Nous commençons ce tome dans les vies antérieures de nos trois héros. Eiken (actuellement Atsurô, le mangaka), a disparu, alors, Ryôchin (Actuellment Akira, l'ami amoureux de Astsurô) invente un rite avec Dame Yaï (actuellement Kanade, dont Atsurô est amoureux), en espérant que ce rituel fera revenir Heiken. Me but de Ryôchin estclairement de pièger Dame Yaï, afin que Eiken n'en soit plus amoureux et se retourne par dépit, vers l'amour de Ryôchin qui est carrément obsédé par les fesses de son ami moine. Mais touts les tentatives sont inutile et Eiken préfère alors se séparer de Dame Yaï et de Ryôchin car il est persuadé, ne voyant pas que son ami est homosexuel, que Ryôchin est devenu l'amant de Dame Yaï. Retour dans la vraie vie, où Atsurô découvre que Kanade et Akira ont déchiré une planche de son futur manga. Il les met à la porte, pleure car il croit, ne voyant pas non plus que son ami Akira est homosexuel, que ce dernier et Kanade sont amant… La vie serait-elle un éternel recommencement ?
Ce manga est très original dans son concept puisqu'il nous propose la vie antérieure et la vie actuelle de trois personnages qui semblent commettre les mêmes erreurs dans leur vie de maintenant que dans leur vie d'avant. Bon, il faut un peu croire à la réincarnation mais comme le trait principal de cette série, c'est l'humour. Il ne faut pas non plus prendre au sérieux le scénario déjanté ou soi-même quand on le lit. le fil rouge semble toujours être les seins de Dame Yaï pour notre héros passé et présent et les fesses de ce dernier pour son meilleur ami qui n'a jamais osé lui avouer qu'il est amoureux de Asturô/Eiken. le mangaka, celui de fiction, non pas l'autrice ou auteure, je ne sais toujours pas quel mot employer pour féminiser le mot auteur, s'inspire toujours de façon inconsciente de sa vie antérieure. Mais il se comporte aussi comme dans son autre vie, sans vraiment comprendre pourquoi les choses de l'amour lui échappe. Il ne peut visiblement mettre à profit l'expérience d'une vie écoulée. Ses amis non plus. Cela crée sans cesse des quiproquos, des situations ridicules qui tournent au cocasse, le tout teinté d'un érotisme « bon enfant » et pudique. Cette humour redondant peut parfois devenir agaçant et s'il n'y a pas de vrai rebondissement au prochain opus, je ne suis pas certain de continuer cette série qui, pourtant, m'avait franchement emballé au premier épisode. Les dessins sont excellent, je n'ai rien à dire sur le graphisme, tant celui de l'époque passée que celui de l'époque de nos jours. Les traits des visages reflètent les sentiments des personnages de façon parfois surprenante. A la fin du manga, nous avons droit à un petit bonus sur deux autres personnages qui se retrouvent aussi dans la vie actuelle avec des rôles franchement différents de ceux de leur vie antérieurs mais j'ai vraiment apprécié plus que moyennement ce bonus que je trouble inutile. Je pense que ces dernières pages auraient pu être mises à profit pour équilibrer le scénario entre vie passée et vie actuelle car cet épisode taille plutôt la part belle aux vies antérieures des personnages, rompant ainsi l'équilibre entre vie passée et vie contemporaine. Comme disent les colombophiles, pour la suite, « les convoyeurs attendent ». Pour le moment, je vis sous pression, j'ai raté la sortie de cet opus, c'est la deuxième fois que ça m'arrive en à peine une semaine. J'ai un métier passionnant mais le travail d'abord, la famille ensuite (c'est déjà triste de la placer après le travail mais quand on est artisan…) et la lecture après , à moins que je ne place les amis avant. Lu en format KINDLE sur tablette iPadpro avec une très belle numérisation.
Personnage :
Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.
Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine
Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.
Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.
Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.
Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.
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Les dix-sept préceptes de pureté du Rishukyô (Mais en langage contemporain pour que se soit compréhensible :
1- Le plaisir obtenu par le sexe est pur.
2- Penser que tu veux faire des trucs cochons avec cette fille… est pur
3- Prendre dans ses bras un membre du sexe opposé est pur.
4- Caresser avec amour un membre du sexe opposé est pur.
5- Être euphorique grâce à la satisfaction charnelle est pur.
6- Poser un regard concupiscent sur le sexe opposé est pur.
7- Atteindre les sommets de l’extase est pur.
8- L’amour entre un homme et une femme est pur.
9- Se vanter d’avoir un petit ami ou une petite amie est pur.
Etc… en bref, toutes les formes de désir physique sont acceptables par le Bodhisattva.