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4,13

sur 1894 notes
Toujours captivantes, les enquêtes du département V de la brigade criminelle de Copenhague sont de par leur nature narrées sur différentes époques. Les dossiers oubliés dans les archives sont élucidés avec brio et originalité par le trio atypique. Trio qui nous procure quelques occasions de sourire. Ce qui compense les lourdes tragédies assassines décrites en parallèle.
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4ème volet des enquêtes de l'inspecteur Carl Morck et de ses acolytes Assad et Rose du département V, celui des cold cases danois. Cette fois-ci Rose tombe sur le dossier inachevé de la disparition d'une prostituée 20 ans auparavant. Inutile de préciser que Carl préférait se la couler douce dans son bureau à rêver de sa belle psychologue, mais Assad l'entraine vite dans son enquête. Ils découvrent alors qu'elle n'est pas la seule à avoir disparue ce jour-là, même si le lien avec les autres affaires est loin d'être évident…
Ce que j'aime bien avec les romans de Jussi Adler-Olsen, c'est qu'ils font à la fois partie d'une série dans laquelle on retrouve les mêmes personnes et leurs histoires récurrentes (le trauma irrésolu de Carl, le passé d'Assad, les problèmes psychologiques de Rose), tout en étant tous originaux sur leur thème principal : avec ce 4ème volume, c'est ici un pan peu reluisant de l'histoire danoise qui est dévoilé, lorsque les femmes jugées légères étaient internées et stérilisées de force, dans un eugénisme qui pourrait malheureusement tout à fait encore se poursuivre de nos jours. C'est d'ailleurs sur ce point que l'auteur insiste lourdement dans le livre, à travers le personnage certes peu nuancé mais néanmoins présent du très méchant docteur Curt Wad.
Bref, même si ce n'est pas de la grande littérature, un bon cru, vite, le suivant !
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Résumé : Suite à l'agression très violente d'une femme dans le milieu de la prostitution, Rose et Assad - les assistants de Carl Mørck - décident de se pencher sur la disparition inexpliquée d'une mère maquerelle survenue vingt-trois ans plus tôt. Ils en viennent assez rapidement à s'intéresser au passé peu glorieux du Danemark, quand on déportait des femmes sur une petite île afin de les stériliser de force.

