Hélène Cadou
Rougerie
(29/05/2003)
/5
4 notes
Résumé :
Cabines de bain
Lignes géométriques
Rappel dernier
Avant la nudité
Sauvage
De la mer.
Avec l'habit
On se dévêt
Des lieux
Et du regard
Passage d'une frontière
Transgression
Jeux de l'enfance
Au seuil du premier jour.
Lignes géométriques
Rappel dernier
Avant la nudité
Sauvage
De la mer.
Avec l'habit
On se dévêt
Des lieux
Et du regard
Passage d'une frontière
Transgression
Jeux de l'enfance
Au seuil du premier jour.
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Citations et extraits (5)
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Puisque ce lieu me fut natal
Toujours je reviendrai
Sur la plage de Lanséria
...
Toujours je reviendrai
Vers ce village sombre
Où les rêves sont blancs
Où le sel dans sa fleur
Garde les souvenirs.
p. 29
Ce soir / la nuit est bleue…
Ce soir
La nuit est bleue
Avec un parfum de girofle
Sous la pierre lente et chaude
Tu vas et viens
De ton cœur
Au jardin
Et le pouls des planètes
Pourrait cesser de battre
Sans que la peur
Ne soit nommée
Dans la douceur des choses.
Ce soir
La nuit est bleue
Avec un parfum de girofle
Sous la pierre lente et chaude
Tu vas et viens
De ton cœur
Au jardin
Et le pouls des planètes
Pourrait cesser de battre
Sans que la peur
Ne soit nommée
Dans la douceur des choses.
LORSQUE TU VOIS UN CAVALIER…
Lorsque tu vois un cavalier
Surgir
Entre l'armoire et la fenêtre
Avec sa traîne d'ombre
Et le hennissement des routes
Il est temps de ranger ta vie
Et de plier le jour
Sept fois comme il convient
Pour que demain
Renaisse
Lorsque tu vois un cavalier
Surgir
Entre l'armoire et la fenêtre
Avec sa traîne d'ombre
Et le hennissement des routes
Il est temps de ranger ta vie
Et de plier le jour
Sept fois comme il convient
Pour que demain
Renaisse
NE TE RETOURNE PAS…
Ne te retourne pas
Le souvenir est devant toi
Car ce printemps est advenu
Comme d'une étoile écorchée
Dans la grande allée du royaume
À jamais perdu retrouvé
Douceur des larmes dans la chair
Enfance aiguë
Ne te retourne pas
Le souvenir est devant toi
Car ce printemps est advenu
Comme d'une étoile écorchée
Dans la grande allée du royaume
À jamais perdu retrouvé
Douceur des larmes dans la chair
Enfance aiguë
La femme
A de longues mains
Pour saisir le fil du jour
Qui se dérobe
Frisson d'une écharpe de vent
Etreinte
D'une absence obscure.
A de longues mains
Pour saisir le fil du jour
Qui se dérobe
Frisson d'une écharpe de vent
Etreinte
D'une absence obscure.
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Poèmes extraits de le bonheur du jour suivi de Cantates des nuits intérieures, d'Hélène Cadou. Éditions Bruno Doucey, 2012.
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