Les disparus de Harrow Lake

Grosse déception !!! Alors oui c'est du YA mais j'ai l'impression que les "Chair de poule" de mon enfance me faisaient plus frissonner.

C'est dommage car la base du roman est bonne : Lola se retrouve dans une ville qu'elle ne connaît pas, chez sa grand-mère maternelle qu'elle n'a jamais vu. L'endroit est étrange, de vielles légendes hantent ces lieux dans lesquels, les parents de Lola se sont rencontrés lors du tournage d'un film d'horreur.

L'auteure veut instaurer un climat angoissant où des histoires de monstres et de fantômes se mêlent aux comportements inquiétants des habitants.

Mais c'est looonnnggg..... et l'auteure insiste des détailles qui finalement, n'auront pas d'importance et viennent alourdir le récit.

En fait, j'ai eu l'impression qu'à chaque fois que le rythme s'intensifiait, l'auteure coupait court comme si elle ne voulait pas effrayer son public. Personnellement, je n'ai rien ressenti durant cette lecture, pas le moindre petit frisson.

Je ressors donc frustrée et même le twist final n'a pas su me convaincre. Pour le coup, j'attendais vraiment autre chose.

En bref : je ne qualifierai pas ce roman de thriller ou de roman noir mais il est bien pour quelqu'un voulant lire quelque chose de plus "sombre" mais sans pour autant se faire peur.

Lola la fille, Nolan le père. Entre eux, rien n'est vraiment normal. Il est réalisateur de films d'horreur et elle doit le suivre à peu près partout, dans des endroit où elle n'est que la fille de Nolan. Elle n'a que très peu de souvenir de sa mère qui est partie lorsqu'elle était très jeune, trop jeune. Elle n'en connaît même pas la raison. Pourtant, le jour où elle retrouve son père baignant dans son sang dans leur appartement, elle doit partir chez sa grand-mère maternelle le temps de la convalescence de Nolan. Elle découvre une grand-mère particulière et elle s'installe dans la chambre de sa mère, cette inconnue. le problème n'est pas là, car il se cache, il est plus insidieux, plus sournois, plus terrible. Lola est retournée là où tout a commencé, où ses parents se sont rencontrés, où sa mère a quitté sa famille et où elle a tourné son premier film. Ce film où est elle Petit Oiseau, une héroïne d'horreur qui a demandé à Mister Jitters de faire le ménage. Bien que ça soit un film, ça semble arriver. Des jeunes filles ont disparu et Lola est prête à penser qu'elle aussi perd la tête dans cette environnement un peu trop familier. Les croyances et rumeurs autour de Mister Jitters sont telles qu'elles dépassent tout. Lola va découvrir l'envers du décor de la ville d'Harrow Lake où le temps semble s'être figé au moment du tournage du film. Lola n'a pas de souvenir de sa mère mais ce séjour va lui fournir la possibilité de se souvenir de tout, de sa mère, de son père, de leur relation et bien plus encore. Une histoire qui plonge le lecteur dans un lieu où plane l'ombre de Petit Oiseau, le personnage du film d'horreur. Lola semble être la seule à s'apercevoir de faits étranges. le suspense monte petit à petit et l'horreur plane sur la ville. Ce petit îlot où même le téléphone ne passe pas, mais où les croyances ont la vie dure. La structure du roman est originale, mais le rythme est lent. Même si certains passages auraient pu être un peu écourtés, l'intrigue reste solide et le dénouement bien pensé. Un second roman réussi.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

Il s'agit d'un thriller YA qui frôle par moment le surnaturel sans tomber dedans non plus.

L'histoire est très prenante: on attaque direct avec une interview ou l'on comprend que la personnage principale a disparue, puis on remonte un an plus tôt pour comprendre comment.

Il y a pas mal de scènes de « frissons », voir certaines où j'ai carrément eu la trouille dans mon lit la nuit. Elles sont bien écrites.
Par contre le reste de l'écriture est assez plat mais comme l'intrigue était bonne ça ne m'a pas dérangé.

Le dénouement est très bien trouvé, pas du tout grotesque !
J'ai bien aimé les métaphores présentes par moment pour expliquer le psyché des personnages, c'était assez habile pour un roman YA.

Ce qui fait tout le roman c'est son ambiance glauque, ses décors gris et dénués d'espoir. Je n'ai eu aucun mal à m'imaginer le village perdu resté bloqué dans les années 20. Une belle ambiance dans le genre Stephen King.
Bref, si vous voulez frissonner gentiment il est fait pour vous !

