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EAN : 9782081363106
250 pages
Flammarion (16/09/2015)
4.15/5   272 notes
Résumé :

Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d'hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire

. A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de "faire son devoir" et de briser la loi du silence.

Piment indien rempli de crottes de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 272 notes
Si en lisant ce livre-témoignage vous tombez des nues, alors c'est que vous l'aurez un peu cherché... ou que vous vivez dans une grotte en pays de Gévaudan... ou que vous êtes incarcéré sans accès aux médias. Car oui, Christophe Brusset, ancien cadre du food business, balance et son pavé dans la mare éclabousse tout le système. Mais, enfin, vous et moi ne sommes plus des enfants de coeur, n'est-ce pas, après des décennies de scandales sur les modes de productions intensifs lourds de conséquences pour notre santé, notre environnement et plus encore, pour l'avenir des jeunes générations ?

Cela fait désormais plusieurs années que j'ai laissé entrer la prise de conscience qui frappait à la porte de mon cerveau avec ténacité : oui, on nous empoisonne, oui, les aliments transformés sont nocifs dans leur très grande majorité, oui, on nous ment. C'est qui "on" ? "On" est un con, ou plutôt une bande de cons qui se font un profit monstrueux sur le dos des consommateurs.

La triste vérité est que les industriels ont fait de nous des CONsommateurs mais il ne tient qu'à nous de devenir des consommACTEURS. Enfin, "il ne tient qu'à nous", faut le dire vite car non seulement les pré-requis sont des yeux et un cerveau pour voir et comprendre, mais aussi des sous dans le porte-monnaie pour consommer autrement, et cela n'est pas donné à tout le monde. De plus, il faut savoir s'organiser pour s'approvisionner, surtout quand vous ne vivez pas à la campagne ou quand le marché frais du coin se tient quand vous êtes au boulot.

Pour moi, le principal atout de cet essai est bien sûr de dénoncer (une fois de plus) le food business pour amener chaque consommateur à la prise de conscience que s'il ne change pas ses habitudes de consommation, il se suicide à court, moyen ou long terme, tout en acceptant tacitement de foutre en l'air la planète. Toutefois, l'auteur se garde bien de juger et de culpabiliser le quidam, il a définitivement quitté le côté obscur pour se placer dans le camp des consommateurs. Il conseille et met en garde contre les pièges du marketing et de la publicité. Se nourrir est devenu une croisade... au XXIème siècle ! C'est à peine croyable mais c'est la réalité.

Un mot sur la publicité. Vivant depuis plus de vingt ans sans télévision, j'ai réellement du mal à m'imaginer qu'elle impacte encore mes concitoyens à ce point ; les rares fois où je visionne un spot, chez des amis ou dans un bar, ça me semble tellement criant de mensonge et si outrancier que je me dis qu'il est impossible qu'une personne avec un cerveau se fasse avoir, et pourtant, ça continue à fonctionner, ça en a un petit côté fascinant. C'est sans doute cette fascination qui lobotomise le public et lui fait avaler des couleuvres comme par exemple celle de la pâte à tartiner "riche en noisettes et qui donne tout plein d'énergie pour une journée fantastique". Force alors est de constater que le consommateur ne veut pas voir, c'est exactement ce que dénonce Christophe Brusset. Bien lové dans sa bulle de confort, horrifié à l'idée qu'on puisse lui retirer de la cuillère sa quadruple dose de sucre et de gras, sourd aux preuves de déforestation et aux études sanitaires, le consommateur n'est visiblement pas encore prêt à changer ses habitudes, continuant à faire les choux gras des industriels et des labos pharmaceutiques, et encourageant les lobbies surpuissants. Par contre, il y a des chances pour que ce même consommateur soit atterré et crie au scandale si on lui sert du cheval dans ses lasagnes surgelées.

Plus que jamais, "Vous êtes fous d'avaler ça !" éclaire et électrocute ; un petit bouquin pas cher qui peut changer/sauver votre vie. A mettre entre toutes les mains.
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Je ne sais par où commencer. J'ai appris tellement lors de cette lecture !

Mais je peux vous dire que Christophe Brusset ne mâche pas ses mots, lui qui connaît toutes les ficelles de l'industrie agroalimentaire pour y avoir travaillé pendant 20 ans.
Et il le fait avec beaucoup d'humour et une bonne dose d'ironie. Cela rend la lecture très aisée, d'autant que l'auteur étaie ses propos de cas très concrets.

