AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 76 notes
On comprend dès la 4e de couverture que Bastien, narrateur de 9 ans, est contre l'idée d'accueillir chez lui une mère et ses deux filles qui sont à la rue mais je ne pensais pas que cette opposition farouche durerait si longtemps... La figure de l'anti-héros ? Pas tout à fait, un personnage qui réfléchit, qui veut être une "bonne personne", qui s'interroge sur le Bien et le Mal.
Le point de vue est naïf mais intéressant, les jeunes lecteurs pourront s'identifier soit à Bastien soit à sa soeur, s'interroger sur ce qu'eux auraient ressenti dans pareille situation ?...
L'évolution du narrateur, très progressive, comme le dénouement, en demi-teinte, évitent de tomber dans le monde des Bisounours où tout est pour le mieux dans le meilleur des monde.
Un roman qui interroge sur la solidarité dans notre société et qui s'adresse aux plus jeunes, qui "sensibilise". Un roman sensible en fait !
Un passage m'a semblé long cependant, la liste de tous les délits que n'ont pas commis les parents...
Sophie Adriansen, une auteure que j'ai envie de suivre : j'ai aimé "Papa est en bas" comme "Lise et les hirondelles", je n'ai pas encore pris le temps de lire "Max et les poissons"...
Commenter  J’apprécie          10
Bonsoir à toi qui passe par là. Aujourd'hui j'ai lu " Je ne suis pas un héros " de Sophie Adriansen, sorti aux éditions Fleurus et j'ai passé un très bon moment pendant mon confinement. Voici un roman que j'ai envie de mettre dans les mains de nos adolescents pour leur apporter un beau message sur la solidarité et la tolérance de l'autre. L'auteur nous met dans la peau d'un jeune garçon dont la petite soeur persuade les parents de recueillir une famille SDF croisée dans la rue, face à une boulangerie parisienne où ils se rendent régulièrement. S'en suit un parcours où le jeune garçon va passer par la non-acceptation, les préjugés et la jalousie sur ses étrangers invités dans sa maison à une véritable relation de confiance, d'empathie et d'amour de l'autre et une véritable fierté de cette bonne action familiale. Une belle histoire sur le lien qui nous lie aux autres humains, un récit qui nous parle d'une actualité triste et palpable et un beau message d'espoir qui rend hommage à tous ces héros du quotidien qui accueillent des migrants chez eux. Même si bien-sûr il y aura de l'injustice, de l'incompréhension d'une justice punissant ceux qui font du bien, il ressort de ce récit, un véritable sens, celui de la sensibilisation des jeunes à la détresse de l'autre et du beau message de solidarité que ces parents leur donnent. @monprecieuxlivre
Lien : http://monprecieuxlivre.wixs..
Commenter  J’apprécie          10
Bastien n'est pas un héros. Quand sa maman et sa soeur ramènent à la maison "les olives", une mère et ses deux filles roumaines sans-abri, c'est son petit monde qui s'écroule. Car Bastien est un garçon calme qui aime bien ses habitudes, prend grand soin de ses affaires et apprécie d'être le point d'attention de sa famille. Son environnement aisé et préservé, il va devoir le partager...
Sophie Andriansen nous offre ici un très beau titre, traitant avec justesse de la situation des migrants vue à hauteur d'enfant. Et ce qui fait sans doute l'originalité de ce récit, c'est que Bastien n'est pas le petit garçon parfait qui accueille l'autre à bras ouvert. Il fait part de ses doutes et de ses réticences, et ses questions font aussi écho à nos peurs. Plus généralement, il est question ici de se mettre à la place de l'autre, et de lui faire de la place. Matériellement, affectivement, légalement (formidable interrogation de Bastien sur le délit de solidarité !).
Petit à petit, le garçon s'intéresse à ces nouvelles venues dans sa vie, il ouvre les yeux et se préoccupe davantage du sort des autres. Autre qualité de ce texte : son réalisme. Il n'est pas question d'angélisme ni de morale dans cette histoire. La famille de Bastien ne sauve pas le monde, mais elle contribue pour quelques jours à rendre plus douce la vie chahutée de ses trois "olives"... Un livre à partager en famille !
Un grand merci à Netgalley et les éditions Fleurus pour cette jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          10
