Un récit poignant pour ne pas oublier, pour ne pas oublier... que la guerre est laide.
Des petites histoires empreintes d'une forte émotion s'insérant dans la Grande Histoire, un témoignage dense et riche sur la guerre qui opposa le Nigéria contre le Biafra.
Merci pour ce petit bijou qui remue, qui a fait naître un étrange sentiment au fond de mes entrailles, un sentiment de colère mais aussi de profonde admiration, pour ces peuples qui combattent, à l'affût du moindre petit élément de survie, et qui, de si peu, se contentent pour survivre.
La force de ce récit réside dans ses personnages, puissants, souffles de vie, avides de paix et de sérénité.
À l'instar de "Petit pays" de Gaël Faye, l'auteure pointent du doigt le colonialisme, force stratège visant à essouffler et assoiffer les peuples, ciblant leurs richesses, voleur meurtrier, profiter au plus haut point, un point démesuré qui condamne, tire un trait sur de nombreuses vies, s'acharne, viole, tue, condamne ...
Un témoignage puissant, émouvant, une lecture qui laisse des traces, qui m'a transportée bien loin de mon quotidien, une lecture qui apporte son lot de souffrances, d'espoirs, aussi.
Je souhaiterais sonner l'optimisme, évoquer et mettre en avant la solidarité, si présente et touchante dans ce récit. L'Histoire se répète, les leçons s'oublie trop facilement, la honte submerge, occupe son espace, un sentiment d'impuissance, douloureux, ancré et, (oups) la note pessimiste surgit, incontrôlable, j'en suis navrée. Ce récit m'a beaucoup touchée, et mes émotions ont eu raison de la lumière que je souhaitais voir émaner de cette chronique. Une part d'ombre, oui, on ne s'en affranchit pas si facilement, ... mais ...l'autre moitié du soleil brille. Gardons espoir.
«Puissions-nous ne jamais oublier.»
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