Alors oui, nous savons tous plus ou moins que l'on se fait avoir sur la marchandise. Mais dans quelle proportion ? les industriels sont-ils les seuls coupables? quid des fournisseurs, des inspecteurs des fraudes, des gouvernements ? Si vous saviez...

Christophe Brusset ne se contente cependant pas d'annoncer la couleur, ce serait trop facile. Il donne toujours des conseils à la fin de chaque chapitre et termine même son livre par un "guide de survie en magasin".

A défaut de partager avec vous les recettes de piment en poudre à base de crottes de rat indien, poils et rats séchés ou de purées de framboises du Chili pourries aux vers blancs, je vais vous donner les principaux conseils de Christophe Brusset :

1- Consommer local, national voir européen, par ordre de préférence. Et surtout ne pas acheter de produits en provenance de Chine (je vous laisse le soin de découvrir pourquoi).
2- Ne pas acheter les 1ers prix car tout se paie, surtout la qualité.
3- Privilégier les grandes marques plutôt que les marques de magasins (voir petit 2).
4- Éviter les poudres et purées car il est plus facile de se débarrasser de produits avariés lorsqu'ils sont réduits en poussières...
5- Contrôler la liste des ingrédients (c'est fou ce que l'on peut y trouver, du vrai charabia de chimiste !).
6- Vérifier les emballages et préférer les pots en verre.
7- Contrôler les dates de péremption et...ne pas s'y fier aveuglément ! Car ce sont les industriels qui les fixent, selon des critères très subjectifs...
8- Se méfier des labels car certains sont tout bonnement inventés par les grandes marques de distribution et n'ont donc aucune valeur.
9- Vérifier l'étiquetage, c'est-à-dire vérifier la provenance des produits (fuir ceux sur lesquels figurent "hors EU").
10- le consommateur doit se prendre en main car, selon l'auteur, c'est lui (ou plutôt son porte-monnaie) qui a le pouvoir !

Origines truquées des produits, recettes frauduleuses, nature du produit tronquée, emballages toxiques... les révélations sont nombreuses (du moins pour moi). Si vous vous intéressez un tant soit peu à votre santé, celle des gens que vous aimez et que vous nourrissez, alors ce livre est fait pour vous !
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OK, on a beau se douter - les scandales arrivant les uns après les autres - que dans l'agro-alimentaire, ce ne sont pas des petits saints, j'ai lu des choses dans ce bouquin qui m'ont fait froid dans le dos. Et renforcée dans ma conviction que mon supermarché et mes fournisseurs bio/locaux/éthiques, etc, je le valais bien !
L'auteur commence par un historique de la nourriture frelatée - ça remonte aux Grecs et aux Romains, pas trop de surprises de ce côté-là. Puis il se présente : il a travaillé pendant plus de 20 ans dans l'industrie agro-alimentaire (ingénieur, acheteur, trader, directeur des achats) en France et ailleurs. Et il nous dit tout.

La véritable origine des produits "français", le ratio poids/emballage, les "additifs alimentaires" contre les "auxiliaires technologiques", le... "jambon", les emballages en carton douteux en contact direct avec les aliments, le relooking, les DLC et DLUO, les champignons bleus, les beignets de légumes tout préparés, les épices en poudre contenant poils, crottes, voire mégots de cigarettes, le miel sans miel, la confiture de fraises qui n'en a que le nom, les produits "épuisés" et la question des épices, les noisettes turques qui deviennent grecques (question de pesticides), le safran qui n'en est pas, les additifs qui "disparaissent", le thé vert chinois aux pesticides et son "immunité économique", les purées/beignets de fruits et de légumes, le recyclage des résidus, le gonflage des produits, les délocalisations, les intoxications alimentaires, la pression de la grande distribution, etc.

"Je pourrais vous parler des vieilles batteries de voiture que l'on retrouvait de temps en temps au fond des fûts pour faire le poids, des substances dont on voyait les traces au microscope mais que l'on n'a jamais réussi à identifier, ou des particules de rouille visibles à l'oeil nu ! Mais c'est tellement moins cher que les clients en redemandent."

N'importe qui ayant lu ça y regardera à deux fois avant de mettre le pied dans un supermarché. Christophe Brusset nous délivre d'ailleurs à la fin un petit guide de survie pour tenter de s'y repérer.

