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3,7

sur 269 notes
Roman foisonnant pas moins de 5 histoires en parallèles dont au moins une n'ayant aucun rapport avec l'intrigue de la partie -18°.
Si ce roman fait parti d'une trilogie il serait honnête d'en avertir le lecteur, des allusions très vagues liant certains des personnages à on ne sait quel événements passés, une fin qui laisse supposer une suite, bref de l'arnaque.
Ont-il des correcteurs chez Albin Michel ? Un des cadavre change de place durant l'enquête un autre disparaît on ne sait où, un où deux mots manquants dans une phrase.

Ce roman s'alourdit au fur et à mesure que l'enquête avance pour, environ au deux tiers du livre ne plus devenir crédible . Je ne connais pas trop Suède et Danemark mais leur police est, si l'on en croit l'auteur d'une médiocrité crasse. Avec une police un peu plus capable il gagnait facile 250 pages.

C'est dommage l'idée de départ était intéressante, mais l'éparpillement du récit fini par faire perdre l'attention, et le coté psycho n'a aucun intérêt. Encore une soixantaine de pages à gagner.
Excellant scénario pour un télé film en élaguant l'inutile sans plus,
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3eme volet des aventures de Fabian Risk et de Dunja Hougaard
Apres un 1er volume trop chargé (la 9eme tombe) et un 2eme ( Hors Cadre ) que javais personnellement beaucoup aimé, et après avoir fait une pause nordique ,je me replonge aujourdhui dans leurs aventures .
J'ai beaucoup aimé la partie suédoise de ce roman que je trouve complètement addictive ( 5 etoiles à mes yeux ) , beaucoup moins par la partie danoise ,qui à mon sens n'est pas utile .
Ecrire 2 romans pour le prix d'1 cela peut être bien si les deux parties sont d'égales valeurs ,ce qui n'est pas le cas ici ,dommage .
J'ai quand meme prie beaucoup de plaisir à lire ce livre et hâte de voir la suite de leurs aventures
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Astrid Stuvesson, Chef de la police suédoise à Helsingborg, est dans une mauvais passe. Depuis son récent divorce, elle fait face à un problème dû sa consommation d'alcool un peu excessive … D'autant plus qu'elle vient de se mettre dans une position délicate en poursuivant un automobiliste responsable d'un excès de vitesse (qui sera retrouvé mort) et qui n'était autre que Peter Brise, une sommité dans le monde des technologies de l'information … L'inspecteur Fabian Risk a pris conscience des soucis de sa supérieure hiérarchique et considère qu'il est de son devoir d'en discuter avec ses collègues …

Comme pour le premier opus de cette série policière (« Hors cadre ») nous avons droit à deux enquêtes parallèles (En suède et au Danemark) où nous retrouvons les deux mêmes équipes de police déjà en collaboration. Malheureusement, en ce qui me concerne, j'ai trouvé cette nouvelle intrigue nettement plus alambiquée et également un peu moins crédible que la précédente … Et pour la seconde fois (décidément, il est malchanceux ce Fabian Risk …) les « méchants » s'en prennent encore à la famille du flic suédois ! (dont la vie sentimentale est un peu compliquée …)

