The Abandoned Empress, tome 2

J'avais beaucoup aimé la lecture du premier tome, avec ses planches très colorées, et c'est avec hâte et plaisir que je suis retournée dans ce second tome, un régal toutes ces couleurs très marquantes.

On retrouve Aristia qui profite de cette seconde chance en toute tranquillité aux côtés de son père, et de son nouvel ami inattendu Alendis.
Mais cette ambiance paisible n'est qu'une apparence, puisque chaque jour qui passe la rapproche un peu plus de ce destin funeste qu'elle tente par tous les moyens d'éviter, en s'entrainant et en reprenant son destin en main.

En effet, on va suivre notre protagoniste Aristia dans son nouveau quotidien, dans ses entraînements, dans ses échanges avec son ami Alendis, ou même encore dans le développement de sa relation avec son père.
Ce tome va vraiment mettre l'accent sur ses relations, on va voir très peu d'avancées dans sa quête ou dans l'avancement du temps, bien qu'elle reste fidèle à ses convictions, et ses idées. Ces dernières se concrétisent ici, et sont très modernes, surtout pour une probable époque où elle vit, où les droits des femmes sont peu mis en avant, mais elle est prête à tout pour se sauver, et avoir son indépendance. Elle possède une mentalité qui est vraiment plaisante, et la fait passer pour une femme forte, ce qui est aussi très agréable. J'apprécie vraiment la voir s'entraîner, y mettre toute son énergie, et même passer par de nouvelles habitudes pour s'améliorer ou développer sa force. Je suis légèrement moins fan de certaines situations qui la font passer pour une faible, ou qui sont très classiques, comme le malaise que l'on voit un peu trop dans les titres ayant pour but de développer une romance... J'ajouterai mais ce n'est sûrement qu'un détail, mais j'aurai aimé la voir plus investie encore dans les affaires de son père, comme elle avait pu le faire dans le tome précédent. Surtout que dans ce tome, elle se rapproche beaucoup de son père, et je trouve cette relation touchante et importante pour soigner quelques traumatismes, et qu'elle ne se sente plus seule dans toute cette adversité, dans cette voie qu'elle ne veut plus, mais malheureusement où tout le monde l'envoie pour le moment...

Si j'adore suivre Aristia, certains garçons ne sont pas en reste non plus, et sont très agréables à suivre pour certains, d'autres le sont moins. Clairement, les différentes relations amoureuses pour Aristia se dessinent entre Alendis, Ruvelise et Karseyn.
Pour le moment, j'ai une vraie préférence qui se dessine pour Alendis, dont j'adore voir le rapprochement entre lui et Aristia. C'est un personnage très agréable à suivre, avec beaucoup d'enthousiasme et très proche de Aristia pour la soutenir et l'aider. Les événements de ce second tome ne lui sont pas vraiment favorables, il se retrouve embarqué dans une histoire qui ne plait pas même à Aristia. Mais ce personnage ne s'est pas encore totalement révélé, et je pense qu'il a encore des choses à nous montrer. Bien que Aristia ne soit pas en reste non plus, notamment par rapport à sa mère...
Pour le prince Ruvelise, on n'a pas encore beaucoup de développement autour de lui, et j'ai vraiment du mal à m'attacher à ce personnage, et puis ses rares apparitions n'aident pas non plus à le trouver plus sympathiques. On est encore dans l'interrogation de son comportement, de ses regards tout comme l'est Aristia. J'espère que l'on aura quelques éclaircissements à son sujet, parce que c'est encore très flou, et ça n'aide pas beaucoup.
Enfin, nous faisons la rencontre de Karseyn, le dernier prétendant au coeur de Aristia, un personnage que l'on n'avait pas pu voir avant. Une rencontre assez originale, pour un caractère qui ne l'est pas vraiment d'ailleurs. C'est un personnage plutôt attachant, mais je n'en suis pas très fan non plus, il faut voir par la suite comment il sera développé, mais il est certain qu'il peut apporter quelques éléments nécessaires et intéressants pour le développement de notre protagoniste, et pour l'aider aussi. Je suis curieuse de voir ce qu'il peut apporter à Aristia dans son évolution.

Comme vous le savez sans nul doute, les Isekai (voyages dans le temps, l'espace et les dimensions) font légions en ce moment. C'est un vrai défilé de voyageurs temporels qui se déversent dans la culture manga depuis plusieurs mois. C'est même une des raisons qui avait poussés Kentarô Miura à revoir sa copie sur sa dernière oeuvre, la laissant inachevée avec son décès… tout ça pour dire qu'il en faut beaucoup pour tirer son épingle du jeu ! C'est ce que le duo Yuna / INA a tenté de faire en privilégiant, non pas la voyageuse du temps, mais une des protagonistes subissant cette arrivée fracassante.

