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Les enquêtes de Mary Lester tome 37 sur 61
EAN : 9782916248301
608 pages
Palémon éditions (10/05/2012)
3.79/5   39 notes
Résumé :
Tome 1 : Un double meurtre bien mystérieux vient d'être découvert dans le Finistère Nord. Un homme d'affaires parisien, Louis Sayzé, et sa jeune amie sont retrouvés chacun avec une balle dans le coeur à la Villa des Quatre Venu, une vaste maison isolée au milieu des champs d'artichauts et de choux-fleurs. Immédiatement, il apparaît aux enquêteurs de la gendarmerie nationale que ce double meurtre, lié à une affaire d'espionnage industriel, présente des ramifications ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai lu ce tome dans le train puis le TER qui m'emmenait à Nogent sur Marne – aucun rapport avec ce roman policier breton. Si je le note, c'est pour m'en souvenir quand je relirai cet avis. Je dois dire que ce n'est pas mon préféré de la série.
Le roman nous entraîne dans les terres, avec une victime qui faisait tout autre chose dans la vie que vivre en Bretagne. La villa ? Un lieu de villégiature presque comme un autre. J'ose même dire qu'en dépit du nom des lieux, je ne me suis pas vraiment sentie en Bretagne dans ce roman. Nous avons un double meurtre avec une victime et une victime collatérale, couple pas légitime du tout, pas même un couple d'ailleurs, plutôt un homme qui a loué les services d'une femme. le fond de l'enquête est une affaire d'espionnage qu'il faut résoudre au plus vite. le double meurtre peut presque attendre, et c'est Mary Lester qui est missionnée pour enquêter, avec pour charge de ne pas toucher à l'autre affaire. Les autres plutôt, parce que d'autres enquêtes s'entrecroisent, qui feront rencontrer à Mary une romancière en perte d'inspiration, bien qu'elle ait publié maints romans. Angélique (à l'état civil)/Jeanne (en littérature ) a enfin pu revenir dans son village natal quarante ans après l'avoir quitté, scandale littéraire oblige. A-t-elle été oubliée ? Pas tant que cela, cependant le temps a passé, et Angélique peut presque passer inaperçue, tant elle peut être suspicieuse en ce qui concerne sa vie privée. A ce point-là, ce n'est plus prendre des précautions, c'est presque se prendre pour une agent secret, comme si l'on n'avait pas assez de barbouze dans ce roman. Oui, j'exagère un peu… mais elle aussi !
L'on parle beaucoup, beaucoup dans ce roman, je pense aux longs échanges entre Mary et son supérieur, entre Mary et les autres policiers (oui, nous sommes presque dans une guerre des polices), entre Mary et Angélique, qui pratique la restriction d'information avec brio. Je trouve que cela fait parfois perdre beaucoup de temps à la mise en place de l'intrigue, à l'enquête elle-même. Mais ce n'est que mon point de vue.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Une série qui s'use et confirme hélas la lente dérive réactionnaire de l'héroïne et de l'auteur...

J'ai une longue histoire d'amour avec Mary Lester, l'officier de police bretonne créée par Jean Failler depuis "Les bruines de Lanester" en 1992. Habile, têtue, fine mouche, irrévérencieuse, animée d'un profond sens de la justice, d'un égal mépris des intrigues politiciennes, ce personnage attachant permet aussi une belle immersion, enquête après enquête, dans divers recoins de notre chère Bretagne. Et je retiens notamment toujours avec émotion les ambiances de pêche hauturière à Concarneau ("Marée blanche", n°4) et en haute mer ("Aller simple pour l'enfer", n°12), l'ambiance des Vieilles Charrues à Carhaix ("A l'aube du troisième jour", n°14), les rives de l'Odet ("Les gens de la rivière", n°15), ou encore les Montagnes Noires et le Huelgoat ("La bougresse", n°16, et "Le testament Duchien", n°18), pour citer quelques-unes de mes enquêtes préférées.

