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Petit livre atypique de par sa forme on découvre à gauche le roman de Olivier Adam et à droite les photos de Arnaud Audouy comme un miroir embellissant les écrits.
Simon Steiner, âme détruite par la disparition de sa fille Chloé, traîne sa peine et sa douleur à Kyoto. Il se souvient de la période idyllique de quelques mois où Marie et Chloé étaient là avec lui dans cette ville magnifique. A travers les ruelles, les commerces, les temples et les allées, les souvenirs ressurgissent parfois amers comme le manque mais le plus souvent doux et soyeux comme l'enfance.
C'est un petit livre qui se lit comme une parenthèse. Les photos viennent illustrer la puissance des mots. le thème, la perte d'un enfant, est intense et je reconnais une véritable puissance évocatrice de l'écriture. On ressent la douleur du père, marqué au plus profondément par cette perte et par ses conséquences (séparation avec la mère).
Ce roman est aussi une ode à Kyoto, ville symbolique du japon traditionnel. Derrière l'image touristique idéalisé, il existe une ville riche de symbole, d'histoire et de sites sublimes. Les photos (parfois un peu désuètes) s'intègrent parfaitement au récit et viennent magnifier les descriptions précises et poétiques.
Un joli petit livre pour ceux qui souhaite découvrir la belle Kyoto différemment.
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Un livre qui ne peut qu'être aimé par les personnes qui ont eu la chance de se perdre dans Kyoto. C'est maintenant mon cas, j'ai particulièrement aimé cette lecture car je revenais d'un voyage au Japon automnale. le récit sur la page de gauche rencontre des photos de Kyoto sur la page de droite. Les pages se marient à la perfection et accentuent l'aspect nostalgique du récit. le texte est délicat, triste, précieux, un père endeuillé revient sur les lieux d'un bonheur familiale révolu. Entre le récit de voyage et le récit de l'intime, ce petit livre est une belle réussite. Je ne sais pas si le texte est autobiographique ou autofictionnel (je ne l'espère pas) mais il semble crédible et cela fonctionne bien. Un petit livre à offrir à un amoureux du Japon.
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Une jolie surprise que ce bouquin. J'ai vraiment beaucoup apprécié, le récit est très efficace et magnifiquement accompagné par de très beaux clichés. L'ambiance m'a beaucoup rappelé le film Lost in Translation, ce qui rajoute une dose d'amour pour ce roman. Une lecture enrichissante.
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L'histoire est triste.
Un homme en dérive, un homme en recherche, un homme qui retourne sur ce qui fut.

Puis il y a les photos et l'interférence entre textes et images se met à vibrer.
Délicatesse des descriptions, lieux magiques, un Japon moderne, un Japon traditionnel, se mettent à vivre sous la plume précise d'Olivier Adam.

Au-delà du prétexte de l'écriture, c'est un pays qui se révèle, un pays qui se découvre.
Des lieux, des temples, des routes, des étangs, une végétation, des kakis qui jonchent le sol, le saké, des êtres qui déambulent (presque modianesque), Olivier Adam nous transporte dans ces lieux.


Au-delà du personnage et de sa nostalgie douloureuse, on goûte, voit, sent… bref les sens sont en éveil et une culture s'offre à nous…

Livre délicat.
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Je pense que ce roman s'adresse vraiment aux amoureux du Japon car on ne sait pas grand chose au final de l'histoire de Simon sinon qu'elle est triste, qu'il a dû se passer un évènement grave... mais quoi ???
Les descriptions sont romantiques à souhait et ne peuvent que donner envie de prendre immédiatement un billet pour le pays du Soleil Levant ;-)
J'ai aimé reprendre le chemin des Philosophes dans les pas de Simon, je me suis retrouvée dans plein d'endroits mais cela m'a aussi montré que je mélange tous les noms alors que cela fait seulement un an qu'on est rentrés de ce beau périple ;-) J'y retournerai c'est certain ;-)
L'écriture est magnifique et il a un vrai sens de la description.
Le fait que chaque page soit accompagnée d'une photo est aussi très attirant, et beaucoup de photos m'ont rappelé les miennes ;-)
Je vais encore une fois m'y replonger du coup ;-)
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Voilà roman inédit d'Olivier Adam en dialogue avec 76 photos en couleur d'Arnaud Auzouy. le texte d'Olivier Adam en page de gauche, et les superbes photos d'Arnaud Auzouy en page de droite. Olivier Adam nous raconte le retour à Kyoto de Simon Steiner. Trois ans auparavant, Simon y a vécu avec sa femme Marie et sa fille Chloé. Mais maintenant, tout est différent : Chloé a disparu avec « ses quatre ans pour toujours » et Marie L a quitté.
L'écriture est belle, simple, puissante, pleine de poésie. Simon est plein de mélancolie. Les descriptions de Kyoto sont très belles, tout comme les photos qui subliment parfaitement le texte. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les pas de Simon pour découvrir la ville de Kyoto magnifique et envoûtante.
J'aime beaucoup l'auteur Olivier Adam et dans ce livre inédit il fait même un petit clin d'oeil (page 109) à son dernier livre Un coeur régulier qui se passe également au Japon. Bonne lecture !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Kyoto limited express... Ou le bouquin que t'abandonne en toute connaissance de cause et pour une raison bien particulière....

