J'adore les opérations Masse critique, et je ne remercierai jamais assez Babelio pour leur organisation.
Le plaisir de parcourir la longue liste des propositions, celui de sélectionner le(s) livre(s) souhaité(s), l'attente pleine d'espoir jusqu'au mail annonçant le verdict. Joie ou déception, et si l'on est chanceux, la réception d'un livre, tel un cadeau.
Avec Masse critique, c'est un peu Noël chaque mois. Alors : merci, merci !
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai participé, ni le nombre de belles découvertes faites grâce à ces opérations.
La dernière en date était consacrée à la jeunesse et j'ai choisi ce petit recueil de comptines.
Je remercie les éditions du mercredi pour leur envoi.
J'aime les comptines. Les classiques, mais aussi toutes les variations que l'on peut en faire ; c'est un univers infini.
Ici, quarante comptines nous sont présentées, chacune illustrée sur une double page.
Sans être exceptionnels, les dessins sont plaisants et très colorés.
Le hic, ce sont les textes.
Je me dois d'être honnête : je les ai trouvés, en grande majorité, inintéressants.
Très peu m'ont plu et étaient, à mon avis, dignes d'être publiés.
Pour les autres, je ne comprends pas : des élèves de CM2 peuvent dans cette activité pompeusement baptisée "production d'écrits" en rédiger de meilleures.
La quatrième de couverture nous promet "40 petits poèmes impertinents, pleins d'humour et de fantaisie", promesse non tenue à mon goût.
Amis babéliotes, je vous laisse juges : je mets en citation la comptine qui m'a vraiment fait sourire, et copie ci-dessous celles que j'ai trouvées particulièrement affligeantes.
Un volcan crachait vers le ciel
de la lave et des étincelles.
mais un bug dans son logiciel
lui fit faire des prouts et des rots.
Tous les gamins crièrent « bravo ! »
− Frère Jacques, dormez-vous ?
− Oui, qu'est-ce que vous me voulez ?
− Vous avez des trucs à sonner,
tout le monde attend après vous.
− J'ai sommeil, et je m'en fous !
Je suis allée en Avignon
et j'ai regardé sur le pont :
personne n'y dansait en rond.
Il n'y avait qu'un chien
qui faisait pipi dans un coin.
Commenter  J’apprécie         224
Merci à Babelio et les éditions du mercredi pour l'envoi de ce titre dans le cadre Masse critique.
J'aurai bien écrit un poème pour parler de ce recueil de 40 petits poèmes, plutôt drôles, écrits à la manière des limericks anglais. Mais je n'ai pas ce talent...
Même si les poèmes paraissent faciles et enfantins.
Certains sont plus réussis que d'autres, ils sont tout de même amusants.
Les illustrations sont réalisées avec une inspiration d'anciennes illustrations et de moderne. Un petit rappel de mes lectures enfantines...
J'ai bien aimé cet esprit ludique et impertinent.
Commenter  J’apprécie         90
La balance fredonnait :
− Am stram gram,
kilos, kilos, kilogrammes,
nous allons voir, chère madame,
où sont passés les beignets.
Les bulles, c’est fait par les poissons ou ça mousse sur les savons...
Virginie Dumont et
Michel Boucher :
Frédéric et FrédériqueOlivier BARROT assis sur le banc d'un square, raconte le thème du livre
Frédéric et Frédérique, paru chez
Actes Sud, dont il recommande la lecture.