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4,13

sur 1894 notes
Quel bonheur de retrouver Carl Mørk et son équipe dans cette nouvelle enquête du département V : un Assad toujours très mystérieux si l'on se pose des questions quant à son origine et son passé, mais jamais à court d'idées pour faire la lumière sur les personnes mal intentionnées, prêt à braver les interdits pour les besoins de son enquête.

Une rose en pleine forme, hyperactive, perspicace qui possède comme son partenaire Assad, des secrets qui excitent la curiosité de Carl et entretiennent le suspens de toute la série, on a alors le bonheur de se dire qu'on finira bien par percer ces secrets.

Le début du roman peut paraître confus : Adler Olsen nous rapportant à la fois une histoire de femme au visage détruit , de famille avec Børke Bak, son ennemi juré, qui exige du policier de retrouver et punir le coupable. Carl Mørk aura également quelques soucis avec l'enquête, qu'il ne mène pas, enquête non résolue pour une affaire au cours de laquelle son collègue et ami Hardy a perdu l'usage de ses membres, et que ses collègues font avancer avec des indices qui l'accusent.

Ces affaires, sa vie privée compliquée, et le dossier qu'il va rouvrir ont vraiment de quoi occuper agréablement le lecteur. N'ayez crainte, la confusion du début disparaît assez rapidement pour laisser place à l'affaire qui préoccupe nos trois complices : cinq personnes ont disparu en 1987. Nous sommes en 2010, l'assassin court toujours.

Nos héros n'hésiteront pas à se mouiller pour démasquer le ou les coupables. On plongera dans l'horreur de la vie des victimes, on côtoiera des tortionnaire extrémistes, de quoi vous glacer le sang.

Encore un roman terminé à trois heures du mat, un roman que l'on a bien des difficultés à refermer.

Arrivé à ce quatrième tome des aventures de Carl Mørk, on parvient à deviner les réactions de nos héros, ça rassure parfois !

Une fin très surprenante et bien pensée ! Je me console de devoir quitter ce roman en me disant qu'il me reste encore cinq tomes.
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Le quatrième de la série et c'est vraiment de mieux en mieux. J'apprécie particulièrement de découvrir les personnages qui accompagne Carl Morck que sont Assad et Rose. Ils forment une équipe de plus en plus soudée, les mystères d'Assad se précisent de plus en plus et nous connaissons les problèmes de Rose. L'histoire, basée en grande partie sur une histoire vraie de l'île de Sprogo où des femmes ont été internées et ont gagnées leur liberté en se faisant stériliser. C'est terrifiant. L'enquête et les flashbacks s'entrecroisent pour un suspens croissant, enfin on se doute un peu de la fin, on se demande juste comment Morck va y arriver. Un très bon policier et définitivement le département de Rose, Assad et Carl Morck est le département V, la lettre, en non cinq en chiffre romain. En effet les autres départements ont des lettres, A ou C pour les désigner. 605 pages.
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[Lu en 2018]
C'est toujours un énorme plaisir de lire Adler-Olsen. J'avais un peu moins apprécié le tome 2 mais là, depuis le 3, ça va crescendo !

L'histoire est somme toute "banale" (je ne peux pas en dire trop sans révéler le truc) mais le reste l'est beaucoup moins ! C'est un développement tellement incroyable qu'il faut être l'auteur lui-même pour y penser ! La chute est... waouh !

Parallèlement on voit resurgir l'affaire ou Morck a perdu un collègue, enquête où surviennent de nouveaux éléments qui laissent une bonne partie de ses collègues actuels perplexes... J'apprécie que cette enquête se déroule au long des tomes et là, pour la première fois, j'ai l'impression qu'on avance vraiment.

Rose est toujours aussi Rose, Assad est toujours aussi Assad et pareil pour Morck !

Encore une très bonne enquête qui révèle des actions horribles, qui dénonce des comportements impardonnables (on peut parler de crime contre l'humanité à ce stade là) et qui soulève de nombreuses questions sur des sujets sensibles.
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Quatrième tome de la série des enquêtes du département V de Jussi Adler-Olsen, je vous parle aujourd'hui de « dossier 64 ».

On retrouve notre trio, en pleine épidémie de grippe, pour une enquête hors du commun qui va mettre en lumière les atrocités auxquelles des sadiques se sont livrés en partie sur l'île de Sprogø dans les années 1950. En parallèle, lorsque des indices vont surgir, Carl Mørck va faire face à des soupçons de ses collègues, concernant l'affaire qui a coûté la vie de l'un de ses coéquipiers et rendu paraplégique un autre.

C'est toujours un plaisir de retrouver notre petite équipe qui reste entourée de mystères, que ce soit Assad ou Rose, ils gardent tous les deux, leurs secrets bien cachés. On en apprend un peu plus dans ce tome, mais pas de grandes révélations, j'ai hâte de comprendre l'histoire de nos deux personnages.

