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sur 597 notes
Je n'arrive pas à croire que, moi, j'ose venir ici, tenter une "critique" de la Divine Comédie de Dante!!!! Essayons de ne pas y penser, et voyons ce que ça donne. Ma lecture a commencé par les notes sur la nouvelle traduction de René de Ceccatty. Il y explique les difficultés liées à toute traduction, et plus particulièrement à celle-ci, notamment le passage de l'italien au français, la volonté de respecter le rythme et les sonorité poétiques, mais surtout la nécessité de clarifier certaines données et notions qui ne sont plus d'usage de nos jours et auxquelles Dante fait à peine allusion dans son poème, tant elles étaient évidentes à son époque. le traducteur donne beaucoup d'exemples, mais aussi compare différentes traductions et énumère ce qui a plus ou moins marché pour chacune d'elles.Ce préambule a de quoi décourager la lecture. Mais bon, j 'y suis allée quand même. Et des difficultés j'en ai rencontré un tas, rendant la lecture frustrante car je sentais bien que je passais à côté d'un chef d'oeuvre, que je ne faisais que l'effleurer. Il faut pour l'apprécier à sa juste valeur avoir des connaissances plutôt étendues en mythologie, théologie et techniques poétiques et en philosophie. Il faut connaitre l'histoire de l'Europe depuis la Grèce antique, en passant par Rome, jusqu'à la fin du moyen âge, savoir les noms et biographies des rois et papes, connaitre leurs faits, méfaits et destins. Il est même souhaitable d'avoir des connaissance en astronomie et astrologie, et parfois en sciences physiques de l'époque. Sans oublier en savoir un minimum sur la vie de Dante lui même, et de sa ville natale Florence, et particulièrement des conflits qui y régnaient à son époque. Et moi, malgré toute ma bonne volonté, je ne possède qu'une infime parcelle de ce savoir....mais vous savez quoi? ça n'a en rien gâché la lecture...au contraire..j'ai appris pas mal de choses, j'ai passé plus de temps que jamais devant mon clavier à taper les noms et faits qui défilaient devant moi, pour mieux comprendre. Et même sans avoir fait cela ça n'aurait pas été si grave, parce que cette lecture est devenue pour moi plus une expérience sensorielle et émotionnelle que culturelle. Devant la richesse des descriptions, j'ai ressenti un besoin de "voir" ce que décrivait Dante, alors, je me suis baignée dans de la musique du genre Miserere mei, deus ou Hymn of the cherubim de Tchaikovsky pour accompagner le texte. Des trois séjours de Dante, L'enfer est foisonnant de détails, tous plus effrayants les uns que les autres, le purgatoire est plus touchant et pousse au questionnement personnel, quant au Paradis, c'était plus ardu de bien saisir toutes les notions et explications concernant la nature du bien, des anges, de l'amour divin, de la création et de Dieu. Dante lui même dit à plusieurs reprises que l'esprit humain est trop réduit, trop limité pour embrasser une telle connaissance, et par conséquent, est lui aussi tout aussi frustré de ne pouvoir transmettre ce qu'il a vu ou appris. C'est un livre ( on peut dire livre?) qui élève, qui stimule tout autant qu'il apaise, le genre de lecture qu'il faut reprendre plusieurs fois au cours de sa vie, afin de profiter des acquis et ainsi mieux le saisir.
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La Divine Comédie de Dante est tout à la fois une oeuvre littéraire poétique, satirique, philosophique et spirituelle. Elle a su inspirer les plus grands peintres, sculpteurs, écrivains durant pas moins de 700 ans. C'est un véritable monument, un diamant brut, un des plus grands ouvrages jamais écrit.
S'il peut paraître effrayant au premier abord, le génie de Dante a réussi à créer une oeuvre intemporelle, accessible, qui sept siècles plus tard nous happe toujours autant. La vision de son enfer est d'une puissance incomparable et celui qui se vante de vouloir y descendre est un fou ou un menteur !
Je vous conseille une version bilingue afin de pouvoir profiter au maximum de la virtuosité de la plume de l'auteur. Il existe également de très belles versions illustrées par d'immenses artistes : W. Blake, Boticcelli, G. Doré entre autres. Cela donne une dimension à la lecture encore plus intense.
Pour ma part, j'ai déniché d'occasion celle de Botticelli (qui neuve coûte malheureusement un bras); je vous la conseille si vous souhaitez effectuer une relecture. C'est un ouvrage magnifique mais elle représente une somme considérable si vous ne lisez que la première partie ou que vous n'accrochiez pas ( quitte à rester pour toujours en enfer ?). de plus, il est dommage qu'il n'y est pas la version italienne intégrée dedans. Celle de W. Blake est moins onéreuse et a l'air magnifique. Vais-je me l'offrir à Noël pour une troisième relecture ? La question reste entière…
Si vous hésitiez encore, sautez le pas et pénétrez dans les profondeurs de l'âme Humaine. Venais côtoyer la mort et vous mesurer à l'âme des autres pécheurs.
Frissons, regrets, malheurs et espérances garantis !
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Ecrire une critique de cette oeuvre monumentale de Dante, est une mission impossible, même je crois pour un chercheur ou un "dantologue", alors lorsqu'il s'agit d'un modeste lecteur, il lui faut rester modeste, respectueux, et le plus qu'il puisse faire est de déposer un petit commentaire.
Tout d'abord, après avoir découvert L'Enfer, le Purgatoire, et le Paradis en compagnie de Dante guidé par Virgile, Béatrice puis Saint-Bernard, il faut se garder de crier victoire, en claironnant : J'ai lu La Divine Comédie en totalité... oui certes parcourir ce livre et ses notes, qui représentent plus de huit cents pages, n'est pas une mince affaire. le manuscrit n'est pas facile, truffé de références qui ramènent à l'Antiquité, aux auteurs anciens, au Moyen-Age, à la ville de Florence au 13ème siècle, à la politique, à la religion (aux prélats), à la théologie, à La Bible... Même si on le lisait cent fois, je crois qu'il y aurait toujours à découvrir et à approfondir avec ce livre. Alors le lire une première fois est une leçon d'humilité, et renvoie à d'autres lectures, ne seraient-ce déjà que l'Ancien et le Nouveau Testament, et aussi les Evangiles... et puis Homère, Virgile, Aristote et tant d'autres. Il faut aussi se plonger dans l'Histoire du monde de cette époque moyenâgeuse, et pas se contenter de survoler l'histoire de la ville de Florence. Il faut aussi bien saisir l'ordonnancement moral de L'Enfer, du Purgatoire et du Paradis, ces trois parties étant bien distinctes. Et surtout il faut essayer de décoder le message qu'a voulu laisser Dante à la postérité. Pour un lectrice basique, telle que je peux me définir, la découverte de ce texte, qui a traversé les siècles, s'est avéré ardu, assez pénible aussi du fait des très nombreuses notes qui font suite aux vers du poète. La première partie du Paradis m'a aussi semblé complexe et assez monotone... le traducteur de l'ouvrage, Alexandre Masseron, reprend lui-même, cette note d'Etienne Gilson : "On ne peut pas comprendre le sens ultime de la Divine Comédie sans avoir pris contact avec la personne et la théologie mystique de saint Bernard..." Une oeuvre que je suis heureuse d'avoir "survolée", mais un ouvrage à relire à maintes reprises pour pouvoir en partie l'assimiler.
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Au milieu du chemin de la lecture de la Divine Comedie, je me trouvai dans une forêt obscure, car j'avais perdu la voie adroite tracee par Dante. le Purgatoire portait bien son nom, et le Paradis aurait pu se transformer en Enfer. Livre coriace qui se complique au fur et a mesure de la lecture, mais l'exegese de Dante sur la toile est omnipresente. On en sort la tete dans les etoiles.
Lien : http://dantelab.dartmouth.edu
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Après avoir lu "les enfers" en livre audio voici déjà 19 ans de cela, je souhaitais continuer en mode "lecture avec les yeux". Je donnerai probablement mon avis quand je serai mieux avancé sur ce pavé de la littérature. D'ici là je ne peux que vous le conseiller.
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J'ai lu dans une critique que La Divine Comédie était « l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de l'Humanité ». du coup je me suis demandé comment considérer une telle oeuvre ? Peut-on le lire d'une traite, en tout temps et tout état comme un roman de gare ? Ou est-il destiné à faire partie de ces oeuvres immenses (en densité et en volume) dans lesquelles vous vous plongez de temps en temps pour lire un morceau comme vous prenez une cuillère de Nutella une fois de temps en temps, pour ne pas abuser…

