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Un nouveau roman en vers qui malgré ma méfiance m'a totalement emportée. L'héroïne, adolescente américaine, imprégnée de la culture dominicaine de ses parents vit dans un milieu où son corps est au centre de ses relations avec les autres. Elle va devoir trouver une manière de s'affirmer pour ne pas être enfermée dans des rôles qui ne lui conviennent pas.
Une héroïne avec un caractère et une vie intérieure très forte dans un corps très incarné. le récit nous restitue bien le poids de ce corps sexualisé par le regard des autres sans que lui soit permise, la découverte du plaisir de ce corps. Elle va devoir faire ses propres choix pour vivre ce qu'elle souhaite. Ces choix pourront s'exprimer par la parole poétique que jusque-là elle se contentait d'écrire.
A lire, à lire, à lire de toute urgence !
La professeuse documentaliste
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Un nouveau roman en vers qui malgré ma méfiance m'a totalement emportée. L'héroïne, adolescente américaine, imprégnée de la culture dominicaine de ses parents vit dans un milieu où son corps est au centre de ses relations avec les autres. Elle va devoir trouver une manière de s'affirmer pour ne pas être enfermée dans des rôles qui ne lui conviennent pas.
Une héroïne avec un caractère et une vie intérieure très forte dans un corps très incarné. le récit nous restitue bien le poids de ce corps sexualisé par le regard des autres sans que lui soit permise, la découverte du plaisir de ce corps. Elle va devoir faire ses propres choix pour vivre ce qu'elle souhaite. Ces choix pourront s'exprimer par la parole poétique que jusque-là elle se contentait d'écrire.
A lire, à lire, à lire de toute urgence !
La professeuse documentaliste
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Xiomara est une jeune fille mal dans sa peau trop grande. Déjà formée, elle suscite les jalousies autant que les désirs. Alors elle s'enferme dans sa plume, fuyant autant qu'aimant une mère ultra-catholique, et partageant son quotidien et ses humeurs avec sa meilleure amie et son frère jumeau. Mais un jour elle rencontre Aman, et sa vie prend un autre sens, et cela continue quand arrive une nouvelle prof qui lui propose un concours de slam.

Ce livre est extrêmement beau. L'histoire n'est pas originale, dans les "clichés" de l'adolescence, mais elle a le mérite (je pense) de parler aux jeunes. En revanche la forme est magnifique. Ecrit quasiment en poèmes, en slam finalement, cette écriture rend le texte très touchant.
On reconnaît bien là l'oeuvre d'une vraie grande slameuse, qui sait jouer avec les mots qui touchent et émeuvent.

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Un livre assez étonnant, mais plus dans la forme que le fond.

Parce que l'écriture, elle est atypique, innovante, légère et à la fois, elle va au but. Poétique, mais sans ornement. Simple et en même temps différente de ce qu'on voit habituellement. Elle est criante de vérité, et diablement efficace. Juste par sa façon d'écrire, et la puissance d'évocation et d'écriture, ce livre mérite qu'on s'y intéresse.

Toutes les émotions de la narratrice passent, et bien plus encore.

En revanche, pour ce que cela raconte, je suis un peu plus mitigée. Evidemment que si on cherche un livre qui raconte les préoccupations d'une ado, on sera comblé. Parce que c'est vrai, de ce point de vue, c'est plutôt bien fait. Amour, amitié, famille et rébellion, questions existentielles, et tout ce qui va avec, on a la total. Et le récit est léger, et drôle, plutôt addictif.

Et même si le personnage principal me semble un peu extrême, on s'y fait assez vite.

Mais les autres personnages sont un peu trop en relief. Peut-être le fait d'avoir uniquement le point de vue de Xiamara qui joue, mais à côté d'elle, tous les autres semblent bien ternes.

Et surtout, on regrettera une histoire finalement assez banale qui ne nous surprend à aucun moment. C'est juste l'histoire d'une ado comme les autres, et on ne va finalement pas plus loin.
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Après mon coup de coeur pour Songe à la douceur de Clémentine Beauvais ainsi que pour Swimming Pool et Inséparables de Sarah Crossan traduits par Clémentine Beauvais (lus en français pour le travail), je me suis immédiatement sentie attirée par ce nouveau roman jeunesse en vers libres traduit une fois n'est pas coutume par... Clémentine Beauvais ! J'ai même fait l'effort de le lire en français. La magnifique couverture avec le visage d'une jeune fille et sa chevelure afro recouverte de mots aux couleurs feu n'a fait que me donner envie de le lire plus vite.

