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J'ai beaucoup aimé ce petit livre : de belles photos en harmonie avec le texte qui est avant tout contemplatif et nostalgique.
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Ce que, entre autres, il y a de formidable sur Babelio, ce sont les échanges que nous pouvons avoir avec nos amis-lecteurs. Cette passion sincère que nous partageons nous offre un éclairage plus large de par nos différences de vue sur une même oeuvre.
Il y a près de quatre ans, j'avais posté une critique assassine du roman "Les lisières" d'Olivier Adam. Faisant preuve d'une belle ouverture d'esprit, Bookycooky - pourtant conquise par ce roman et l'ensemble de l'oeuvre de l'auteur - a "entendu" et liké mon petit coup de gueule. Puis, nous en avons discuté en aparté et, afin de donner une seconde chance à Olivier Adam, elle m'a suggéré de lire ce roman qui ne ressemble à aucun de ses autres.

En effet, je n'ai absolument pas retrouvé dans Kyoto Limited Express ce qui m'agace et m'ennuie dans le style habituel de l'auteur.
Cela s'apparente à une sorte de récit de voyage empreint de mélancolie - ça reste quand même du Olivier Adam - mais les descriptions de paysages et des caractères nippons sont joliment écrits et les splendides photos d'Arnaud Auzouy les illustrent parfaitement.

Si je n'ai accordé qu'un 3/5 à ce livre c'est essentiellement parce que je ne suis pas spécialement friande de ce genre littéraire et que le Japon ne m'attire pas plus que ça. Mais, cette fois, cela n'est pas imputable à la personnalité et au style de l'auteur.
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Ce livre est un petit bijou. En quelques phrases et quelques images, les auteurs ont réussi à me replonger dans les émotions les plus fortes et les plus belles de mon séjour japonais.
Kyoto, une ville où l'on se sent spontanément chez soi.
Une ville à vivre, à effeuiller, à déguster, à contempler.
Le Chemin des Philosophes, un lieu à arpenter, pour s'apaiser.
Les jardins japonais, des royaumes à savourer, pour méditer.
Le vol des libellules fluorescentes à surprendre, pour se ressourcer.
Les temples, des oasis vibrantes à expérimenter, pour se relier.

La souffrance de l'amour qui se défait ajoute au récit des points de suspension. Le temps semble s'être arrêté dans la bambouseraie.

L'écriture d'Olivier Adam m'émerveille, m'attire, me subjugue, me capte dès les premiers mots.
Le regard d'Arnaud Auzouy m'émeut, me trouble, me captive, m'hypnotise de ses partages colorés.
Ensemble, ils me transportent !
Le voyage est délicieux !
Faut-il vraiment rentrer ?
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Très beau livre : sur la page de droite, une photo, sur la page de gauche, la narration inspirée par la photo. L'histoire est belle, une mélancolie certaine s'en dégage.

Très belle expérience de lecture !
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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Simon, de retour à Kyoto, nous promène, à la façon de Jirō Taniguchi avec L'homme qui marche sur les lieux où il a été heureux avec sa femme et sa fille, il y a trois ans de cela. Construction originale, puisque scandée en deux parties : celle de gauche le texte d'Olivier Adam, celle de droite des photos de Arnaud Auzouy qui nous happent et nous parlent autant que la prose. C'est profond, alors que ça parait léger. Nostalgie, poésie, sensibilité, écriture tout en délicatesse. Belle découverte ! du pur bonheur à la façon de Christian Bobin.
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De Kyoto, il n'avait rien découvert. Il avait tout reconnu. La lumière, la géographie, l'air. Tout lui était familier. Comme si le dernier séjour ici, datant pourtant de 3 ans, s'était imprégné en lui. Mais, à l'époque, Simon était venu avec Marie, sa femme, et Chloé, sa fille. Aujourd'hui, il est seul à arpenter les rues si animées et colorées de cette ville immuable. Chloé n'est plus et Marie est partie. Bercé par la mélancolie, déambulant au gré de ses envies, la douceur des lieux et la poésie des paysages l'apaisent.

Voilà un petit roman bien original: à gauche, le texte d'Olivier Adam, à droite, les photos d'Arnaud Auzouy. Les deux se complètent parfaitement car l'auteur décrit longuement les paysages environnants et les émotions suscitées. de par ses photos, il se dégage de ce roman une certaine douceur et mélancolie. L'on est bercé par l'onctuosité et la délicatesse des mots, par la finesse des descriptions et par l'écriture plus que jamais poétique et envoûtante d'Olivier Adam. Il nous livre un petit roman d'une grande sensibilité tout en harmonie.