J'ai donné 4.5/5 à ce livre parce qu'il est passionnant par tout ce qu'on y apprend sur la mentalité des gens qui président à notre nourriture et à notre santé - tout le monde n'a pas de magasin bio/local à proximité de chez lui ou un jardin à cultiver ou les moyens d'acheter meilleur, mais plus cher. Et je ne regarderai jamais plus une épice en poudre ou un beignet de légume du même oeil. Evidemment, il est recommandé de bien lire les étiquettes des produits que l'on achète, mais tout ce qui est dans le produit n'est pas forcément mentionné ! Et je ne vous parle même pas des contrôles officiels...
Même si je suis d'accord sur le fond avec C. Brusset, sa petite leçon de morale sur le fait que nous, consommateurs, sommes responsables de ce que nous achetons, venant d'un type qui a contribué pendant 20 ans à ce secteur pourri, ça m'a énervé un peu. D'un autre côté, il aurait pu ne rien dire du tout, soyons juste. Et je ne suis pas d'accord avec lui sur le fait que les produits industriels transformés nous soient absolument nécessaires, la faute en incombant à notre vie trépidante. Mais bref, je vous recommande chaudement cette lecture hautement informative qui nous concerne tous et je concluerai sur cette citation :

"Prenez conscience une fois pour toutes que c'est vous, les consommateurs qui, in fine, avez le pouvoir. C'est vous qui, dans les rayons, décidez d'acheter ou non ce que l'on vous présente. Ce pouvoir, servez-vous en pour faire enfin changer les choses."
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Après avoir été employé par de grandes entreprises agroalimentaires, et s'en être mis plein les poches sur le dos des consommateurs (moins que les dites entreprises mais quand même), Christophe Brusset nous livre quelques ignominies dont seul le pauvre acheteur et mangeur a été, est, et sera encore l'éternelle victime.

Le sous – titre « un guide de survie en magasin » est accrocheur et gonflé, parce que c'est à nous d'apprendre à naviguer dans la jungle alimentaire, au péril de notre santé, plutôt qu'aux industriels de se discipliner.

Donc, si je réfléchis bien, après s'être fait de l'argent sur le dos de la santé des français, il continue en vendant son témoignage. Très fort !

Déjà pas mal au parfum des truanderies en tout genre dans le domaine de l'alimentaire (merci entre autre La Cinq), je n'ai pas appris grand chose des quelques empoisonnements alimentaires en cours : les produits chinois (ah la sauce tomate en boîte !), la moutarde pas tellement de Dijon, les escargots de Lituanie, les herbes plus provençales du tout, les cèpes chinois (les désignations communes d''espèces sont indiquées, pas leur origine géographique), le cassoulet en conserve plus français du tout, les épices aux crottes de souris, la truffe chinoise, le thé pas bio mais plutôt aux pesticides, le miel frelaté, la confiture sans fruits...
et encore, les crevettes et les fruits de mer surgelés bourrés d'antibiotiques, l'imitation de safran, le fromage à l'eau, le poivre avorté (si, si) et d'autres aliments ou additifs qui nous feraient déprimés si on avait pas depuis longtemps décidé de consommer et de s'achalander autrement.

Il faudrait une Elise Lucet dans chaque rayon de la grande distribution. La pauvre…

Le grand mensonge organisé pourra encore longtemps berner
le con… sommateur avec sa food-business et plomber encore plus le trou de la confiance qui s'est instauré entre ces fraudeurs sans éthique ni moralité.

La lecture de ce livre (emprunté !) donne un livre fourre-tout, au ton ironique qui m'a agacée (forcément).

Ce monsieur aurait pu faire un geste, après ses années de terrible service, en reversant ses droits d'auteur à l'équipe de Foodwatch,
association vraiment indépendante de défense des consomm ' acteurs qui nous vient d'Allemagne et qu'il cite (le remord ?).

C'est le seul bon point de ce livre, cette adresse : https://www.foodwatch.org/fr/accueil/

Lien : http://justelire.fr/vous-ete..
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Miel qui n'en est pas, fruits en partie pourris, origan coupé d'autres feuilles, thé plein de pesticides, viande avariée transformée en boulettes, faux safran vendu à pris d'or.... Christophe Brusset a travaillé dans l'alimentaire et il dénonce les arnaques dont nous sommes victimes tous les jours. Les raisons : le profit, mais aussi le laxisme des contrôles dans beaucoup de pays !

