Adam White/5
3 notes
Résumé :
Temple de la soul music et du rythm’n’blues, Motown, le label indépendant créé à Detroit par Berry Gordy en 1959 est devenu un style à lui tout seul.
Sur fond de ségrégation, d’émeutes raciales et de lutte portée par les idéaux de Martin Luther King, l’histoire de ce label mythique ne pouvait être racontée sans éclairer un contexte historique d’une grande violence.
Mais la Motown incarne aussi le glamour avec des artistes dont les hits mondialement co... >Voir plus
Sur fond de ségrégation, d’émeutes raciales et de lutte portée par les idéaux de Martin Luther King, l’histoire de ce label mythique ne pouvait être racontée sans éclairer un contexte historique d’une grande violence.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le label Motown (Motor Town) de Détroit est né en 1959 grâce au flair d'un ancien boxeur, Berry Gordy, un passionné de musique qui devient le premier patron noir d'une firme de disques.
En pleine période de ségrégation et de bataille des droits civiques, c'était pas gagné mais grâce à son punch et son charisme, il fit tourner les hits sur son label pendant une vingtaine d'années
avec les divines Supremes, Marvelettes, Vandellas, Pointer sisters...
les très chics Temptations, Miracles, Four tops, Jackson Five,
des voix d'exception comme Marvin Gaye, Smokey Robinson, Stevie Wonder, Diana Ross
sans oublier le génial trio de compositeurs Holland-Dozier-Holland.
En grand connaisseur, Adam White retrace l'histoire du label pas à pas,
offre un album riche en photos, portraits, pochettes de disques, et anecdotes diverses.
De quoi faire son plein de groove hivernal, de se réchauffer les tympans
et de danser pendant les périodes de fêtes sur les tubes incontournables du Tamla Motown.
Allez je vous quitte, je cours acheter "What's Going On" de Marvin Gaye.
MOTOWN , un monument...de très grande classe!
En pleine période de ségrégation et de bataille des droits civiques, c'était pas gagné mais grâce à son punch et son charisme, il fit tourner les hits sur son label pendant une vingtaine d'années
avec les divines Supremes, Marvelettes, Vandellas, Pointer sisters...
les très chics Temptations, Miracles, Four tops, Jackson Five,
des voix d'exception comme Marvin Gaye, Smokey Robinson, Stevie Wonder, Diana Ross
sans oublier le génial trio de compositeurs Holland-Dozier-Holland.
En grand connaisseur, Adam White retrace l'histoire du label pas à pas,
offre un album riche en photos, portraits, pochettes de disques, et anecdotes diverses.
De quoi faire son plein de groove hivernal, de se réchauffer les tympans
et de danser pendant les périodes de fêtes sur les tubes incontournables du Tamla Motown.
Allez je vous quitte, je cours acheter "What's Going On" de Marvin Gaye.
MOTOWN , un monument...de très grande classe!
Citations et extraits (3)
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I heard it through the grapevine de Marvin Gaye est une sommation tranchante et immédiate. Les ordres sont émis par une ligne de basse inquiétante, des tambours vaudous, des claviers hypnotiques et le cliquetis serpentin d'un tambourin, comme pour tendre un piège sonore à l'ennemi dans les jungles du 22e parallèle. C'est du Motown taillé pour la guerre du Vietnam ou pour les rues de Chicago passées au gaz lacrymogène pendant la convention nationale démocrate de 1968. Pas pour le Ed Sullivan Show ou le Copacabana. L'incandescence de la voix de Marvin Gaye pourrait ravager des forêts entières, et Norman Whitfield, l'auteur de la chanson, le sait.
Phénomène unique, l'amour pour Motown était omnisexuel : garçons et filles l'adoraient dans les mêmes proportions. Les filles hurlaient leur passion pour Elvis et Cliff, les garçons préféraient des rockers plus hard comme Eddie Cochran, Gene Vincent ou Little Richard. Mais sur la bande son Tamla-Motown, on tombait tous d'accord : la danse, les voitures et les fringues, c'était notre truc.
A l’époque, la musique était vraiment compartimentée, et en tant qu’artistes noirs, notre musique était considérée comme noire. On pouvait toujours chanter Am Stram Gram, ça restait de la musique noire, du rythm ’n' blues.
Si un Blanc chantait la même chose, c’était de la pop !
(Smokey Robinson)
Si un Blanc chantait la même chose, c’était de la pop !
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