Un vrai coup de coeur !
Ferveur de l'instant… Anne Boland offre en partage outre ses merveilleuses photos, ses instants d'intimité avec le vivant. Des mots « poèmes » sensibles et fragiles qui m'ont fait vibrer, d'autres en forme de clin d'oeil ont posé un sourire sur mes lèvres, tous m'ont réjouie.
Après lecture, je devrais dire « après dégustation » je me suis retrouvée, petite fille léchant la confiture restée sur mes doigts, me délectant jusqu'au bout de cette précieuse saveur… et dans l'instant présent je déclare avec elle : « Aujourd'hui j'ai décidé que mes passages à vide deviendraient des passages à vie » (p.54)
Merci à Babelio (masse critique) pour cette heureuse découverte, un ouvrage qui restera sur mon chevet à parcourir encore et encore au fil des saisons.
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Ce livre, telle une mosaïque,
nous émerveille, nous emporte,
dans un monde onirique et pourtant si réel
La ferveur de l'instant!
Ces quelques vers, pour dire mon enthousiasme et mon émerveillement à la lecture de ce livre, qui rassemble photos et courts textes poétiques pour dire la beauté de l'éphémère.
Chaque page est à déguster comme une friandise visuelle ou auditive.
Un livre à lire et relire pour égailler les journées...
Merci à Babelio et aux éditions Weyrich pour ce beau coup de coeur !
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Splendide !
« Je t'écris avec le coeur c'est lui qui a raison », et bien Mme Boland c'est plus que réussi ! Ce livre de photos plus magnifiques les unes que les autres s'accompagne des petits poèmes proches des haïkus qui reflètent à merveille l'amour qu'Anne porte à la nature.
Au fil des saisons je me suis délecté de ces petits instants de bonheur et c'est un grand merci que j'adresse à @Anne Boland et aux éditions Weyrich pour la découverte de ce très beau livre dans le cadre de Masse Critique.
@Anne Boland écrit « Parfois il m'arrive de photographier mes rêves de peur qu'ils ne retombent en inconscience… » Continuez donc madame à photographier vos rêves et à nous les faire partager !
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Comme vivre
Je voudrais mourir
en pleine lumière
la mémoire emplie de gestes d'océan
une main caressant la pierre
l'autre dans celle de mes enfants
J'aimerais mourir
à l'heure la plus douce
lorsque l'ombre s'absente pour aller méditer
le cœur gonflé de rires d'enfants
qui éclaboussent
mon âme en crise de liberté
Mes cendres d'or
nourriront la terre
là où naîtra un beau pommier
immobile beauté
tu voyages
dans mes bouleversements
tandis que le silence
marche
sur la pointe des pieds
Que faire de sa vie ?
Un poème ?
Une oeuvre d'art ?
(p.147)
Chaque jour
est une petite phrase qui passe
Une petite phrase
qui me fait naître à chaque jour
(p. 109)
A vrai dire,
je ne sais pas où je vais
mais je sais que je vais.
(p.147)