Signé poète X nous raconte le quotidien de Xiomara, une jeune fille de 16 ans aux formes avantageuses vivant à Harlem avec sa famille dominicaine : Jumeau le génie, Mami la pieuse et Papi le bourreau des coeurs repenti. Sans oublier Caridad son amie d'enfance et partenaire de cours de confirmation. La religion occupe une place importante dans la vie de la famille et prive Xiomara d'une vie normale de jeune fille de son âge : sortir, avoir un petit ami et écrire.

Dès les premières ligne j'ai eu du mal avec le style d'écriture de l'auteur. Ce n'est pourtant pas la forme en vers libres qui m'a dérangée car je l'ai adorée dans les titres cités plus haut. La construction des phrases a pas mal dérangé ma lecture.

Je n'ai pas été plus que ça emballée par l'histoire non plus. J'avais du mal à saisir son héroïne Xiomara. Je n'ai pas trouvé son histoire très crédible. Elle est à la fois rebelle, mais aussi très soumise. Peut être que les personnages secondaires autour d'elle manquaient de consistance pour donner davantage de relief à son combat.

Le sujet est pourtant intéressant car plutôt rare : l'impact de la pratique religieuse des parents sur leurs enfants, ici notamment à travers la relation mère/fille. La façon dont il est traité était cependant un peu trop caricaturale ou excessive à mon goût. Pas sûr que ça attire le jeune public. le résumé du roman est plutôt orienté slam pour attirer les ados, mais ce n'est pas forcément ce qu'on en retient.

Petite déception donc pour ce titre et cette auteure que je découvrais. 3/5
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Attirée par la superbe couverture et par deux recommandations de blogueuses que je suis (Light and Smell et Minimouth Lit), j'ai eu envie de découvrir à mon tour cet ouvrage. J'ai apprécié le voyage même si, je l'avoue, je m'attendais tout de même à un peu plus. Avec du recul, certains protagonistes auraient pu être davantage approfondis, notamment Xavier (qui a pourtant un potentiel énorme et qui devra faire face à ses propres combats), Caridad ou le père de famille. J'ai eu l'impression que cet entourage manquait cruellement de consistance ! C'est dommage, car si on les avait vus un peu plus, mon ressenti aurait été différent et j'aurais peut-être ressenti le même coup de coeur que la majorité des lecteurs. Cependant, je comprends le choix de l'auteure qui a surtout désiré mettre en avant sa narratrice ainsi que sa génitrice… En outre, j'ai regretté que certains passages ne soient pas traduits. Bien qu'on comprenne leur sens, j'aurais voulu comprendre chaque mot…

Ce roman est écrit à la première personne et prend des allures de journal intime rédigé en vers libres. Bien que déstabilisant au début, ce procédé apporte beaucoup d'émotions. Très vite, les mots de Xiomara m'ont prise aux tripes. J'ai été bouleversée par cette héroïne à forte personnalité qui va faire entendre son cri, sa détresse, sa colère et son envie de liberté à travers l'écriture. le slam sera son salut et la plume son exutoire. Assez d'être bridée, violentée et rabaissée ! La belle adolescente à la peau noire et aux rondeurs attirantes a envie d'être amoureuse comme toutes les filles de son âge ! Elle veut être considérée, écoutée, respectée, aimée. Exister. Grâce au style simple, fluide, direct et sans fioriture, Xiomara donne l'impression d'être comme n'importe quelle adolescente. Ainsi, je pense que les jeunes lecteurs n'auront aucun mal à s'identifier à elle. D'ailleurs, sa quête identitaire et ses réflexions sont celles qui traversent la majorité des gens : l'amitié, l'affection/différence/rivalité entre frère et soeur, la découverte, les premières fois, l'amour, l'interdit, etc.