Hélas, depuis un certain temps, la situation s'est lourdement dégradée : tout d'abord, même s'il n'est pas évident de renouveler la trame des enquêtes, au bout de plus de 30 volumes, l'auteur n'y parvient visiblement plus... Cette dernière en date, publiée en 2012 (et portant le n°37-38) n'y fait pas exception, et on a distinctement l'impression d'avoir déjà lu cette histoire d'industriel assassiné où les mobiles apparents ne sont pas les bons, et où l'obstination et le rejet des "politiques" de Mary Lester feront merveille.

Encore plus gênant pour moi, si l'enquêtrice était depuis toujours conservatrice et traditionaliste, rejetant gentiment de nombreux "oripeaux de la modernité" dans sa vie personnelle, elle devient peu à peu franchement réactionnaire, de plus en plus moralisatrice, poujadiste et prompte à fustiger tout laxisme social apparent, ce qui finit par donner un drôle de goût au récit... Même les bienvenues piques contre les délires de la DCRI et un nouveau recours (pourtant rarissime) aux possibilités fantastiques offertes par le chat hérité depuis le tome 16 ne parviennent guère à ranimer un roman en bonne voie de décomposition...

Comme il n'y a ici, de plus, aucune nouvelle découverte "géographique" (l'arrière-pays de Morlaix a déjà été fréquenté trois fois par la capitaine...), on obtient in fine le plus mauvais opus de Mary Lester à ce jour, avec un sentiment prononcé de lassitude... Vais-je finir par laisser tomber la blonde enquêtrice longtemps si sympathique ?
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C'est toujours un régal de lire une enquête de Mary Lester.
On visite la Bretagne, on rencontre des gens, de toutes conditions et on sait que la vérité, même si elle n'est pas divulguée à tout le monde, est découverte par cette jeune Bretonne qui aime sa région.
Cette enquête se déroule en deux romans (le tome 1 et le tome 2, ce n'est pas original, mais je suppose que ce format est rendu nécessaire parce que l'éditeur qui utilise un format de poche, mais du papier assez épais ne pourrait pas le faire tenir en un seul volume) Pour la première fois, j'ai acheté ces livres au format numérique et je ne le regrette pas, car je l'ai reçu dans les minutes qui ont suivi ma commande, et c'est plus écologique.
Comme dans beaucoup de ses autres enquêtes Mary Lester est en opposition avec des adversaires qui ne sont pas toujours des voleurs ou des tueurs, même si, au début 2 cadavres sont trouvés dans la villa des 4 vents. Là, ce sont les policiers de la DCRI (les anciens RG) qui l'empêcheront de progresser. Mais, faisons lui confiance.
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Voici la 37e aventure de la capitaine Mary Lester
Mais alors que nous raconte cette "Villa des Quatre Vents"
Dans une villa isolée du pays de Léon, le facteur Auguste Lannurien découvre les corps de Louis Sayze, un homme d'affaires parisien et de sa jeune maîtresse.
"Villa des Quatre Vents" est comme parfois un titre en deux volumes. Ainsi notre auteur prolifique aura tout le temps de développer son intrigue. Surtout qu'ici elle a des implications nationales économiques et politiques.
Aussi notre jeune policière si comme a son habitude va se lancer tête baissée dans cette enquête quelques peu sulfureuse, elle va devoir composer avec les RG et ses gars là ne plaisante pas. Attention les agents des renseignement généraux ne jouent pas dans le même catégorie d'une petite fliquette de province. Mais Mary Lester n'est pas du genre à s'en laisser compter et c'est d'ailleurs aussi pour cela qu'on l'aime.
Bref...Une enquête de Mary Lester dans le nord Finistère que demander de plus pour une amoureuse comme moi de polar breton.
300 petites pages qui se dévore très vite, une intrigue bien ficelée et toujours des personnages hauts en couleurs, le charme opère une nouvelle fois. Et forcément pour connaître le fin mot de l'histoire je vais lire la suite, la 38e enquête d'une de mes policières bretonnes préférées mêm si je sais déjà que je vais avec Mary me retrouver dans la Capitale et que perso je préfère de loin la Bretagne à Paris. Mais bon, pas le choix, je vais la suivre dans sa quête de vérité et sur la trace du ou des meurtriers, allez savoir !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Qu'aimait on dans un Mary Lester?
L'intrigue....maintenant, c'est la Gué guerre des polices encore et toujours...
