Je t'aime

Encore un excellent thriller psychologique signé Barbara Abel! Ici, l'auteure explore un thème intéressant, comment un petit mensonge par omission en apparence anodin peut détruire la confiance d'un couple et engendrer des conséquences désastreuses. En effet, quand Alice se retrouve indirectement lié un grave accident, Maude ne peut plus reculer, elle doit continuer de mentir, vivre avec le poids de la culpabilité, en se demandant si dire la vérité à son compagnon aurait changé quelque chose.

À Maude et Alice viennent s'ajouter Solange et Nicole, victimes collatérales de l'accident. Parce qu'ici, il n'est pas seulement question de l'amour d'un couple qui se transforme en haine. Je t'aime nous parle de l'amour indéfectible d'un parent pour sa progéniture.

On assiste avec une fascination malsaine à la lente dissolution de cette famille. Comme toujours, Barbara Abel apporte à ses personnages une vraie profondeur, de l'ambivalence et une grande richesse psychologique ce qui rend l'intrigue d'autant plus prenante, le tout avec un style incomparable. Alors que tout a commencé par un malheureux concours de circonstances, les événements s'enchainent de la manière la plus dramatique possible pour nous conduire à un violent dénouement!
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J'ai dévoré ce livre dès le début, mais arrivé à la moitié j'ai trouvé que c'était long, répétitif, trop de description sur le ressenti des protagonistes.
Et le rebondissement sur l'identité du personnage qui est à l'origine du trafic de drogue, j'ai trouvé ça grotesque et irréaliste.
C'est bien dommage car l'histoire était pas mal du tout, j'attendais de livre ce livre avec impatience, j'en ressors déçue.

Comme tous les autres volumes de mon auteur favorite belge, j'ai encore dévoré celui-ci avec grande avidité.

Le moment est à chaque fois savoureux mais tellement court, me voilà dans l'attente du prochain :-)

Si vous ne connaissez pas encore Barbara Abel, je vous suggère de vous laisser tenter.

Encore une petite pépite celui ci n'est pas mon préféré mais je l'ai beaucoup apprécié tout de même. Malgré tout je trouve l'intrigue plus facile que les autres à illucide mais ça ne gâche pas le plaisir de la lecture. Je le conseille comme tout les autres d'ailleurs

C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Barbara Abel. Elle a le pouvoir de mettre à nu les sentiments humains avec tellement de justesse que nous connaissons tout de l'âme de ses personnages.

Dans ce livre, elle explore le thème de l'amour : celui qu'on a pour un homme ou une femme mais surtout l'amour parental. C'est d'ailleurs, un sentiment très primaire, l'amour d'un parent pour son enfant.

Nicole, Solange, Maude, Simon, Alice, des protagonistes que nous voyons évoluer devant nous.

Alors bien sûr, avec l'auteur, qui dit amour, dit, haine car la haine est bien plus forte quand l'amour est absolue.

Que serions-nous prêt à faire pour venger un amour disparu ?

Jusqu'où pourrions-nous allez pour cela ?

Et pour protéger un amour ?

Même si je mets un petit bémol sur la fin qui m'a laissé sur ma faim. J'ai adoré ce livre et je vous le recommande si comme moi, vous aimez les thrillers psychologiques qui prennent le temps d'installer les héros et se finissent dans une course effrénée pour la vérité.
« La nuit de l'ogre de Patrick Bauwen
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Si Barbara Abel (« Derrière la haine », « Je sais pas ») aime mettre la famille au coeur de ses intrigues, elle nous invite cette fois à faire la connaissance d'une famille recomposée. Maude, la maman de Suzie (11 ans) et d'Arthur (15 ans), et Simon, le papa d'Alice (17 ans), ont en effet retrouvé l'amour et tentent de faire cohabiter une progéniture qui ne voit pas forcément tous ces rapprochements d'un bon oeil. Lorsque Maude surprend sa belle-fille en train de fumer un joint dans sa chambre, elle décide donc de ne rien révéler à son conjoint afin d'améliorer la relation tendue qu'elle entretient avec l'adolescente. Un petit secret qui aura cependant des conséquences dévastatrices …

Barbara Abel a l'art d'imaginer des intrigues d'un réalisme effrayant, tout en brassant le portrait de gens ordinaires, auxquels le lecteur n'a aucun mal à s'identifier. Puis vient ce petit grain de sable qui bouleverse un quotidien en apparence si paisible et qui fait émerger toutes les tensions sous-jacentes de cette famille recomposée, mettant à nu quelques secrets qui détruiront tout sur leur passage. le résultat est un thriller psychologique addictif, mâtiné d'un drame familial renversant, où l'amour maternel/paternel pousse des personnes bien intentionnées à faire des choses qui font parfois froid dans le dos…

Encore du tout bon Barbara Abel !
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Barbara Abel toujours égale à elle-même.
Dès le début , elle installe tous ses personnages.
Un accident de la circulation, un petit garçon et un jeune homme meurent et puis l'histoire se met en branle et c'est l'escalade.

J'adore Barbara Abel car d'une histoire qu'on qualifierait de "banale" , elle parvient toujours à retourner le lecteur quand il croit que l'affaire est résolue. Bravo !

