi que le personnage d'Armand qui est touchant. le point de vue externe permet de survoler la situation et d'en comprendre tout les rouages! On y retrouve plusieurs figures emblématique du XIXeme et tout cela mélanger à un grand mystère autour de la machine à écouter le monde. Cependant le livre m'a laisser sur ma faim, les pages ont défilés très vite et c'était déjà la fin! Il faudra alors attendre le tome 2 qui semble être très prometteur.

La machine à écouter le monde nous plonge en plein coeur de la révolution industrielle du XIXe siècle. Cette uchronie teintée de steampunk soulève des questions de société qui font écho à notre mode de vie actuel. Les personnages inventés côtoient de grands noms du XIXe siècle et cela rend le roman encore plus intéressant.

Néanmoins, le récit se déroule trop rapidement, pour un premier tome qui pose les rouages d'une série littéraire, c'est court. Il commence à peine à se passer quelque chose qui nous captive que le roman est déjà terminé. Quelle frustration !

La machine à écouter le monde se lit très vite, en un après-midi je l'avais terminé. L'écriture de Lionel Cruzille y est fluide, intéressante mais un peu trop scolaire par moment. Cependant j'ai passé un bon moment de lecture, même si je trouve que l'intrigue a peu avancé entre le début et la fin du roman.
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