A lire absolument et ensuite vous n'achèterez plus ni plat préparé, ni aromates en poudre, ni miel pas cher... Heureusement le livre se termine sur un "guide de survie en magasin" avec des conseils qui permettent de réussir encore à faire ses courses (à peu près) sereinement.
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
-Vous expliquez que ce ne sont pas les dérives de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui vous choquent le plus , mais plutôt ce qui est légal .
-C Brusset : l'utilisation massive des additifs ( il en existe plus de 300 : colorants , épaississants , émulsifiants , stabilisateurs et autres arômes dont certains cancérigènes et responsables de troubles du comportement chez les enfants ) , est intolérable . La plupart sont inutiles et servent à compenser un manque de qualité intrinsèque du produit . La quantité des additifs peut atteindre des taux élevés dans les produits transformés . Pour des croque-monsieur , cela représente près de 5% des ingrédients ! de même l'utilisation en aveugle d' " auxiliaires alimentaires " est scandaleuse . Il s'agit de substances chimiques utilisées dans le processus de fabrication , dont il reste en fin de compte des traces . Ce sont des solvants comme l'hexane , des anti-agglomérants , des anti-mousse , des agents de démoulage , des nitrites ... certains sont connus pour être des allergisants ou nocifs . Les consommateurs ignorent leur présence dans les aliments , et c'est légal , car la réglementation autorise à ne pas les mentionner . Autre aberration : les " produits épuisés " , comme la vanille épuisée , ou le poivre épuisé . Il s'agit en fait de résidus broyés de végétaux dont on a extrait les huiles essentielles , donc tous les arômes . Ces ersatz " naturels " sont présentés comme du poivre , bien que sans saveur , ou utilisés dans des crèmes dessert pour donner l'illusion de la vanille . Il y a aussi le recours massif aux sirops de glucose et de fructose . Alors qu'on les sait impliqués dans les épidémies d'obésité et de diabète qui sévissent aux Etats-Unis et bientôt en Europe , L'industrie continue de les utiliser pour l’appétence artificielle qu'ils provoquent .
Extrait d'un interview de l'auteur paru dans " Alternative santé " de mai 2016
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Bien entendu, "Transformé en France" ne veut pas du tout dire "Origine France", ben non ! Les réalités qui se cachent derrière ces formules confondantes sont très différentes. Un poulet "Origine France", comme un poulet Bresse, c'est une vraie garantie. C'est un produit de qualité, élaboré dans le respect des normes sanitaires les plus draconiennes. Mais c'est cher à produire et les consommateurs sont plutôt radins.
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La standardisation des goûts et la malbouffe sont responsables d'une véritable épidémie mondiale de maladies cardiaques, de cancers, d'obésité, de diabètes et d'allergies. Le nombre de personnes en surpoids dans le monde a explosé, passant de 850 millions en 1980 à plus de deux milliards en 2013, soit pratiquement le tiers de la population mondiale.
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Quand on a un produit à vendre, surtout s'il est de qualité moyenne, voire inférieure, et que la concurrence fait rage, il vaut mieux soigner sa présentation : l'emballage. Ça c'est le travail du marketing, les spécialistes des apparences, les as de la cosmétique et du relooking des produits.
Le proverbe dit que l'habit ne fait pas le moine, et c'est sans doute vrai, mais vous n'imaginez pas le temps que l'on passe, et l'argent que l'on dépense, pour vous faire croire le contraire.
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Le marketing s'efforce d'assurer la cohérence produit-emballage en utilisant certains "codes", plus ou moins fiables. Un emballage rose, c'est un produit pour les femmes ; des gouttes d'eau imprimées sur un sachet plastique, c'est pour un produit frais ; un bocal en verre, c'est pour une conserve haut de gamme ; de la dorure, un produit d'exception ; le noir, c'est premium, le vert, c'est naturel...
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Videos de Christophe Brusset (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Brusset
A l'occasion de « Nos futurs », un événement dédié à la jeunesse à Rennes, une vingtaine d'invités se sont réunis pour partager leur vision d'un monde durable. Des témoignages à retrouver dans ces vidéos « QuizzBox » réalisées par le Monde Campus, en partenariat avec Les Champs Libres. QuizzBox #3 avec : Tom Rial, à la tête d'« Une ferme du Perche » qui défend le maraîchage bio intensif sur petite surface, inspiré de la méthode du québécois Jean-Martin Fortier Christophe Brusset, ancien dirigeant au sein de groupes agroalimentaires, lanceur d'alerte contre la malbouffe, auteur de « Vous êtes fous d'avaler ça! » et « Les imposteurs du bio »
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