"hier j allais bien,mais je dormais mal et aujourd'hui, je vais mal mais je dors bien.Plus un somnifére depuis des semaines.C'est historique.Comment l'expliquez-vous?
- Votre inconscient n'a plus de matière à travailler la nuit.Vous l'exprimez dès votre réveil.Avec la violence qu'implique l'absence du pare-feu.Vous ne révez pas pour assimiler, c'est votre corps qui s'en charge.D'ou les symptômes."....vous cherchez votre identité, vous allez à la rencontre de votre identité,( par le peu de reves que vous faites) "
"Rien n e justifie l'hystérie.
Ou plutot tout justifie l'hystérie.Quel que soit le milieu.Comment ne pas letre lorsque la nature est contrainte? Après, c'est une question de choix
.L'imposer ou s'en délivrer.Remarque je parle de femmes, car les hommes -eux-ne savent pas dissimuler leurs failles.Ils disjonctent en public, ils se droguent en plein jour, ils poussent des cris de détresse, ils sont moins résistants;c'est ce qui les sauve.Nous, on garde à l'intérieur, et on contrôle tout.Jusqu'à l implosion.Les hommes , eux, explosent!
Un roman dont on ne sort pas indemne, qui nous fait partager des émotions contradictoires,,entre amour et haine, force , violence et fragilité ,entre angoisse, irritation et compassion.
Lorsqu' un évènement imprévu fait rejaillir peurs et angoisses refoulées,et un deuil qui vous plonge dans une enquete intime;
essayer de comprendre ce mal-etre, ces phobies .les comprendre et les affronter pour arriver à vivre, tout simplement;
"Un roman vif, haletant, précis comme un symptome"
" Maman,
J'aimerais qu'il s'agisse d'une note griffonnée sans y faire attention. Une note griffonnée que je lirais sans y prêter attention. J'aimerais que l'on se côtoie sans y mettre de concentration, plaisir de partager, de bavarder, d'inventer des synonymes pour dire le bonheur de se regarder vivre.
Car je t'aime, tu es ma mère, c'est inconditionnel. Je t'aime, j'aimerais grandir, mûrir, évoluer dans ton regard mais il n'est pas là.
Tes yeux ont cessé de voir il y a près de quinze ans. J'avais près de seize ans. Les souvenirs sans toi deviennent plus nombreux que les souvenirs avec toi.
Que dois-je faire de cet amour que je ne peux plus partager avec toi?
Maman, c'est pour cette raison que je t'écris cette lettre: face à ce vide que j'ai peur que mon cœur cesse de battre, pour toi, pour moi.
Tu as été une réalité, tu es devenue un néant, je ne sais pas comment te placer dans ma vie"...
- "Mais le corps a parfois beaucoup d'esprit. Quinze ans plus tard, il s'est dressé en première ligne, ouvert, ofert, il a haussé le ton à mesure que j'ai refusé de l'écouter. Il a reçu les coups, cicatrisé les griffures qui racontaiaent l'effroi, taisaient le récit. L'esprit s'est vengé, il m'a asphyxiée, poussée dans mes retranchements. Je ne pourrais pas continuer à vivre sans souffle. Je me dévêtais de ma culture. Laisser se reposer mes peurs dans l'ordinaire. Je n'y suis pas encore tout à fait. Il y aura d'autres turbulences. Je vais devoir œuvrer avec patience, il me faudra apprendre à être indulgente, douce, pour faire tomber ces protections superficielles qui ne protègent de rien. Et quand le paysage s'étendra enfin dans un horizon qui ancre dans la vie, je n'aurai plus à chercher pour connaître, je n'aurai plus qu'à être. Et ce jour-là, je vous quitterai..."