Des vents contraires

C' est ma première rencontre avec cet auteur pourtant inscrit depuis un bon moment sur mon pense-bête. J' ai accroché à ce récit en dépit de sa noirceur un brin excessive : on y trouve , en effet , une concentration anormalement élevée de personnages malmenés par la vie ....L' écriture d' Olivier Adam , dans un style qui rappelle un peu Philippe Djian, dégage beaucoup d' émotion et traduit parfaitement aussi bien les états d' âmes tourmentés du narrateur que la rudesse , la beauté et la désolation des paysages de la côte bretonne pendant l' arrière-saison. Un auteur que je compte suivre!

J'émerge de la lecture de ce livre, bousculée une fois de plus par un sujet fort et une écriture percutante. Bon, on peut reprocher à l'auteur un thème similaire au précédent et émouvant beau "A l'abri de rien" puisqu'il met en scène deux enfants ballotés par la vie. Sauf que c'est leur père, Paul, qui se raccroche comme un noyé au bord de l'asphyxie à tout ce qui peut l'empêcher de sombrer.
Dans les romans de Olivier Adam, sa signature ce sont des personnages qui sont toujours au pont de rupture. Ici, il ne déroge pas à la règle et nous émeut en mettant en scène ces deux enfants.
Après la disparition de sa femme, Paul part en Bretagne avec ses deux enfants pour tenter de se reconstruire. Mais bâtir une vie sur un trou béant n'est pas chose facile, et les éléments s'en mêlent, car le désespoir, la dépression s'accompagnent de pluie et de tempêtes.
De beaux portraits dans ce récit comme celui de Nadine en mal d'enfant. Cette histoire tragique vous gifle comme le vent d'hiver qui souffle à Saint-Malo. Magnifique, vraiment

Sarah a disparu depuis un an sans laisser un mot, sans laisser de traces. Paul se retrouve père célibataire et coupé de l'amour de sa vie. Ses proches se posent des questions, supposent qu'elle est partie à cause du caractère difficile de Paul.
Que dire aux enfants à qui leur maman manque tellement ?
Paul déménage à Saint-Malo où son frère lui propose de travailler avec lui dans son auto-école.
D'autres disparitions interviennent dans le livre et Paul est presque complice de l'une d'elles. Ce pourrait être un policier, à un moment, on y croit presque, mais non, l'auteur explore le vide laissé par une personne disparue. Disparue, mais pas morte, enfin, c'est ce que tout le monde espère, qu'elle soit toujours en vie et qu'elle revienne.
Impossible de se reconstruire pour Paul, impossible de se construire pour les enfants, Manon et Clément.
L'atmosphère empreinte de nostalgie et de tendresse, mais les actions sont souvent répétitives, ce qui alourdit le livre.

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Il y a des livres qui vous font voyager, une échappée loin de ma grisaille urbaine. Parfois, il n'est même nul besoin de partir à l'autre bout de la planète pour respirer de nouveau un air frais et pur. Direction la Bretagne, sa pluie et ses Bretons et l'univers iodé d'Olivier Adam avec « Des Vents Contraires ».

Du vent, de la pluie et des bouteilles de whisky à moitié vides... Et entre deux bouteilles, il y a une histoire, terriblement émouvante, profondément touchante, le genre de truc qui marque un bison à vie, mieux que le fer forgé incandescent sur le cuir de ma croupe. Un père, un fils, une fille. Une mère qui a disparu. Est-elle morte, est-elle partie ? Nul ne le sait, pas même la police. Des doutes, des regards, des sentiments contradictoires. Ce père décide de retourner sur ses terres bretonnes pour donner un nouvel élan à la vie de ses enfants, un nouvel espoir même éphémère. Mais il faut bien continuer à vivre, à survivre sans elle. Voilà, je ne vous raconterai rien d'autres, car « Des Vents Contraires » est le genre de bouquin à lire et à se taire.
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Brisé comme les vagues sur la jetée malouine, Paul doit trouver la force de relever la tête suite à la disparition de Sarah. Il s'accroche égoïstement à ses enfants comme à d'improbables bouées de sauvetage. Les gamins, acceptant tacitement cette relation, rongés par le chagrin et peu pressés d'en découdre avec le monde des adultes...