Alors qu'à première vue, les enquêteurs sont face à une simple affaire de disparition, très vite, on se rend compte que ce n'est que la partie visible de faits terribles qui se sont produits 60 ans plus tôt. L'intrigue aborde un thème fort, qui ne laisse pas insensible surtout lorsque l'on sait que c'est tiré d'un fait réel... Je n'ai pu ressentir que de l'empathie pour Nete qui malgré ses actes reste l'une des grandes victimes de ce roman.

L'alternance présent/passé permet de maintenir le rythme de l'histoire pendant ses plus de 650 pages, sans que je ressente de longueurs. Si les intrigues de l'auteur sont noires, il arrive toujours à distiller un peu d'humour avec certains de ses personnages loufoques. Entre Assad, Rose et son ex-femme entre autres, Carl ne risque pas de s'ennuyer !

Après ce quatrième opus, je suis toujours aussi fan de cette série, même si j'appréhende les prochains, car les retours sont bien plus mitigés.

En bref, il serait dommage de passer à côté de cette série qui nous offre des intrigues réalistes et passionnantes ainsi que des personnages forts et attachants.


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C'est toujours un plaisir de retrouver Carl, Assad et Rose, les 3 membres du Département V de la police de Copenhague. Cette fois-ci n'a pas dérogé à la règle !

Le Département V, spécialisé dans les cold cases, se retrouve en charge du dossier de disparition de Rita Nielsen, une femme qui n'a plus donné signe de vie depuis 1987. Petit à petit, leur enquête va les amener à s'intéresser à Curt Wad, un homme a la tête d'un mouvement eugéniste et xénophobe, qui vise à entrer au Parlement, et qui a oeuvré dans les années 50/60 pour interner et stériliser de force des femmes d'origine étrangère ou venant de classes sociales défavorisées.

Cette enquête est particulière car elle touche un pan de l'histoire danoise qui était assez méconnu. Elle en est d'autant plus touchante et émouvante qu'on découvre la vie terrible de ces femmes, considérées comme "demeurées" alors que la plupart n'étaient juste pas instruites. Elles venaient souvent de familles pauvres, étaient parfois enceintes hors mariage... Bref, des femmes qui ne rentraient pas dans les cases de la "bonne société" aux yeux de certains danois. On estime à 11 000 (en très grande majorité des femmes) le nombre de personnes ayant subi une stérilisation, très souvent contre leur gré, entre les années 20 et les années 60 au Danemark.

L'île de Sprøgo, au coeur de l'intrigue, accueillait à l'époque un hôpital de femmes, lesquelles ne pouvaient en général en sortir qu'en consentant à être stérilisées. Celles qui avaient déjà des enfants ou dont la grossesse était trop avancée se voyaient retirer la garde de leurs enfants. Tout cela dans l'optique, pour certain•es, d'une "race danoise pure"...

Cette enquête est donc particulière et l'ambiance plus lourde que dans les 3 premiers opus en raison du sujet choisi, même si l'auteur n'a pas manqué de nous faire sourire avec ses 3 héros hauts en couleurs ! Ce livre est mon préféré depuis que j'ai attaqué la série du département V. J'ai trouvé le déroulé de l'histoire habilement mené (même si j'avais deviné le petit twist de la fin) et les personnages encore plus profonds que d'habitude, et notamment nos 3 héros dont on espère découvrir bientôt tous les secrets...
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Découvrez mon avis en vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous.

Pour l'instant c'est mon tome favori. Malgré quelques longueurs, les sujets abordés sont super intéressants avec notamment l'enfermement des femmes “de mauvais genres”, “filles-mères” ou “attardées mentales” ainsi que leur avortement et stérilisation forcée au Danemark dans les années 20 à 60.

J'ai apprécié les différents retournements de situations et les points de vue variés. Les retours vers le passé sont édifiants et horribles.

Bien sûr, le trio d'enquêteurs bras cassés est plus qu'attachant dans ce tome. On a vraiment envie de passer du temps avec eux. Ils sont drôles et touchants.

Trouillomètre : 3/5 - Pense à respirer de temps en temps : le roman contient des sujets difficile tels que enfermement, viol, avortement forcé…