Les disparus de Harrow Lake de Kate Ellis



Lola, fille du célèbre réalisateur de films d'horreur, Nolan Knox et ado pas facile, découvre son père en sang. Il est entre la vie et la mort. Sa mère n'est plus là, depuis des années, disparue sans explication. Elle est confiée à sa grand-mère maternelle qu'elle pense ne pas connaître. Elle arrive à Harrow Lake. Ville où son père a connu sa mère et lui a confié le rôle principal dans un de ses films cultes : Nightjar. L'atmosphère est mystérieuse, dans cette ville, d'autant que des fans du film ont perpétué le tournage en gardant certains décors et en créant un musée. de plus chaque année un festival a lieu et les amateurs se déguisent en personnages du film.

Pour Lola tout est angoissant : sa valise disparaît puis sa grand-mère la confond avec sa mère Lorelei, la maison est vieillotte et enfin des objets ajoutent au stress (les boîtes à chagrin par ex). En parallèle beaucoup de mystère entoure la ville notamment au sujet d'un glissement de terrain en 1928 mais aussi à cause de disparitions inexpliquées qui semblent récurrentes. Lola a le sentiment de distinguer certaines choses : hallucination ou réalité ? Les locaux ne lui facilitent pas la vie et le téléphone peine à rester opérationnel pour prendre des nouvelles de Nolan. 

On me l'avait vendu comme partant dans tous les sens. Je n'ai pas eu ce sentiment. Les scènes décrivent bien l'angoisse latente et montante. Certains passages sont très stressants (ex quand elle plonge sa main sous terre pour ramasser son téléphone dans la forêt). Mais je reconnais que cette partie où Lola se promène dans la ville et les alentours est un peu long. Cependant, ses découvertes qui semblaient ésotériques et qui sont finalement réelles, sont bien amenées. J'ai beaucoup aimé le final. Je regrette juste que toutes les réponses n'y soient pas (certaines disparues. Lola maintenant). 


Je le conseille plutôt à des grands ados de plus de 15 ans ou des jeunes adultes. Non pas parce qu'il fait peur mais parce que la construction de l'histoire est compliquée avec beaucoup de faux-semblants.


Disparition. Mystère. Abus


L'auteur a précédemment publié "Quand tu verras Sadie" qui a eu un certain succès 


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À la suite d'un crime mystérieux, Lola Nox, fille protégée d'un célèbre cinéaste d'horreur, atterrit à Harrow Lake, à la fois la ville natale de sa mère, actrice, et le décor du film le plus emblématique de son père. Lola découvre qu'Harrow Lake est presque un sanctuaire dédié à sa mère, la femme qui l'a abandonnée lorsqu'elle était enfant. Les décors de tournage ont été conservés en l'état et la ville célèbre chaque été lors d'un festival ce classique de l'horreur.
Mais il y a des secrets que sa mère semblait fuir et l'apparition de Lola à Harrow Lake a peut-être réveillé Mister Jitters, le fameux monstre que tous les enfants du coin prétendent avoir vu dans les bois…

La certitude “qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans cette ville”, un film d'horreur culte, des légendes urbaines… ce roman coche beaucoup de cases que j'adore et Harrow Lake s'est révélé un vrai page-turner avec cet effrayant M. Jitters.

Pour autant, je ressors de cette lecture avec des sentiments assez opposés. Autant j'ai adoré l'ambiance et la tension qui se dégageait de cette histoire, autant j'ai trouvé que l'intrigue s'égarait par moment, avec une accumulation de scènes efficaces individuellement, mais peu cohérentes une fois reliées entre elles.
Contrairement à Quand tu verras Sadie de la même autrice qui a su parfaitement osciller sur la frontière thriller/fantastique, Les disparus de Harrow Lake semble beaucoup plus décousu avec de nombreuses scènes horrifiques qui font leur effet mais une enquête très brouillonne.

J'ai trouvé également les personnages trop unidimensionnels. Lola est par certains aspects touchante mais elle est aussi très souvent irritante, avec des conversations internes constantes sur les phrases et les comportements “optimaux”, et surtout une distance virant parfois à la méchanceté avec les autres, même ceux qui veulent l'aider. Ses interactions semblent froides, laissant une empreinte mitigée malgré le charme obscur de Harrow Lake.

En somme, un roman à l'atmosphère réussie mais, à mon goût, trop décousu au niveau de sa narration et son intrigue.