Je reconnais avoir été moins séduite – cette fois-ci – qu'à la lecture du volet précédent. du coup, j'hésite à lire « La neuvième tombe » … Je vais probablement attendre encore un petit peu avant de me décider (qu'il sorte en édition poche par exemple …)
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Je ne connaissais pas Stefan Ahnhem et j'ai acheté ce livre totalement
par hasard .
Achat que je n'ai pas regretté … car j'en ai dévoré les 640 pages rapidement .
L'auteur est aussi scénariste et cela se sent : un style et un découpage de l'histoire très télévisuels , une intrigue foisonnante , des chapitres courts apportant chacun leur lot de révélations , rebondissements et péripéties ….
Plus on avance dans la lecture , plus celle-ci devient addictive .
Deux bémols cependant : j'ignorais que les héros de «Moins 18°» étaient déjà dans les 2 tomes précédents mais les références aux intrigues précédentes ne sont pas gênantes .
Deuxième bémol : les personnages ( aux prénoms nordiques bien sûr )
de cette enquête complexe sont nombreux ; il m'a donc fallu un petit moment pour mémoriser qui était qui mais je me suis régalé avec ce roman captivant où les cadavres s'accumulent …. sans aucun temps mort .
Il ne me reste plus qu'à lire les précédents livres de Stefan Ahnhem !
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Épuisée ! Mais ça fait longtemps qu'un livre ne m'avait pas tenu en haleine à ce point ! Il n'y a pas une minute de répit dans ce thriller, à chaque page son rebondissement ! Premier livre que je lis de Stefan Ahnhem et je lirais les autres. Que de macabres crimes, d'épouvantables criminels, et des policiers des deux côtés du Détroit d'Øresund, autant fracassés par leur vie personnelle que par leur profession mais déterminés et pugnaces pour empêcher le prochain meurtre !
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Lecture épuisante.
C'est du lourd ... beaucoup de cadavres ... beaucoup d'horreurs ... l'hémoglobine est constamment au rendez vous.
C'est pesant ... plus de 600 pages ... qui bien sûr nous invitent toutes à continuer pour ne pas rester dans l'inconnu.
C'est troublant ... beaucoup de personnages, chacun avec une histoire plutôt compliquée et traînant des non dits à ne plus en finir.
C'est compliqué ... l'intrigue se déroule à quelques kilomètres de distance mais séparés par les 4kms du détroit de l'Øresund, à son point le plus étroit.
C'est utopique ... l'histoire fait travailler ensemble et de concert les équipes policières de deux pays limitrophes
C'est professionnel ... l'auteur connaît la musique des thrillers qui fait haleter son public.
On s'y laisse prendre même si la sauce est parfois un peu chargée.
Et il reste pas mal de portes entrouvertes pour finir d'avoir le fin mot de l'histoire.
Voilà comme on recherchera la suite probable de cette équipe d'enquêteurs.
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Une déception supplémentaire dans mes lectures mais celle-ci était attendue, j'avais eu l'occasion de lire le premier ouvrage de cet auteur, Hors-cadre, qui m'avait laissé un sentiment mitigé. Sentiment qui se confirme avec ce troisième opus.

Le problème ne vient pas de l'intrigue, les deux enquêtes tiennent la route même si l'enquête principale est plus consistante que celle de Dunja, qui se révèle très vite prévisible. L'auteur parvient même à placer un joli twist qui relance l'intérêt de cette traque contre un fantôme insaisissable. Par contre on n'échappe pas à une fin qui tire en longueur avec des chapitres inutiles qui permettent juste au livre de dépasser les 500 pages. On va éviter d'évoquer les chapitres inutiles mettant en scène la fille de Fabian dans une sous-intrigue pseudo fantastique navrante.

Non le problème se situe au niveau de l'écriture et du ton du récit. La psychologie des personnages secondaires est extrêmement grossière, pas dans le sens vulgaire, mais dans le sens où ils ne sont définis que par une seule émotion. Ce n'est pas compliqué, tous les personnages secondaires sont constamment en colère, la palme revient au fils de Fabian, décrit comme une insupportable tête à claques qui enchaîne les choix douteux tout en rejetant la faute sur son père. Il y a aussi l'ancien supérieur de Dunja, une boule de haine misogyne, qui ne semble être là que pour servir de nemesis à cette pauvre femme. le personnage de Dunja m'a également posé problème, en butte à l'hostilité de sa hiérarchie, l'auteur ne parvient pas à nous faire ressentir de l'empathie pour ce personnage prétentieux.