Tome 4 de la saga du département V. Il peut se lire indépendamment, mais il vaut mieux avoir lu les tomes précédents pour comprendre le trio.
Lien : https://youtu.be/o8b100wu-Hw..
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Que j'ai aimé ce roman. Que j'ai savouré chaque ligne jusqu'à la toute fin...
On retrouve cette plume drôle et piquante.
Mais aussi, cette trame de fond dénonciatrice, "pour la pureté de la race et l'eugénisme".
On peut faire un parallèle avec l'Allemagne, le Reich et la 2nd GM... Mais ça été absolument différent...
On parle de milliers de femmes, stérilisés, avortées, enfermée en asile, contre leur gré. Et surtout parce que, pas suffisamment danoise,
pas suffisamment "correcte", ... Autant dire que ces femmes n'avaient pas le droit d'exister.
L'auteur a sû dénoncé ça, au travers d'un thriller qui m'a faite passée par des émotions puissantes.
J'ai choisi un extrait léger et drôle, mais croyez moi, il est très loin de refléter ce roman.
Carl, Assad et Rose sont drôles, mais pas que ! On y découvre un Assad bien mystérieux. Une Rose plus compliquée que prévu.
Un Carl plus impliqué qu'il n'en a vraiment l'air. Bref, les personnages évoluent, et réellement dans un sens qui ne manque pas d'originalité.
Je n'ai absolument pas vu venir cette fin. Et tout le long de ma lecture, je me suis demandée si Carl trouverait le lien,
le fil qui relit ce parti politique abjecte et ces disparitions.
Et puis, un tout petit indice, à 50 pages de la fin. Et ça été une illumination en feu d'artifice. Une révélation, mais aussi un profond chagrin.
(mes collègues de lecture me comprendront sûrement !) parce qu'à ce moment-là, toutes mes certitudes se sont effondrées.
Et, je me suis dit de suite que cet auteur était sûrement un de ceux qui m'avait (jusqu'à présent) le plus baladée, le plus touchée, le plus émue.
Je me demande vraiment si l'auteur peut aller plus loin et être encore plus intense dans ces prochains romans. La barre est si haute ici !
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Un service de police caricaturé avec des enquêteurs ayant l'esprit un peu loufoque et cocasse ; ils forment le département V spécialisé dans les enquêtes non-résolues.

Ce côté Cold-case est passionnant, car il est toujours difficile de faire ressurgir le passé.
On est loin des meurtres sanguinolents.
6 disparitions vont nous diriger vers la dénonciation d'une vieille affaire danoise qui a eue lieu entre 1922 et 1967.

Ormis l'enquête qui, avec ce trio de flics hors du commun, est passionnante, je me suis laissée happer par l'une des histoires peut-être la plus répugnante de ce pays, qui malheureusement est véridique.
Sur l'île de Sprogø, on y stérilisait des femmes «mères», des attardées mentales ou des prostitués ; tout ça pour que ces classes sociales ne se développent plus et viennent à disparaître.

Quelle honte, mais quelle honte…
Priver une femme du don le plus précieux qu'elle possède : l'enfantement.

Choquée je l'ai été, choquée je le resterais par ce fait historique.

Vous l'aurez compris j'ai adoré ce livre même si je m'en veux presque de l'apprécier, mais jusqu'à la fin j'ai été bluffé par le dénouement complètement inattendu pour moi.
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La quatrième enquête du département V de la police de Copenhagen nous entraine à la suite de Carl Mork, son assistant Assad et de Rose dans les milieux d'extrême-droite.

L'attaque brutale de la tenancière d'un "salon de massage" soeur d'un ancien collègue de Carl amène Rose à ressortir une vieille affaire de la disparition de la tenancière d'un salon et ancienne prostituée dans les années 1980. Carl et son équipe seront amenés à remonter jusque dans les années 1950 où des femmes subissaient des avortements forcés et des stérilisations parce qu'elles étaient soit déficientes mentales ou simplement considérées comme "inférieures" par des partisans d'une "race pure". Des théories qui semblent toujours trouver des partisans au début du XXIème siècle.
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Un bon "polar" de temps à autre ne peut pas faire de mal, surtout quand le roman s'inscrit dans un contexte dont il révèle l'histoire en passant.

En l'occurrence, en route pour le Danemark où de 1923 à 1961 a sévi une organisation d'extrême droite s'étant donnée pour objectif, entre autres, de stériliser, parfois à leur insu, des femmes jugées anormales ou asociales.

Ces odieux et multiples crimes engendreront chez l'une des innocentes victimes une soif insoutenable de vengeance qui se révélera trente ans plus tard d'une manière originale et froidement systématique. La disparition des principaux protagonistes intriguera en 2010 un enquêteur de police très persévérant et permettra au lecteur, au terme de nombreux rebondissements (comme on en attend dans un roman de ce type), de refermer le livre en ayant passé un bon moment avec, de ci de là, quelques joyeux éclats de rire malgré l'arrière-plan sordide qu'il découvre.

J'ai lu ce "dossier" juste avant la Relation de voyage de Cabeza de Vaca et, dans le récit de ce conquistador humaniste se trouve la description des moeurs d'un clan amérindien : "... quant aux filles, ils les laissent manger par les chiens et ils les jettent ; la raison pour laquelle ils font cela c'est, disent-ils, parce que tous les gens du pays sont leurs ennemis (...) ; si par hasard ils leur donnaient leurs filles en mariage, ils multiplieraient tellement leurs ennemis que ceux-ci les assujettiraient et les prendraient comme esclaves ; et c'est pourquoi ils préféraient les tuer plutôt qu'elles ne donnassent naissance à qui deviendrait leur ennemi."

On voit donc que du XVI au XXe siècle l'homme a su trouver des arguments pour justifier un eugénisme dont on est en droit de se demander s'il ne perdure pas encore de nos jours.

Ce "polar" dénonce un scandale et permet de s'instruire en se divertissant.
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