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EAN : 9782266085175
190 pages
Pocket (17/09/1999)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Voici l'essence de la pratique du "dharma" du Bouddha, les grandes règles qui régissent l'univers cosmique et intérieur de l'homme. Lama Guendune développe ici une technique de méditation particulière où la frontière entre le sujet et l'objet s'amenuise jusqu'à ce qu'il atteigne l'état de "réalisation totale" ou accomplissement. . Il s'agit du "Grand Sceau" ou "Grand Symbole", l'un des enseignements les plus profonds du bouddhisme tantrique et ésotérique.
Que lire après Mahamoudra : Le grand sceau ou la voie de la compassion et de la dévotionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Excellent livre traitant de la pratique quotidienne bouddhiste, le grand yogi tibétain guendun Rinpoché 1918 - 1997 qui fut le fondateur du centre kagyu ling en Dordogne , présente ici, la voie de la compassion et de la dévotion dans la pur tradition tibétaine. Un style simple, claire, a la compréhension de tous, bouddhiste et non bouddhiste. Les thèmes développées, l'esprit d'éveil, la nature de l'esprit, la méditation. À recommander vivement.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Laisse cet esprit, le tien, dans la
détente, sans artifice.
Dans cet état, regarde le mouvement
des pensées,
Etablis-toi sur ce mouvement, sans
forcer.
Dans cet état se révèle un calme,
Pas d'attachement au calme,
Pas de peur du mouvement.
Pas de différence entre le calme et
l'activité.
Reconnais ces deux états comme des
phénomènes mentaux s'élevant de
l'esprit.
Dans cet état repose...
Sans saisie, sans attachement, dans
l'essence naturelle.
Dans cet état, l'essence de ton propre
esprit.
Sagesse, vacuité radieuse, va s'élever,
Et tu n'auras pas de mots...
Dans cet état, poindra une stabilité
naturelle.
Ne tiens pas la stabilité pour quelque
chose,
Mais sois spontané, naturel et libre.
Ne t'attache pas, ne rejette pas les
créations mentales,
Mais , s'il te plait , demeure.
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Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté mais réside là, tout près, dans la détente et l’abandon.

Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.

Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que n’a aucune réalité. Ne t’y attache pas. Ne te juge pas.

Laisse le jeu se faire tout seul, s’élever et retomber, sans rien changer, et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.

Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.

C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper. Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ; elles sont comme des arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain. Dès lors qu’on relâche cette saisie l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.

Alors profites-en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.

Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.

Rien à faire.

Rien à forcer

Rien à vouloir.

Et tout se fait tout seul.
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Gampopa disait qu'en son temps beaucoup de méditants commettaient une grave erreur : ils pensaient que la méditation consistait à obtenir un état dénué de pensées, un état dans lequel le processus d'apparition et de disparition des pensées est totalement bloqué.
Gampopa expliquait que ce type de méditation ne sert qu'à créer un état d'inconscience totale semblable à l'évanouissement ; cela n'a rien à voir avec la méditation authentique. Il insistait sur le fait qu'il n'est pas nécessaire d'empêcher l'apparition du mouvement des pensées dans l'esprit, mais qu'il faut reconnaître l'essence de ces pensées, qui est le Dharmakaya ou Corps de la réalité ultime. Si l'on peut demeurer dans cet état de reconnaissance de la nature réelle des pensées, celles-ci apparaissent et se libèrent naturellement d'elles-mêmes. Comme ce flot constant d'apparition et de disparition des pensées constitue la dimension même de la réalité ultime, on reconnaît que les pensées sont extrêmement précieuses et qu'elles sont d'une grande aide.
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Laisse cet esprit qui est le tien,
dans un état détendu, non-artificiel.

En cet état, voyant la pensée et son mouvement,
reste au-dessus, détendu.

En cet état, va poindre la stabilité.
Pas d'attachement à la stabilité,
Pas de peur du mouvement.

Connaissant qu'il n'est pas de différence
entre stabilité et mouvement,
l'esprit s'élevant de l'esprit,
en cet état, sans saisie, sans attachement,
repose, détendu, tel quel.

En cet état, la réalite en elle-même,
l'essence de ton propre esprit,
sagesse, vacuité radieuse,
va s'elever,
et tu n'auras pas de mots...

En cet état, un calme naturel viendra ;
sans tenir la stabilité pour quelque chose,
tel quel, naturel et libre ;
sans saisir ni rejeter les productions mentales,
s'il te plaît, reste... LÀ.
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En temps ordinaire, il y a l'observateur qui observe une pensée.

C'est ce qu'on appelle la dualité ; il y a un sujet et un objet, et il y a un objet qui est perçu.

Cela n'est pas voir les pensées, car on ne voit pas leur véritable nature, puisque justement il y a cette dualité "moi, je vois". On a donc l'impression de voir, mais en fait on ne voit rien. L'esprit se voit lui-même, la pensée se perçoit elle-même ; à ce moment-là, évidemment, il n'y a plus d'acte de voir puisqu'il n'y pas quelqu'un qui voit quelque chose.

Dans cet acte de non-voir, la vision est là, on comprend qu'il n'y a pas de dualité, de dissociation entre l'observateur et la pensée qui est perçue. Personne ne voit rien et dans cette non-vision on voit.

C'est cela la vision royale.
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