Bastien vit de manière assez confortable et équilibrée : des parents qui ont du temps pour s'occuper de lui au quotidien et l'accompagner pour faire ses activités préférées. Il se plaît dans cette vie et ne semble pas vraiment sensible à ce qui se passe autour de lui. Un jour sa mère lui annonce que la famille va accueillir une maman et ses deux filles qui vivent dans la rue. Bastien manifeste des réticences...
Ce roman pour les plus jeunes évoque les réactions contradictoires voire de refus que tout un chacun peut avoir quand il s'agit d'aider les autres. Sans dramatiser le récit met en avant les sentiment de méfiance, jalousie, une forme d'égoïsme en quelque sorte que nous pouvons parfois ressentir si nous ne faisons pas l'effort de nous mettre à la place des autres. le titre met en valeur le fait que sans faire de grandes choses spectaculaires, au quotidien, mêmes les petites actions, réactions, gestes sont des actes de solidarité.
A lire, à lire, à lire !
La professeuse documentaliste
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire est racontée par Bastien, un garçon de 9 ans comme les autres. Ou peut-être un garçon qui a un peu plus de chance que les autres. Car Bastien a une chambre à lui dans un vaste appartement avec vue sur l'Arc de Triomphe, une dame qui fait le ménage deux fois par semaine et une animatrice aux goûters d'anniversaire. Il passe ses vacances au ski l'hiver et à la mer l'été, et parfois l'inverse, ses week-ends au Grand Hôtel de Cabourg et a des tas d'activités le reste du temps. Donc oui, Bastien et sa petite soeur Capucine ont plutôt beaucoup de chance. Alors, quand leur mère, un jour de pluie, décide que la maman qui mendie sur le trottoir avec ses deux filles, là, juste en bas, devant la boulangerie, ça suffit ! et qu'elle les invite à dormir dans la chambre d'amis, les deux petits Parisiens gâtés du Parc Monceau voient leur monde douillet exploser. Bastien surnomme en secret Nicky, Sorina et Magda « les olives » à cause de leurs cheveux noirs corbeaux. Il serait prêt à vider sa tirelire pour les faire partir. Capucine, elle, les observe « comme s'il s'agissait de personnages d'un livre illustré qui s'animeraient rien que pour elle ». Les fillettes roumaines ne se sont pas lavées depuis trois mois car comme les bains municipaux sont interdits aux mineurs, leur mère les lave vite fait au robinet d'eau froide du square. Elles ont si faim qu'elles attrapent les spaghetti à pleines mains. C'est le début des vacances de printemps. Pas question pour Bastien de se laisser gâcher son grand  plaisir, finir son puzzle de mille cinq cents pièces au calme. Comme dans son jeu de patience, il aime quand chaque chose est à sa place. Alors les olives qui courent partout dans l'appartement, c'est non ! Mais « l'hospitalité est quelque chose de très important, lui explique sa grand-mère Mamilaine. Tu ne serais pas là si un inconnu ne s'était pas montré accueillant avec notre famille », en cachant l'arrière-grand-père pendant la guerre. Alors Bastien s'habitue peu à peu et on se dit que tout va s'arranger. Une association aide la mère à trouver un travail et les filles à aller à l'école. Et puis, patatras, héberger une famille en situation irrégulière, ça porte un nom : le « délit de solidarité ». C'est illogique aux yeux de Bastien mais on risque de graves ennuis avec la justice parce
« qu'on s'est simplement montré généreux et qu'on a aidé quelqu'un » ! Des enfants comme Sorina et Magda, qui passent la journée par terre dans la rue ou dans le métro, on en croise hélas tous les jours. Pour une fois, avec ce roman, on a  l'occasion de se mettre à leur place et de comprendre que vraiment, un monde comme ça, ça ne va pas !
© Rémi @Mon livre préféré, une rubrique d'Enfantillages, le magazine des livres pour enfants qui s'écoute et qui se lit.
Lien : https://florencedutheil.wixs..
Commenter  J’apprécie          10
La petite soeur de Bastien ne comprend pas pourquoi cette maman et ses deux filles doivent vivre dans la rue alors que chez eux la chambre d'amis est vide. Un jour de pluie, elle arrive à convaincre sa mère de les amener à la maison. Mais personne n'a demandé son avis à Bastien et celui-ci n'est pas content du tout : partager ses affaires, son espace, et même les intégrer dans son école, ça fait beaucoup trop pour lui !

