Après avoir lu "Un millier de fils", l'autre versant, on s'attendait comme le titre l'annonce effectivement à lire la même histoire vu par les spaces wolves. D'ailleurs je les avais pas apprécié dans ce carnage. Ils avaient le mauvais rôle et semblaient bien le mériter. Et pourtant... Et pourtant les loups de l'empereur sont le premier chapitre qui m'a permis d'entrer dans cet univers quand j'étais minot, alors j'étais impatient de cette lecture.
C'est la mythologie de ce chapitre, son fonctionnement et sa relation aux autres chapitres qui sont présentées. Et on s'y plonge avec plaisir car encore une fois, ce chapitre astartes est bien différent des autres et on n'y trouve pas de similitudes avec les autres.
Et bien sur, on voit l'envers du concile de Nikae et le sac de prospero sous un autre angle, ce qui complète d'ailleurs plutôt bien les informations apprises lors du premier volet et surtout sur comment Horus a tout manigancé.
Un nouvel opus bien sympa dans cette saga donc, malgré quelques passages étranges et assez inégaux. Pas les meilleurs auteurs, mais des gars passionnés par l'univers qui font tout pour lui rendre hommage. Et comme je me suis remis dans cette saga avec la pandémie, c'est parfait.
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J'ai particulièrement aimé la découverte progressive de la culture Fenrissienne ainsi que la découverte du point de vue de lu Vulka Fenrika qui passait dans le précédent tome pour des barbares décérébrés. Bien sûr, ce récit suit le même schéma narratif que Un Millier de Fils.
Ce tome bien que très bien écrit n'est en revanche pas indispensable pour comprendre la suite de l'Heresie d'Horus. Il se destine plutôt à ceux qui souhaitent découvrir un autre point de vue, qui apprécient les Seigneurs de l'hiver ou qui souhaitent répondre à la question : Y a t'il des loups sur Fenris ?
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J'ai passé un bon moment à lire ce roman, bien que je rejoigne Dazboness sur les quelques longueurs que l'on peut y trouver. le point de vue est particuliers, celui d'un personnage impérial complètement extérieur au chapitre et à Fenris. Cela rend le tout intéressant.
Par contre, en tant que joueuse de Space Wolves dans le JDR Deathwatch, j'ai d'abord abordé ce roman comme un recueil d'information sur le Vlaka Fenryka. Et franchement, de ce point vu, j'ai été très enthousiasmée de la façon dont le roman est écrit. Certes, cela traîne en longueur, mais j'ai dévoré le roman pour essayer d'en apprendre toujours plus sur l'histoire et les traditions du Chapitre. Pour moi, cela compense les quelques longueurs liées au passage de la vie de l'Upplander.
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Nouveau tome sur l'Heresie d'Horus qui va nous amener du côté des Space Wolves, un chapitre Space Marine bardé de tradition empreints aux nordiques et vikings, très portés sur les rites et traditions guerrières.
J'ai d'abord eu peur de tomber sur un ouvrage miroir de "Un Millier de Fils" au vu du titre assez évocateur du roman. Peur de ne voir qu'une copie de la bataille de Prospero avec pour cette fois le point de vue des antagonistes. Au final j'ai été agréablement surpris car ladite bataille n'est abordée qu'à la toute fin du roman, dernier chapitre et assez bien résumée, peu de lourdeur.
Au final on embarque au côté d'un historien de Terra, un simple mortel qui se retrouve mêlée a une conspiration a une échelle dantesque et qui s'attire les faveurs d'un chapitre de post humains a la réputation de barbares sans peur.
On apprend beaucoup sur les rites et traditions des Spaces Wolves et on comprend mieux leur réputation.
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- J’ avais entendu dire des choses. Tout le monde avait entendu des histoires.
- Quel genre d'histoires ?
- Qu'il y a Space Marines et Space Marines; qu'il y a des surhommes et qu'il y a des monstres. Que pour réussir à engendrer la perfection, l'Empereur qui nous guide tous est allé trop loin une ou deux fois. Qu'il a créé des choses qu'il n'aurait pas dû créer. Des choses qui auraient dû finir en fausses couches ou noyées dans un sac.
- Des choses sauvages ? demanda Hawser.
- Les Space Wolves sont les pires de tous, répondit ouvertement Korine. C'étaient des animaux.
La vie et la mort, nous ne sommes que cela. La vie et la mort, et l'endroit où elles se rencontrent. Cet endroit, c'est là que nous faisons notre affaire. C'est là que nous habitons. C'est le lieu où le wyrd se décide. Si tu veux venir avec nous, tu devras apprendre à les connaître toutes les deux. Dis-moi si tu as déjà été proche des deux ? Tu es déjà allé à l'endroit où elles se rencontrent ?
Jarl Oghvaï
-Et qu'est-ce qui divertit les Loups de Fenris insista Hawser. Qu'est ce qui les divertit le plus?
Aeska y réfléchit.
- Nous aimons les histoires sur les choses qui nous font peur, répondit-il.
... Quelqu'un de perçant et de rusé qui vous aurait protégé des loups.
Valdor se tourna vers Russ.
-Je dis cela métaphoriquement , monseigneur.
Russ hocha la tête, toujours amusé.
- Ce n'est pas grave Constantin .Il m'arrive de démembrer les gens métaphoriquement.
— Les morts ? persévéra Hawser.
— Ils s’ennuient si nous les oublions. Aucun homme ne devrait jamais être oublié de ses camarades, même s’il est un spectre et qu’il est parti rejoindre le noir et le Sous-monde.
Black Library Live 2018: Dan Abnett