Un voyage dépaysant à bord du Kyoto Limited Express...
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Simon Steiner, le narrateur, porte toujours le deuil de sa fille Chloé, morte à l'âge de 4 ans quelques années avant l'époque du roman. Il est retourné à Kyoto où ressurgissent les souvenirs de cette période heureuse où sa compagne et lui étaient encore ensemble, du vivant de Chloé, unis dans le bonheur et la découverte de la ville.
Construit sur les pages paires de texte et impaires de photographies, le roman permet la découverte de Kyoto sous tous ses aspects. La narration entière est emprunte d'une profonde mélancolie, d'une envie de vivre perdue. de ce fait, Simon semble décrire Kyoto avec une sorte d'émerveillement blasé.
Outre le style d'écriture qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, la description des sentiments de Simon, son mal-être sonnent tellement "vrais" que la lecture a suscité chez moi un certain malaise.
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Le retour à Kyoto pour Simon Steiner, retour vers des lieux de bonheur qu'il espère inchangés, retour sur sa vie heureuse quand il était avec sa femme et sa fille. Simon Steiner nous embarque avec sa mélancolie dans ses souvenirs, sa douleur, ses réflexions au travers des paysages splendides de Kyoto en particulier, l'autre héroïne du livre. Les photos d'Arnaud Auzouy m'ont donné l'envie de faire mon sac et partir faire un pèlerinage. Un bel exercice entre l'auteur et le photographe, un ravissement pour les yeux.
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Simon Steiner retourne à Kyoto, 3 ans après y avoir été heureux avec sa femme et sa fille. Mais sa vie a été bouleversée. Il erre dans ses lieux où tout lui rappelle son passé. Il traîne sa douleur et sa mélancolie dans ce Japon qui semble immuable et d'où se dégagent poésie et douceur.
L'originalité de ce livre tient au travail conjoint d'Olivier Adam et d'Arnaud Auzouy, dont les photos, à chaque page, font écho au texte.
Il s'en dégage une grande harmonie et beaucoup d'émotion.
Dommage que le format "poche" ne mette pas plus en valeur les photos qui aurait gagné à un format plus grand.

On sent combien Olivier Adam aime le Japon et en connait la culture.
Son personnage s'y fond très bien.

"Il y a trois ans, lors de mon premier séjour ici, dès les premiers instants, j'avais été saisi. Un sentiment de familiarité. D'accord immédiat. de Kyoto, je n'avais rien découvert. J'avais tout reconnu. Comme si la ville, sa géographie, sa lumière, la texture de l'air, l'écoulement du temps étaient inscrit en moi depuis longtemps, depuis toujours (...)


Le sanctuaire se nichait parmi les arbres immenses et ceinturés de paille de riz. (...) Je n'avais jamais été croyant ni même tenté de l'être mais voir ces gens fermer les yeux et se concentrer sur leur vie, chérir leurs absents et trembler pour les leurs au milieu de cèdres immenses m'émouvait au-delà de toute raison. A mon tour j'ai laissé couler l'eau sur mes poignets, fait tinter la cloche et frappé dans mes mains. J'ai fermé les yeux et c'était comme regarder la mer, se laisser envahir et relier. Chaque jour je me livrais à ce rituel, il m'était devenu indispensable, me ramenait au sens même de ma présence ici, dans cette ville où rien ne me retenait, où je flottais et laissais dériver ma vie.(...)"


J'ai découvert le dieu Jizô, les salles de pachinko et les toris et je me suis sentie un peu moins inculte.
le chapitre Notes de chevet est un magnifique portrait du Japon. Olivier Adam y décrit tour à tour, les Choses du monde animal, Choses qui font battre le coeur, Choses du coeur délivré, Choses qui font monter les larmes aux yeux, Choses flottantes, Choses qui font naître un sourire, Choses du monde végétal, Choses du monde liquide, Choses de la jeunesse et Choses de l'esprit.


"Choses qui font battre le coeur

(...)Escaliers de pierre montant vers les temples au milieu des grands arbres, toits de chaume mangés par la mousse, pavillons reliés par des passerelles, salles de prière livrées au silence, jardins secs ratissés par des moines aux gestes lents et précis, arbres taillés courbés sur des étangs comme des miroirs. Hommes et femmes priant à tout moment de la journée, partout, au coeur de la ville ou dans le secret des temples, dans les parfums d'encens ou buvant l'air liquide des sommets d'une montagne sacrée, gardée par huit cèdres magnifiques et ceinturés de paille, dominant des vallées et des collines à perte de vue, comme priant le paysage lui même, les montagnes les rivières et le ciel."


Ce voyage littéraire au coeur du Japon m'a donné envie de préparer mes valises...

Lien : http://leslivresdechris.blog..
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Olivier Adam a vraisemblablement écrit ce petit roman à partir des photos de Arnaud Auzouy. le roman utilise les pages paires et les photos les pages impairs, le papier est glacé, les photos ont l'air intéressantes ainsi que le concept. Cependant le roman reste à la surface des choses, il fait penser à un exercice genre: "écrivez une histoire à partir des images", il est difficile de laisser son imagination suivre le fil du texte car à chaque page, une photo l'illustre; c'est un peu comme regarder une adaptation cinématographique d'une livre, une fois le film vu, il ne vous reste rien de vos images mentales issues du livre, les personnages resteront à jamais pour vous les acteurs du film.
Je ne suis pas rentré dans son histoire qui se veut triste et sentimentale, elle m'a seulement paru pathétique et ennuyeuse. Les photos sont jolies mais pas exceptionnelles non plus, semblables aux photos prisent lors de vacances au Japon par n'importe quel photographe amateur éclairé, des cadrages intéressants mais le texte les dessert. A la page 89, une photo d'enfants assis sur des balançoires dans une aire de jeu, jouant chacun pour soi à des jeux vidéos m'a paru bien sentie, mais n'est pas développée dans le texte, c'est dommage.
L'idée était intéressante mais ça ne fonctionne pas.
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