En fait je ne porte aucun jugement sur ce livre, que j'ai acheté sans lire bien sûr la quatrième de couverture (comme d'habitude) et que j'ai abandonné avant d'avoir fini le premier chapitre...

Et je n'ai pas abandonné parce que je trouvais ça mauvais, du tout.... voir le début m'a tellement tordu la tripe, une émotion raz de marré, une comprehension profonde, une sincère souffrance, avec le holalala mais qu'elle horreur... non le ton du début de ce livre était bien trop juste, le "oui c'est tout à fait ça" ... et j'ai essayé d'imaginer la suite de ce qu'il pouvait y avoir dans ce livre.. le chemin du deuil... par où allait-il passer? par quoi ?...
Voyage au pays du deuil...
et que "non.. alors ça non, je ne veux pas.." mais là, ça c'est moi...

J'ai simplement abandonné ce livre, parce que ce que l'auteur raconte, son voyage, et certains lieux (du moins au début, je ne suis pas allée trés loin dans ma lecture) J'y suis allée aussi... et j'y suis allée avec moi aussi ma famille, et donc ma fille.. l'image de la gamine souriante, heureuse avec sous le bras un gros Totoro... oui je l'ai aussi, et elle m'amène un grand sourire tendre...
Et donc voyez-vous, je n'ai pas pu brouiller tout cela avec le deuil de ce monsieur..
Je n'ai pas voulu aussi superposer mes propres souvenirs de ce voyage, très heureux et jubilatoire pour tout le monde d'ailleurs (pour une raison ou pour une autre) avec la souffrance de ce monsieur, avec la perte, avec les larmes, avec la douleur... cela m'a été impossible, et surtout je n'en avais pas du tout envie...

Peut-être qu'un jour j'y reviendrais.. Mais je dois avouer que j'ai un gros doute...
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Olivier Adam bénéficia de la possibilité de s'installer pendant plusieurs mois dans la Villa Kujoyama, pépinière d'artistes français et japonais située sur une colline surplombant Kyoto, sur le même modèle que la Villa Médicis.

Dans Kyoto Limited Express, Simon, son double narratif, revient dans l'ancienne capitale de l'Empire. On le suit dans ses pérégrinations contemplatives dans la ville. Il retrouve avec nostalgie la Villa Kujoyama dans laquelle il vécut le temps de son séjour quelques années auparavant avec sa femme et sa fille. Très vite, on comprend qu'une séparation, et même pire, est survenu. Olivier Adam fait rarement dans le comique. Sans sombrer pour autant dans une sinistrose morbide comme c'était le cas dans Les lisières.

Ici, on a plus affaire à une mélancolie douloureuse mais qui cherche à s'apaiser en revenant sur des chemins où son bonheur vécut. Simon déambule ainsi sur le chemin des philosophes, endroit célèbre de Kyoto et propice à la méditation, sur les bords de la rivières, dans les izakaya, etc.

En parallèle du récit, le photographe Arnaud Auzouy donne vie au texte avec ses superbes clichés de la ville. L'ensemble, mots et images, est très réussie et incite au voyage vers l'antique cité des empereurs japonais. Beaucoup d'émotion se dégage de l'histoire et des illustrations qui l'accompagnent. La connaissance de la ville et de ses recoins d'Olivier Adam offre une vraisemblance indéniable.

Avec le Coeur régulier, Kyoto Limited Express est ce que j'ai préféré parmi son oeuvre littéraire. le fait que cela se déroule au Japon doit y être pour quelque chose...
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Ce livre est un petit bijou. En quelques phrases et quelques images, les auteurs ont réussi à me plonger dans les émotions les plus fortes et les plus belles.
L'écriture d'Olivier Adam m'émerveille, m'attire, me subjugue, me capte dès les premiers mots.
Le regard d'Arnaud Auzouy m'émeut, me trouble, me captive, m'hypnotise de ses partages colorés.
Ensemble, ils me transportent !
Le voyage est délicieux !
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