Mon avis : Quatrième enquête du Département V, on plonge dans l'histoire honteuse du pays avec des événements sordides qui ont malheureusement bien existé. Avec mon acolyte @mavic_lit, nous avions très hâte de retrouver l'équipe hétéroclite de Carl Mørck ! Nous apprenons un peu plus à les connaître à chaque tome,même si le passé d'Assad est toujours aussi mystérieux. Carl, quant à lui, se retrouve en très mauvaise posture à cause de son passé.
Ce n'est pas, pour le moment, mon enquête préférée, contrairement à beaucoup. Peu être que j'en attendais trop ? Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie pour le personnage central, malgré ses souffrances. La rancune qui l'habite est parfois, pour moi, injustifiée. J'ai également ressenti quelques longueur (660 pages quand même !) vers le dernier tiers, puis le final légèrement bâclé. Dommage. J'espère que le suivant sera plus prenant.
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Dans la veine du polar nordique, voici le Danois Jussi Adler-Olsen et ses enquêtes du département V, le bureau des affaires classées de la police criminelle de Copenhague.
À la suite de l'agression d'une prostituée dans le quartier de Vesterbro, Rose, l'assistante de l'inspecteur Morck, ressort un dossier sur la disparition inexpliquée d'une autre prostituée en 1987. Peu à peu, les enquêteurs découvrent que plusieurs personnes, sans lien apparent, ont disparu le même jour de cette année-là. L'affaire semble liée à la petite île de Sprögo où des femmes jugées asociales et faibles d'esprit étaient placées et parfois stérilisées de force. le docteur Curt Wad, militant de l'eugénisme et défenseur de la pureté raciale, paraît mêlé à cette page sombre du passé danois alors que son parti d'extrême-droite s'apprête à remporter les élections.
L'auteur a construit son récit autour de trois temporalités : l'histoire de Nete Rosen dans les années 50, ses prolongements dans les années 80 et l'enquête policière de 2010. Il a décentré l'intrigue policière au profit du récit de Nete qui constitue le coeur du roman.
Peu de suspense donc, on connaît très tôt le cheminement de l'intrigue qui cantonne le département V dans un rôle secondaire. Est-ce pour corser les choses et étoffer le rôle de son inspecteur que Jussi Adler-Olsen ressort une vieille enquête sur un tueur au pistolet à clous et revient sur la mort de l'oncle de Carl Morck ?
J'avoue n'avoir pas été happée par ce gros roman, non que son sujet soit inintéressant, mais son traitement m'est apparu parfois laborieux. Par ailleurs, l'humour de l'auteur n'est pas très léger et ses boutades répétitives sur les faiblesses des intestins, le baragouinage de son assistant Assad ou les humeurs orageuses des femmes m'ont lassée.
Il n'est pas certain que les aventures de l'inspecteur Carl Morck me tentent pour une nouvelle expérience de lecture.
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Ils sont toujours autant déjantés les protagonistes du Département V. Carl se livre à des comptes d'apothicaire hilarants pour perdre le moins de plumes possibles dans le divorce qui l'oppose à sa femme. Malheureusement pour lui, il rate sa rencontre avec la fille et petit-fils de sa psy et néanmoins maîtresse. Rose, cinglée comme jamais, ne se trouve jamais là où on l'attend. Quand l'enquête requiert sa présence, elle est inopinément chez son gyné, et trimballe dans son sac, les oeuvres complètes de Skakespeare, reliées cuir, au cas où elle n'aurait pas une batte de base-ball sous la main pour estourbir un fâcheux. Quant à Assad, il est toujours le champion du café-tord-boyaux et des proverbes fumeux dans lesquels un dromadaire philosophe. Mais Assad, ah cher Assad, on devine que sous l'image d'homme à tout faire qu'il s'est construite au sein de "la danoise police", sommeille quelqu'un d'autre bien différent. L'humour de Adler-Olsen lie ces trois personnages, dans cet opus, avec une épidémie de gastro-entérite qui décime le personnel de l'hôtel de police, et rend l'utilisation des toilettes compliquée. Il fallait oser, il a osé et c'est très marrant !


Dans dossier 64, Adler Olsen, plonge dans L Histoire quasi-contemporaine du Danemark, bien loin de la réputation de perfection véhiculée par la Scandinavie. Sans dévoiler l'intrigue, je me contente d'ajouter pour conclure que ce sont une fois de plus les femmes qui ont été les victimes toutes désignées de pratiques barbares, obscurantistes, rétrogrades, pratiquées à un niveau étatique jusqu'en 1961, sur l'Île de Sprogo écorniflant quelque peu l'image immaculée et égalitaire du Danemark. Les faits rapportés par l'auteur sont hélas validés par les historiens.
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Dossier 64 est un thriller intelligent car il est construit sur un sinistre fait historique : entre 1922 et 1967, l'île de Sprogø accueillit une clinique eugéniste. Des médecins y stérilisèrent des femmes attardées, des «filles mères» ou des prostituées. Cette réalité historique rend le récit plus intense en émotions. J'ai beaucoup aimé.
Seul défaut : la deuxième histoire en dehors de l'enquête policière, celle du Commissaire et de ses deux collaborateurs est difficile à comprendre si on n'a pas lu les précédents romans dans l'ordre. J'avais juste lu Miséricorde et j'ai eu du mal à comprendre en raison d'allusions aux tomes précédents que je n'avais pas lus.
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Je continue la découverte de cette série avec le 4e.... qui est mon préféré !
Sans doute parce qu'Assad est de plus en plus sombre, parce que Morck s'attache à ses partenaires. Mais surtout pour l'histoire sur l'eugénisme danois. Ces femmes stérilisées sans leur consentement. Ces femmes jugées amorales voire folles parce que trop libres, trop jolies, voire violées (mais c'est la même chose c'est de leur faute non ?). 15 ans violée, coupable évidemment ! et donc avortée et stérilisée au nom de la pureté du sang danois. Glaçant. passionnant !
Mon mari, qui a pris de l'avance (alors qu'il a commencé cette série sur mes conseils et donc après moi) a fini le 8e tome....
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Encore un chouette opus du département V avec nos 3 accolytes. Cette fois-ci l'auteur nous narre la sombre histoire danoise où des femmes pauvres, immigrées et peu éduquées étaient avortées et stérilisées de force pour "que l' État n'ait pas à subir leurs progénitures". Rose va s'investir grandement dans le choix de l'enquête et sa résolution, Assad se sentira fort concerné et donnera beaucoup de sa personne et Carl se laissera entraîner pour résoudre cette affaire très intéressante.
Le dossier 64, celui de celle qui était une bonne fille...
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Assad, Rose et Carl partent sur la piste de mystérieuses disparitions ayant toutes lieu en 1987. Très vite, le lien qui unit ces gens est mis en lumière : tous sont concernés de près ou de loin par un centre d'aliénées dans lequel on envoyait les femmes de "mauvaises moeurs" se faire stériliser de force.