Les interactions entre les enquêteurs et la population réservent aussi son lot de crise de nerfs. Dès que l'enquête les obligent à interroger des témoins ou des potentiels suspects, les policiers font face à une hostilité à peine dissimulée, c'est systématique. Je sais que c'est à la mode d'être énervés contre la police mais là on parle d'une enquête sur des crimes de masse et l'auteur perd son temps à décrire les réactions égoïstes d'un pauvre type enragé parce que l'équipe scientifique saccage son jardin. Les dialogues usent et abusent des points d'exclamation, de formules tels "vous n'avez pas le droit”, "c'est bientôt fini ?” qui rendent la lecture éreintante et lassante. Je ne sais pas si c'est une mentalité caractéristique au Danemark que l'auteur n'aurait pas réussi à retranscrire correctement mais ces réactions de la part des Danois m'ont fait lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises. D'ailleurs de manière générale, on n'a jamais l'impression d'être au Danemark en lisant ce polar, hormis les noms de ville et de quelques personnages.

Voilà j'ai laissé sa chance à cet auteur mais sa plume enragée qui tourne à vide m'a lassé. Son manichéisme qui le pousse à faire de ses antagonistes des méchants très méchants sans psychologie plus poussé est profondément irritant surtout dans un récit de plus de 500 pages. Sa propension à décrire une police incompétente sauf lors du climax m'a fait comprendre que je devais me tourner vers d'autres auteurs.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Avis : 5/5

Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

Ce n'est qu'une fois dans ma PAL que j'ai remarqué que Moins 18° n'était pas le second livre de Stefan Ahnhem mais bien le troisième. Damned ! Vite, une fois La neuvième tombe avalé, j'ai enfin pu m'attaquer à ce polar à température négative. le faire ainsi mariné ne l'a rendu que plus délicieux.

L'enquête est dirigée en Suède par Tuvesson, fraîchement divorcée et aussi imparfaite qu'efficace. Elle ressemble assez à Risk, le personnage principal qui n'a pas la science infuse, qui se trompe, se démène, parvient à faire progresser l'enquête. Ils sont aidés par Klippan et Lilja essentiellement, avec un Mollander jamais loin pour inspecter le moindre recoin d'une scène. Dans la famille Risk, on suit la mère de famille, Sonja, qui traîne son spleen avec son art. Leurs enfants vont également avoir de bons rôles. Dans la moindre mesure avec Matilda et une planche de ouija, mais surtout avec Theodor, en pleine rébellion et tout amoureux d'Alexandra, une fille de son école qui a de drôles de goût.
De l'autre côté de la frontière, Dunja est passée simple gardienne de la paix suite aux événements de Hors cadre. On la retrouve tout de même telle qu'on la connaît : incisive, souvent juste, caractérielle, volontaire, intuitive et intelligente. Elle fait équipe avec Magnus, un flic désirant plutôt faire profil bas, passé sous les radars en tentant de séduire sa partenaire. le supérieur de Dunja n'est plus Sleizner même s'il sera présent pour semer la zizanie et tirer la couverture à lui. Deux autres personnages auront un grand rôle, à commencer par Fareed qui revient avec tout son talent pour les nouvelles technologies. Il reste une SDF au centre de l'enquête sur une mort atroce et abjecte nous rappelant tristement Orange mécanique.
L'auteur a réalisé ses portraits avec brio et c'est un crève-coeur de les abandonner. Enfin, presque tous...

Les enquêtes prennent lieu à Helsingborg en Suède et à Helsingor au Danemark. Tout le roman se situe au printemps vers le détroit d'Oresund. le climat ne pèse pas trop sur le récit à cette période et cela permet surtout aux divers crimes d'être possibles. Tous les lieux paraissent fidèles à la réalité, les détails vont jusqu'aux noms des rues. L'oeil aiguisé des policiers permet une cartographie précise des scènes, très plaisant.