Les personnages....maintenant, on a l'impression de se retrouver avec une petite vieille qui rabâche ses rancoeurs et ses rancunes sur la vie. C'est plein de lieux communs, de préjugés vite faits et vite dits, de banalités dignes d'un mauvais café du commerce.....
La ballade en Bretagne, le plaisir de découvrir un petit coin où l'on aimerait bien aller faire un petit tour....maintenant, cela pourrait se passer n'importe où, l'atmosphère du lieu nous laisse complètement indifférent....
Il faut savoir ne pas trop tirer sur la corde. Il est peut être difficile de rester créatif après tant d'enquêtes, mais des séries avec des personnages récurants existent qui continuent de nous passionner ....n'est ce pas Mr Mankell, Staalasen ou Me Vargas....
Là c'est vraiment lassant,bon, eh bien, il va falloir se réveiller Mr Failler ou alors je vais vous abandonner à votre train train ennuyeux et rechercher un autre moyen de me promener en Bretagne.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Il y a une douzaine de branleurs qui ont forcé la porte d’un immeuble en vente et qui s’y sont installés avec une meute de chiens. Autant te dire que les riverains sont ravis ! Le préfet ne veut pas se mouiller, le maire ne veut pas le savoir, les services sociaux sont aux petits soins et pourvoient aux besoins de tout ce petit monde. Résultat, ça se saoule la gueule, ça se drogue, ça fout le bordel. Si on me laissait faire…
Il soupira de nouveau.Elle demanda :
— Tu aurais une solution, toi ?
— Et comment ! dit le grand avec conviction. Je prends trois gardiens avec moi, je vire tout le monde, je fais murer les entrées et la cause est entendue.
— Ça serait radical, en effet, admit Mary.
— Trop simple, soupira le grand. Et ça ne coûterait que trois douzaines de parpaings et une journée de maçon.
— Seulement, objecta Mary, on n’aurait pas fini d’entendre gémir les professionnels de la compassion…
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Je ne rigole pas, je constate, fit-elle avec le plus grand sérieux. Les joueurs de foot touchent cent fois ce que gagne un patron d'entreprise, les trafiquants de drogue roulent en carosse et les putes peuves se payer des appartements à trois mille cinq cent euros le mois quand d'honnêtes travailleurs, faute de pouvoir se loger, dorment dans leur bagnoles; Il n'y a pas à dire, on vit une époque où la vertu est récompensée!
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 — Vous comptez me dégrader et me renvoyer à la circulation ? Pour cela il vous faudra me notifier les fautes qui auront motivé cette sanction.
 — J’en trouverai sans peine, croyez-moi ! dit Dervieux, menaçant.
 — Je n’en doute pas, dit-elle avec un mince sourire. Et au besoin, vous saurez les fabriquer. Mais ne doutez pas non plus que je n’aurai aucune peine à les réfuter.
 Les yeux du vieux directeur parvenu au plus haut des grades dans la Police étincelaient. Ceux du capitaine Lester ne clignaient pas le moins du monde. Il crut y lire une lueur vaguement goguenarde et il en frémit. Être ainsi défié par un simple capitaine, et une femme en plus !
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— Je vous l’ai dit, Jeanne est formidablement intelligente. Elle a un flair infaillible pour déceler les points faibles chez ses interlocuteurs et elle s’entend comme personne à les mener par le bout du nez. Son sens de la répartie est redoutable et redouté, elle a un don pour mettre les rieurs de son côté et pour ridiculiser qui ose l’affronter. Il suffit de voir comme les présentateurs d’émissions littéraires la ménagent à la télé.
— N’êtes-vous pas en train de me décrire un comportement de manipulatrice ? 
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Au physique, Auguste Lannurien était un petit homme d’une cinquantaine d’années, maigre, au visage chafouin, qui passait à juste titre pour être l’individu le mieux renseigné du bourg et de ses alentours ; il n’avait guère de véritables amis car ses voisins s’en méfiaient avec quelque raison, pas plus qu’il n’avait d’ennemis affichés. Chacun savait que son pouvoir de nuisance était grand et les gens sages préféraient tirer au large quand ils le croisaient.
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