Le récit oscille entre plusieurs époques : les années 50, 1987 et 2010, l'époque où le département V mène l'enquête.

On trouve également l'implication d'un parti politique d'extrême droite avec des relents de nazisme qui rêve de faire de "bons petits Danois". Je ne connais pas du tout la politique danoise et je pense que l'extrême droite danoise et française ont des points de vue différents sur la société. Par exemple, dans le livre, le parti trouve que ce n'est pas normal que des femmes vivant des aides sociales procréent à souhait sans s'occuper des enfants, et bien on peut tout à fait être d'accord avec cette idée, qui n'est partagé par aucun parti en France. Je pense avoir trop réfléchi avec un cerveau "français", ce qui m'a empêché de me saisir de toute la question, ce qui a donc logiquement fini par m'ennuyer plus qu'autre chose.

C'est le tome que j'ai le moins aimés de Jussi Adler Olsen. En effet, l'intrigue est particulièrement lente à se mettre en place et le récit ne commence réellement qu'à partir de 300 pages (sur 600). Nette raconte sa vie en long et en large, c'est larmoyant à souhait, on n'a l'impression d'être chez Franck Bouysse.

Du côté des enquêteurs, grosse déception car on se bat contre le pire des ennemis : la gastro ! Et l'humour pipi caca supplante rapidement la bonne humeur du groupe. Concernant l'enquête, c'est assez passif puisque le lecteur connait déjà l'histoire de Nette, plus qu'à attendre de se faire chopper…

On reprend donc les mêmes défauts que le premier tome et on rajoute des longueurs sur l'enquête concernant Carl et ses coéquipiers Anker et Hardy.

Une première déception pour moi de cet auteur, j'ai vraiment eu du mal à lire le livre, heureusement que la fin retrouve un peu de dynamisme. Je lirai probablement la suite mais pas dans l'immédiat, c'est certain.
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Si vous n'avez pas de lectures intéressantes sous le coude, rien de tel que de (re)prendre un livre de Jussi Adler Olsen. Ce "dossier 64" est comme tous ses frères sur le "Département V" diablement captivant avec ce qu'il faut de pétillant, d'amusant, cocasse, facétieux (mais aussi sérieux). On peut utiliser tous les adjectifs du genre possibles, l'auteur danois vous fait oublier la morosité ambiante parce qu'à une intrigue bigrement bien construite, il ajoute souvent la plaisanterie qui sied, l'ironie cinglante, des situations parfois burlesques au sérieux des enquêtes, grâce à son trio de personnages atypiques : Carl Mock le chef, à la vie amoureuse tumultueuse, aux excès de tabac néfastes et ses deux assesseurs, l'énigmatique Haffaz El Assad au passé mystérieux et aux métaphores sur les dromadaires bien souvent judicieuses et la jeune belle, pulpeuse, électrique, à l'humeur à fleur de peau Rose. Des parcours de vie qui ne manquent pas de sel ou plutôt de piment pour Assad dont on connaîtra véritablement les origines dans le dernier opus de l'auteur (victime 2117).
Pour la trame elle-même, elle mêle les actions délictueuses d'un groupe politique extrémiste et raciste, la vengeance d'une ancienne victime et les manoeuvres complotistes d'ennemis (rivaux) de Carl Mock. L'action se déroule à deux époques (1987 et 2010) bien délimitées par les chapitres, pour se rejoindre donc dans l'année la plus récente par un final surprenant. Tout l'art de Jossi Adler Olsen est bien dans cet épilogue, celui de captiver son lectorat jusqu'au point final.
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