Au niveau du déroulement des faits, Stefan Ahnhem déroule aisément et on s'aperçoit rapidement que l'auteur est également scénariste. Il y a deux enquêtes bien distinctes, une dans chaque pays. Côtés suédois, pour aller de A à Z, il faut s'accrocher et se laisser transporter. Tenter de deviner ce que comportera le chapitre suivant revient à démêler une pelote de laine dans le dos, les mains attachées. Les crimes sont réalisés à la perfection, mobile qui tient la route, modus operandi également. L'intelligence, le calme et le culot du criminel font perdre leurs moyens à la police. Si au départ le premier corps nous laisse dans l'incrédulité, une bonne moitié du roman ensuite sert à trouver les pièces du puzzle puis à les assembler. Avec bien des retournements de situation, on se dirige vite vers un suspense haletant, une course contre la montre, et contre la mort.
L'enquête de Dunja au Danemark est tout autre. La mise à mort plus perverse, sale, malhabile et peu discrète. On voit rapidement la direction que cela va prendre et la surprise est moindre. 
Les chapitres, assez courts, concernent Risk, puis Tuvesson, Dunja, puis Matilda, Sonja, Sleizner ou Theodor. Ce système brise la patience de quiconque et le lecteur se voit ainsi forcé de tourner les pages, encore et encore. Quant à la fin, elle ouvre la porte à tous les possibles...

Moins 18° joue beaucoup avec nos émotions et Ahnhem semble avoir trouvé ici un cocktail idéal. Excitation, mélancolie, inquiétude, doute, rage, tension, révolte, consternation, et surtout beaucoup d'impatience. L'humanisme des protagonistes joue sur le lecteur, surtout si ce dernier a des tendances empathiques et immersives.  

Une écriture fluide, du suspense, une grande intelligence de modus operandi et des retournements de situation indécelables font de Moins 18° un coup de coeur. Stefan Ahnhem a su gommer les ultimes détails qui me dérangeaient dans ces précédents ouvrages. Un thriller passionnant, haletant et diabolique !
Lien : https://bmds.ch/2020/12/28/m..
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Une voiture sombre dans le port de Helsingborg après une course poursuite. L'autopsie révèle que le conducteur était mort depuis deux mois et que son corps avait été congelé. Fabian Risk et ses collègues de la brigade criminelle mènent l'enquête tandis qu'à Helsingor, Dunja Hougaard, ancienne inspectrice danoise, est chargée de résoudre le meurtre brutal d'un sans-abri.
Stefan Arnhem est vraiment doué pour nous concocter des intrigues très complexes. Il n'a pas son pareil pour raconter des histoires captivantes à la construction diabolique. Ici il mêle deux enquête parallèles où on a plaisir à retrouver l'inspecteur suédois Fabian Risk et son homologue danoise Dunja Hougaard déjà rencontrés lors de deux précédentes affaires car en effet Moins 18 ° fait suite à Hors cadre (2016) et La neuvième tombe (2019), c'est le 3e tome d'une trilogie mais rassurez-vous peut se lire indépendamment nous avons bien là 3 histoire bien distinctes.
On compare souvent Stefan Ahnhem à Henning Mankell ou encore Stieg Larsson. Comme ces deux illustres prédécesseur, notre auteur nous transport dans un redoutable polar à l'atmosphère glaçante, un récit bigrement intense et dense au suspense soutenu. Mais ce qui fait la différence, c'est que que notre jeune auteur joue aussi sur le coté thriller en plus du coté polar noir, il a un style plus direct et avec ses chapitre court il offre au lecteur un scénario vif, brillant et diablement intelligent qui se dévore d'une traite. 600 pages d'une intensité dingue, un vrai coup de coeur.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Troisième volet d'une série consacrée à l'inspecteur Rick, mais premier pour moi, ce qui n'a rien gâché à mon plaisir de lecture. Je ne suis plus une très grande fervente de thrillers et je dois reconnaître que celui-ci est particulièrement réussi. Tous les ingrédients sont réunis dans la meilleure tradition, oubliez vos préjugés sur le polar nordique, « Moins 18°» est un roman efficace et retors. La double enquête menée d'une part en Suède où une équipe enquête sur des meurtres inouïs et d'autre part au Danemark où des SDF sont assassinés en bande, donne un véritable rythme au récit. Pas de répit, pas d'ennui ma seule petite déception vient à la fin lors de la découverte des coupables ... (j'avoue être très exigeante et difficile à surprendre !). Un bon polar, à découvrir !
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