Au cours des pages, j'ai été de plus en plus consterné par les manières dont la convergence des montées en puissance de la science par la preuve, des politiques de santé ne prenant en compte que les pathologies connues et reconnues (niant de fait les processus évolutifs) et l'extension du lobbying pharmaceutique mais aussi la grande peur de la résistance aux antibiotiques écartent à l'aveugle un certain nombre de maladies infectieuses dont les expressions sont aussi variées que la diversité des individus et des environnements dans lesquels ils vivent.
Et c'est bien l'un des problèmes majeurs rencontrés par certains médecins pour que la maladie soit reconnue. La reconnaissance par les instances de santé n'est en effet pas anodine puisqu'elle permet aux médecins d'être reconnus dans leur spécialité et de favoriser l'émergence de traitements antibiotiques adéquats et remboursés (si ils obtiennent l'autorisation de mise sur le marché ou une dérogation temporaire).
Si les interactions entre traitements, pathologies et patients sont ponctuellement relevés, cet ouvrage est surtout un plaidoyer pour une politique de santé publique réellement ouverte sur la recherche (donc sur l'inconnu ou le peu connu). L'objectif de l'auteur n'est donc pas de rendre compte des mécanismes de la maladie de Lyme comme le ferait un livre de médecine mais de mettre en lumière la manière dont elle a pu être et est encore considérée par le milieu (au sens large) de la santé: décideurs, médecins et même, parfois, patients.
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Un travail phénoménal réalisé par un professeur extraordinaire. Il en existe peu des médecins qui placent l'humain et le malade avant tout. Certains devraient en prendre de la graine. Son combat est admirable et je suis en admiration devant sa force d'esprit. Il a toujours continué dans l'intérêt des malades malgré tout le déni autour de cette maladie. Ce professeur est plein d'humilité alors qu'il aurait de quoi se vanter :) son parcours est honorable. Bravo Professeur et le mot est faible !!!
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Un Excellent livre à conseiller et à avoir dans toutes les bibliothèques. Un grand merci au Pr PERRONNE.
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De quel droit tant de médecins ignares déclarent-ils avec aplomb à leur malade " Les symptômes que vous me décrivez sont impossibles ! ". Certains médecins devraient relire Le Petit Prince de Saint-Exupéry et ces paroles que l'auteur prête au renard. "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."