Un profond sentiment de révolte m'a animée au fil des pages. En effet, je ne pouvais rester de marbre face aux injustices quotidiennes, aux phrases déplacées sur son physique et aux situations troubles que va vivre la jeune fille. Cette dernière est surtout brimée par sa mère, une femme implacable très croyante, voire fanatique. Or, la génitrice fait réellement la distinction entre sa fille et son fils. Lorsqu'un comportement lui semble déplacé, elle n'hésite pas à brandir le drapeau de la foi. Quant au père de famille, il est tout simplement éteint et dans sa bulle. Il laisse son épouse tyrannique diriger le foyer… Et détruire peu à peu l'héroïne à petits feux ! La scène finale du carnet m'a d'ailleurs complètement chamboulée. J'avais envie de hurler avec Xiomara et ne comprenais pas comment on pouvait agir ainsi !

J'ai refermé ce livre avec émoi. C'était à la fois très intéressant, puissant et avec de beaux messages. le style des vers libres est atypique toutefois, cela peut plaire comme rebuter. Mais cela a fonctionné avec moi ! Malgré mon ressenti sur le manque de profondeur des personnages secondaires, je pense que c'est tout un texte à lire, car il fait écho à des choses du quotidien, tout en mettant en lumière une héroïne à la fois forte et combattive.
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très original et vraiment prenant ; j'ai beaucoup aimé l'histoire de cette adolescente
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Plongez dans ce roman à la prose inhabituelle, puisqu'il est écrit en slam, et laissez-vous porter par les mots de Xiomara, 16 ans, qui fait entrer le lecteur dans son intimité. En effet, elle partage ses émotions, ses souffrances, ses doutes… Elle écrit ce qu'elle n'ose dire à voix haute. Ses mots sont justes, percutants, émouvants et sincères. le lecteur est happé par la lecture de ce « journal intime » et le dévore.

Un roman coup de poing qui traite de la force des mots, de la confiance en soi et de l'importance de faire entendre sa voix.
Une merveille !
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Quelle force, quelle voix que porte ce roman !
Une adolescente qui cherche sa place dans sa famille, au lycée avec tous les interdits culturels, religieux auxquels elle doit faire face.
Et c'est par les mot, le rythme qu'elle va s'exprimer et nous raconter les problèmes et les émotions qu'elle vie.
Sublime, à lire ado comme adulte.
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Un roman tout simplement poignant, puissant, émouvant et terriblement addictif ! A la fin de ma lecture, je ne voulais pas croire qu'elle était déjà terminée. J'en voulais encore. Ce roman m'a profondément touchée et m'a parfois émue aux larmes, que ce soit par sa beauté ou à cause de ce que Xiomara nous racontait de sa vie.
Signé Poète X, c'est l'histoire d'une jeune fille noire, brisée par une éducation stricte, qui tente de trouver sa place et son identité au sein d'une famille ultra-catholique qui ne cesse de la brimer et de la brider. La mère de Xiomara refuse qu'elle côtoie des garçons, goûte à l'amour et à la chair avant le mariage et la fin de ses études. Or, pour une jeune fille dont le désir sexuel s'éveille progressivement, ces injonctions s'avèrent en parfaite contradiction avec ce que lui réclame son corps et ses pensées en mal d'amour. L'auteure dessine alors l'histoire d'une jeune fille noire dans une société à la fois sexiste et raciste. Ce roman est résolument engagé mais l'auteure ne cherche pas à imposer une prise de position. Elle incite à la réflexion et laisse son lecteur arriver à ses propres conclusions. le propos est sous-jacent et subtil.
Signé poète X, c'est également l'histoire d'une jeune fille qui tente de se sauver par le pouvoir des mots et de la poésie. Libérateurs, les mots lui permettent de coucher sur le papier toutes les frustrations, tous les sentiments qui l'assaillent, toutes les réflexions qui la torturent. Mais les mots sont également un moyen de communiquer avec les autres et de trouver sa place au sein du monde.
Et puisque nous ne pouvons pas parler de ce roman sans évoquer son écriture, je vous affirme que l'écriture de l'auteure est absolument magnifique et que la traduction est excellente. Moi qui n'étais pas une grande fan des vers, je peux vous dire que désormais, je suis tombée amoureuse de la poésie.
Ce roman se lit très vite mais il est d'une profondeur inouïe. Signé poète X regorge de thématiques : la puberté, le racisme, le sexisme, l'amour, l'amitié, l'éducation, la famille, le harcèlement, la liberté, la poésie, la religion, la quête de soi, l'homosexualité…
Seule chose que je regrette un peu : la précipitation de la fin. J'aurais aimé que les dernières aventures de notre poète X soient plus développées et que le dénouement soit moins abrupte.
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