Voici un roman pour les plus jeunes (dès le primaire) qui interroge l'hospitalité et la solidarité. On entend souvent des appels à ouvrir ses portes pour héberger des SDF et/ou des migrants mais cela n'est pas si facile. Inviter un inconnu à s'installer chez soi, cela ne va pas forcément de soi. Ici c'est Bastien qui joue le rôle du personnage réfractaire, celui qui dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, y compris des adultes. Ça interroge beaucoup le lecteur : comment, moi, je réagirai à sa place ? Est-ce si facile de faire entrer des inconnus chez soi ?

En cette période où les pays se dédouanent le plus possible pour ne pas avoir à s'occuper de ses personnes, ce petit roman fait du bien car il ne fait pas la leçon, il ne dit pas que tout le monde devrait accueillir. Il dit que chacun fait comme il peut mais que le plus important est de réfléchir, voir ce qui nous freine et pourquoi, essayer de comprendre ce qui est important.

Un livre à lire et à faire lire et qui pourrait alimenter des débats en classe ou au CDI.

Un seul petit bémol pour moi : je n'aime pas du tout la couverture, ou plutôt je trouve qu'elle ne correspond pas du tout au propos du livre, je m'attendais à autre chose.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
Commenter  J’apprécie          10
l y a une famille dans la rue . Capucine pose la question "Pourquoi est-elle dans la rue ?". Sa grande soeur lui répond. Mais tous les jours chaque après-midi , elles passent devant eux pour acheter des choses à manger à la boulangerie .
Je n'ai pas beaucoup aimé parce que c'est un bon livre mais pas assez d'illustrations, on ne peut pas tout comprendre . le titre "Je ne suis pas un héros" m'a inspiré. les personnages sont super , il y a du suspense , une enquête … Ils aident les gens.
je recommande ce livre à ceux qui sont curieux, qui aiment le suspense et à ceux qui aiment les enquêtes .
Commenter  J’apprécie          00
Une famille va tous les jours à la boulangerie. Les membres de la famille voient à chaque passage une mère pauvre avec ses deux filles.
J'ai lu à peu près 30 pages. Je n'ai pas trop aimer car je trouve que le fils est égoïste. Il y a beaucoup trop de descriptions pour moi. de plus, l'histoire va un peu trop vite à mon goût. Et donc je n'ai pas eu envie de lire la suite. Par il n'y a pas d'illustration, or elles apportent des détails sur les personnages et j'apprécie ça.

Selen
Commenter  J’apprécie          00
Bastien est-il ou non héros ? Pourquoi dit-il cela ?
Une maman roumaine et ses deux petites filles mendient à côté de la boulangerie où il achète son goûter. Un jour de pluie, la soeur de Bastien, Capucine propose d'héberger la petite famille qui n'a pas de toit. Les parents acceptent et Capucine est ravie d'avoir des nouvelles amies à domicile, Magda et Sorina. En revanche, Bastien n'est pas satisfait du tout, il est même en colère. Il n'a pas envie de partager son appartement ni que son ami Apollin apprenne qu'il vit maintenant avec des personnes que ce dernier méprise (Apollin croit vrai beaucoup de clichés à propos des migrants).

Cette histoire m'a intéressée car elle parle d'un sujet d'actualité brûlant, les migrants. J'ai aimé le fait que le narrateur Bastien éprouve des sentiments doubles. Il se sent à la fois coupable de ne pas avoir envie d'aider la petite famille mais aussi il éprouve de l'empathie par moments et il évolue au fil du récit.
De plus, son amitié avec Apollin est mise en péril et il doit faire des choix…
D'après vous, Bastien a t-il raison de dire qu'il n'est pas un héros ?
Commenter  J’apprécie          00
J'ai aime ce livre car il est très touchant d'accueillir chez soi des femmes qui sont à la rue. La famille de Bastien fait beaucoup d'efforts pour aider de personnes en difficultés et j'ai trouvé cela très touchant. Je vous conseil ce livre je mais 16/20
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (176) Voir plus



Quiz Voir plus

max et les poissons

de quelle couleur est le poisson ?

doré avec de l'argenté
rouge avec un peu de jaune
argenté

5 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Max et les poissons de Sophie AdriansenCréer un quiz sur ce livre

{* *}