Mais comme il fallait quand même rester dans le thème : voilà que Aristia, dite Tia, se voit offrir la chance de recommencer à partir de ses 10 ans. Un doublé en quelque-sorte. Quand Aristia subit l'arrivée, d'un autre monde – en l'occurrence le nôtre – de Jiyun dans sa vie, au point de chambouler tout son avenir, elle passe du statut d'impératrice à condamnée à mort sur l'échafaud ! Une décapitation dans le premier tome qui propulse Tia non pas dans l'au-delà mais dans son frêle corps de petite fille âgée de seulement 10 ans. Elle est donc encore promise au prince héritier de l'empire, la sud-coréenne Jiyan n'est pas encore arrivée comme par magie dans leur monde, … elle peut donc encore tout changer !

L'idée est sympathique, mais un peu déstabilisante. Tia est une jeune femme mâture et posée à sa mort, mais c'est un univers plus enfantin qui se propulse à elle quand elle regagne son corps d'enfant. Pas facile de donner le change à chaque fois… de même pour le graphisme qui doit jouer avec les pensées adultes de l'héroïne tout en maintenant une once d'enfantillage dans le dessin. Ce qui se résume à des scènes « chibi » et exagérées à certains moments… ce qui ne gêne, finalement, pas outre mesure. Les amateurs de shôjô vont juste s'impatienter de la voir grandir car une romance à 10 ans, c'est difficile à digérer. Or, ce ne sont pas les prétendant qui manquent dans cette nouvelle vie un rien différente pour Tia. Alors que dans sa précédente vie, elle n'était destinée qu'à un homme, ici : toute la légion sous les ordres de son père est à ses pieds, un ami d'enfance et un nouveau venu lui montrent de l'intérêt… même son père est plus chaleureux (sans rentrer dans l'amour incestueux, je vous rassure !). Donc à voir si la maturité rencontrée en début de premier tome va réapparaître par la suite. J'espère bien que oui car cette série est engageante !
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Ce deuxième tome se concentre sur le quotidien de notre héroïne qui tente de changer son destin en apprenant le maniement de l'épée et en se liant d'amitié avec Alendis, le second fils du Chancelier actuel de l'empire. On trouve dans ce tome davantage de moments humoristiques et légers par rapport au précédent mais la quête de l'héroïne avance peu, voire pas du tout. Même si elle prend des décisions pour échapper à son destin.

J'apprécie l'évolution de l'héroïne, mais je dois avouer être assez déçue par les développements "romantiques" de l'histoire. Alendis me semble un peu trop désintéressé et gentil pour être honnête. Je pense que le second fils du 1er escadron des chevaliers va également développer des sentiments pour Aristia. L'histoire manque un peu d'originalité. Les dessins utilisent des couleurs de cheveux très reconnaissables pour différencier les personnages importants, ce qui peut sembler un peu cliché. de plus, certains éléments de l'intrigue, tels que le voyage dans le temps, la rivale venue d'un autre monde et l'intervention d'une déesse ou d'un dieu pour manipuler les personnages, sont des éléments familiers et auraient pu être plus exploités.

Malgré cela l'édition est toujours aussi jolie et colorée, même si l'abondance de pages de publicités à la fin du livre est un peu fatigante.

Je vais poursuivre sur le tome 3 en espérant une évolution plus marquée de la quête de notre héroïne.

Comme le premier tome avait été un de mes coups de coeur de 2022, je ne pouvais faire autrement que de prendre la suite rapidement.

Nous continuons de suivre Tia dans son souhait d'échapper à son funeste destin. Nous la suivons dans ces entraînements pour gagner en force et ainsi être à la tête de sa famille en devenant chevalier. Elle est vite rejoint par Alen qui va devenir son premier ami.

Le tome se concentre en grande partie sur les relations de la jeune ffille et j'avoue avoir un coup de coeur pour son papa qui se montre très protecteur et aimant envers sa fille malgré que dans sa vie précédente, il était assez distant de par le rang qu'occupait sa fille.
La présence d'Alendis rassure la jeune fille et lui apporte ce qu'elle n'avait pas pu trouver durant son ancienne vie.
On l'a voit batailler et s'épuiser physiquement pour éviter à tout prix le destin qui l'attend.
Le départ de certains personnages et l'arrivée d'un nouveau en la personne de Karseyn apporte un vent de fraîcheur. J'ai apprécié que les auteurs fassent en sorte que ce nouveau personnage ne se montre pas « amical » dès le début avec la jeune héroïne, mais qu'avec sa façon d'être, va pousser la jeune Tia à se surpasser.

J'attends de voir la suite avec impatience !

Allez allez, je retrouve de suite Aristia avec sa seconde chance. Voici venir un tome plus axé sur les relations de notre héroïne qui lutte à tout prix pour être la plus éloignée possible de la cour impériale. Sa jeunesse semble douce auprès de son père et réconfortante grâce à l'escadron qu'il l'entoure mais on ressent vite que des problèmes latents pointent le bout de leur nez.
Elle redevient une petite fille tremblante de peur en souvenir de ses moments passés avec le jeune prince/futur empereur et est mutique la plupart du temps face à lui. En parallèle, elle va pouvoir faire connaissance avec d'autres jeunes garçons héritiers de grandes familles proches de la cour. Les personnages sont différents et ont leur lot de secrets tout aussi intrigants. Chouette suite qui montre le combat d'Aristia vers l'indépendance !