The Kingdoms of Ruin, tome 5

Prêt à enfourcher la moto ? C'est un manga qui ne semble pas très connu, pourtant très puissant sur ces thématiques et réflexions, certes à ne pas mettre entre toutes les mains, et avec un graphisme magnifique. Les idées de sorcières, et de la révolution industrielle et mécanique soufflent tout sur leur passage.
Nous avons dans ce tome l'impression de visiter un monde post-apocalyptique, tombé en ruine, sauf que nous nous retrouvons face à des moments qui font froid dans le dos. Adonis
peut paraître glacial, mais c'est le monde qui l'est, et lui a surtout une très grande lucidité, contrairement à Doroka, qui a plus un côté naïf.
Une magnifique illustration en couleur commence ce tome. La façon de se balader, certaines scènes et paysages nous marquent directement.
Sans trop vous en dire, ma première est Sandland, une ville fantôme, plus personne ne semble y vivre, mais une musique se fait entendre, quelqu'un est dans une cellule.
Ma deuxième est la principauté de Mamuta avec une porte bien étrange mais qui donne le ton.
Le tout montre la décadence humaine, un côté ils ont sombré dans la folie et franchit des limites.
Doroka est comme une petite fille, ne maitrisant rien, ne connaissant pas certaines choses et parfois comprenant de travers, par là même mettant un peu d'humour pour relâcher la pression. Par contre, elle voit au-delà des apparences en ce qui concerne Adonis, même s'il peut ne pas faire de quartier. Il se bat autant avec la magie que les armes, des scènes impressionnantes.
A la fin, ils se retrouvent face à un ennemi effrayant. C'est très bien amené pour nous montrer un endroit, et ce qu'il y a derrière ce que nous voyons, les implications. de plus, la série
recèle de sacrées surprises, nous ne savons finalement jamais ce qui va se passer. Elle a un côté cruelle, tout comme ils représentent un certain espoir.