Un roman émouvant et bouleversant dans lequel Olivier Adam nous propose une histoire d'amour entre un père et ses enfants. Un rayon de lumière sous un ciel d'orage.

J'adore l'écriture d'Oliver Adam. Habituellement j'essaie de ne pas lire deux livres du même auteur à la suite. Mais j'ai fait une exception ! Après avoir lu "Les Lisières" j'ai ouvert "Des vents contraires".
Très beau roman qui tient autant à l'histoire elle-même, qu'à la sensibilité de l'auteur.
Ce livre raconte l'histoire d'un père qui tente de se maintenir à flot pour préserver ses jeunes enfants suite à la disparition mystérieuse de son épouse.
Roman un peu sombre comme dans les autres livres d'Oliver Adam, mais quel talent pour nous amener jusqu'à l'empathie...

Paul et ses enfants vont déménager à St Malo la ville de l'enfance de Paul, celui-ci décide de tout quitter pour partir là-bas suite à la disparition de sa femme Sarah du jour au lendemain.

Nous suivons donc ce papa avec ces enfants, les questionnements de ceux-ci, la vie après une incertitude car personne ne sait si Sarah est parti ou si quelque chose de grave s'est produit.

J'ai aimé le début du récit mais je trouve que celui-ci devient longuet à partir de la moitié du récit et le style d'Olivier Adam rajoute de la lourdeur au niveau du style à mes yeux avec ces phrases interminables.

Malheureusement ce récit ne m'a pas transporté et malgré le petit nombre de page ma lecture m'a paru interminable, pourtant le début avait trouvé grâce à mes yeux.

Je ne suis pas certaine de réitérer avec l'auteur car ma précédent lecture ne m'avait pas emballée non plus.

Avis de tempête ! Enorme coup de coeur pour ce roman qui à mon goût frôle la perfection. J'y ai trouvé tout ce que j'aime; une histoire humaine fort émouvante sur fond de paysages bretons, portée par une écriture alliant l'âpreté à la tendresse.
J'ai apprécié la sensibilité à fleur de peau de l'auteur. Elle passe merveilleusement bien au travers de ses mots qui ne sombrent jamais dans le larmoyant pour évoquer les tourments d'hommes et d'enfants dévastés par la douleur de la perte. J'ai aussi été très touchée par ce que l'auteur semble mettre de lui même dans ce texte, sous couvert de la fiction, avec tant de sincérité et de simplicité.
L'atmosphère souvent sombre mais parfois percée de belles éclaircies, s'accordant merveilleusement bien aux états d'âme des personnages et à leurs histoires, m'a elle aussi totalement séduite. Le talent déployé par ces vents froids qui soufflent sur la Bretagne et pénétrent les coeurs, a chamboulé le mien.
Un très beau moment de lecture que j'ai vécu avec la sensation grisante d'entrer un peu dans le monde des émotions de l'auteur.

D'Olivier Adam j'ai beaucoup aimé "Falaises". En choisissant "Des vents contraires" je me réjouissais de découvrir un autre de ses romans qui en plus a été traduit en polonais.

Cette fois-ci j'ai été un peu déçue. L'histoire en elle-même est touchante - un père qui retourne avec ses deux enfants à St-Malo, sa ville natale, après la disparition de sa femme. Aux côtés de son grand frère et de sa belle soeur il essaie de reconstruire sa vie et de combler cette absence en travaillant en tant que moniteur d'auto école et en faisant de nouvelles rencontres. Un père tendre et dévoué à ses enfants et ceux qu'il apprécie, cependant j'ai trouvé le personnage peu attachant. Quelques longueurs et de nombreuses énumérations sans virgules ont un peu gâché ma lecture mais au final, je l'ai tout de même assez appréciée car j'ai aimé de nouveau ce climat ténébreux empreint de nostalgie, si spécifique de l'auteur.
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Un roman très beau, j'ai beaucoup aimé l'écriture d'Olivier Adam que je connaissais seulement de nom. C'est en visionnant la bande annonce de l'adaptation cinématographique avec Benoit Magimel que j'ai eu envie de lire le livre.
L'histoire de ce père de famille qui continue et se bat pour ses enfants m'a énormément touché mais j'ai trouvé le roman très plat et j'ai sans cesse attendu un peu de relief a cette histoire mais ce n'est pas venu dommage!!