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« Une famille recomposée, c'est comme une greffe : on ne sait jamais si ça va prendre. » ****

Et pourtant, cette famille recomposée a l'air de fonctionner plutôt bien à première vue. Après son veuvage, Simon a rencontré Maude, divorcée et mère de deux enfants, et vit maintenant chez elle avec sa fille de dix-huit, Alice. Mais il suffit parfois de peu de chose pour faire basculer des destins à la manière d'un jeu de dominos. En l'occurrence, c'est un petit mensonge par omission qui sera à l'origine des drames à venir. Rien de grave, a priori : Maude a simplement voulu apaiser les tensions entre Alice et elle en ne révélant pas son petit secret… Après tout, il a toujours été convenu entre elle et Simon qu'ils n'interviendraient pas dans l'éducation de leurs beaux-enfants et fumer discrètement un joint dans sa chambre, ça n'a jamais tué personne. A moins que…

«Je t'aime», ce sont les destins de «quatre femmes dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d'aimer parfois, de haïr souvent» : Maude, Solange, Nicole, Alice. le roman commence d'ailleurs par les circonstances dans lesquelles les trois premières ont prononcé ces trois mots devenus à la fois communs et extraordinaires. A partir d'une situation somme toute banale et de tranches de vie dans lesquelles chacun reconnaît ses sentiments ou ses réactions à un moment ou l'autre, Barbara Abel tisse un récit diabolique qui va crescendo. le moteur commun des actes de chacun ? L'amour, «une puissance dont la force est capable de faire ou défaire un destin», et son corollaire, la haine, car bien sûr, on peut très vite basculer de l'un à l'autre, surtout lorsque l'on touche à nos enfants…

Une écriture fluide et agréable, un rythme soutenu et une intrigue bien menée : un bon roman à suspense à emporter dans votre valise cet été…
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En premier lieu je veux remercier les Editions Belfond et NetGalley pour m'avoir permis de découvrir le nouveau bébé de Barbara Abel.
J'ai déjà lu un certain nombre de livres de cette auteure, trés souvent avec un grand plaisir et donc chaque nouveau roman est une gageure... vais-je aimer? .Et bien c'est oui et même un très grand oui.

Ce roman est une histoire de femmes.... 4 femmes, 4 histoires d'amour, 4 destins

Il y a d'abord, Maude, cette jeune maman a vécu un divorce douloureux et a retrouvé l'amour avec Simon. Parents tous deux, elle a deux 2 jeunes enfants et lui 'une adolescente Alice, ils composent avec plus ou moins de bonheur avec leur état de famille recomposée.

Puis nous avons Nicole, greffière de son état et maman de Bruno le jeune amoureux d'Alice la fille de Simon

Solange, elle, a eu son fils sur le tard, c'est un peu un enfant miracle et sa disparition va être insurmontable.

ET puis nous avons Alice, cette jeune femme de 18 ans celle par qui tous les drames vont arriver.

Barbara Abel a vraiment un talent immense, celui de nous présenter une histoire effroyable et haletante sans avoir forcement de vrai méchant.
L'atmosphère, le rendu psychologique, les circonstances malheureuses, les personnages ordinaires tout cela contribue à rendre son roman terriblement addictif.

Les thèmes abordés sont terrifiants, la drogue, les morts d'un enfant et d'un jeune homme, la vengeance, la haine, la manipulation mais aussi l'amour qui toutefois est vraiment mis à mal dans cette histoire.

Partant de familles banales et ordinaires, l'auteure nous entraine dans des aventures monstrueuses où la mort côtoie la haine et le désespoir et on se rend compte qu'il suffit de rien ou presque rien, d'un silence pour que les choses dérapent complètement et que toute la vie de plusieurs familles soit anéantie.

L'écriture nous emporte totalement à la suite de tous ces personnages que la vie malmène. La fin continue de nous bluffer et se dit vraiment chapeau à Barbara Abel pour avoir une nouvelle fois réussi à nous passionner complétement.




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4 femmes, 4 personnalités. 4 vies. 4 amours différents qui les mènent sur des chemins impensables. 4 vies bouleversées, brisées.

Elles s'appellent Maude, Alice, Nicole, Solange. On les découvre tour à tour amoureuses et dévouées, femmes blessées ou mères rejetées.

Maude ne pouvait pas prévoir que son silence ruinerait sa vie et celles de plusieurs familles. Ce joint dans la bouche d'Alice, ce n'était qu'un incident. Pourquoi se la mettre encore plus à dos et voir Simon et sa fille se déchirer ? Alice est une ado avec tout ce que cela comporte, du plomb dans les semelles lorsqu'il s'agit d'aller en cours, le verbe haut. Maquillée comme un camion volé, ce n'est pas la jeune fille que les mères rêvent de voir au bras de leur fils. La mère de Bruno ne fait pas exception. Des personnages tout ce qu'il y a de plus banal, je vous le dis. Et c'est là que Barbara Abel fait très fort : partant de trois fois rien, elle vous accroche dès les premières pages. J'ai souvent eu une impression de voyeurisme, épiant les uns les autres, accoudée à la fenêtre de leur cuisine. Pourquoi m'en priver puisque l'auteur les malmène à l'envi pour me les donner à scruter à la lumière crue des néons ?

De leurs plus bas instincts à leurs plus grands élans d'amour, les 4 femmes de ce roman livrent tout. Les seconds tentant de justifier les premiers, on craint très vite ce que ces  Je t'aime non dits, mal dits ou dits trop tard sont capables de déclencher. Il y a tant d'ambivalence chez ces héroïnes qui n'en sont pas que je n'ai jamais vraiment su si je devais les comprendre ou les blâmer. Je ne suis pas encore décidée, mais ma préférence va peut-être à Alice. Je ne pensais que ça irait si loin, dans les intentions, dans les actes. Des mots aigres, précis, sans aucun indice sur le dénouement de ce cauchemar éveillé. Je me souviendrai de mon premier Barbara Abel comme d'une bonne dose de torture psychologique.