Vous l'aurez deviné, je le considère comme une de ces oeuvres immenses […] et j'en ai fait, pendant quelques temps (et ce temps a duré…) mon livre de chevet, à vous donner des rêves doux et douillets quand vous êtes dans le chapitre du Paradis ou au contraire à vous donner des cauchemars (blague) quand vous êtes dans les Enfers dans le premier tiers de l'oeuvre.

Bon, sa lecture n'est pas une sinécure, un long poème d'une densité à vous faire reposer le livre après quelques dizaines de pages pour les digérer. Entre les allégories, métaphores et autres figures de style avec des formulations alambiquées (bon à la base c'est du toscan local du XIVème siècle…) difficile de garder l'esprit clair. Et en même temps le développement de l'imaginaire de Dante pour décrire les Enfers, le Purgatoire et le Paradis et son voyage à travers les sphères du monde infernal comme autant de pêchés est d'une telle diversité que c'en est … beau.

C'est aussi le témoignage de la pensée occidentale (européenne de l'ouest) de l'époque médiévale, très imprégnée des mythes théologiques de la culture gréco-romaine. Et c'est le témoignage d'un homme, qui s'imagine voyageant des Enfers au Paradis avec l'aide de Virgile, et rencontrant au passage des hommes illustres de l'Histoire. de ses rencontres en Enfer, au Purgatoire ou au Paradis, on peut se demander si c'est sa vision qu'il a voulu transmettre ou celle de la société médiévale de l'époque : les hommes bons iront au Paradis, tandis que les autres…

La descente aux Enfers m'a rappelé l'épilogue du Mahabaharata (conte à l'origine de l'hindouisme et du bouddhisme), quand Yudisthira (l'ainé des 5 frères Pandava et le plus sage) se retrouve à monter aux cieux, et à rendre une petite visite aux âmes errantes dans les enfers, tout un programme ; on y retrouve cette ambiance macabre, nauséabonde, un endroit rempli de cris et de larmes comme chez Dante.
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Classique de la littérature italienne et précurseur de cette même littérature comme de la langue, Dante Alighieri est un poète phare de l'époque médiévale, proche de la Renaissance. En proie à des démêlés politiques (conflit guelfe/ghibellin) et ayant connu l'exil, Ce grand poème se divise en trois parties: l'enfer, le purgatoire et le paradis. Avant lui, la notion de "purgatoire" n'avait jamais été décrite de manière aussi explicite, voire jamais vraiment abordée. Cette oeuvre du poète est aussi dédié à celle qui fut sa muse, Beatrice Portinari et pour qui il conçut une adoration proche du mystique. le plus intéressant à faire lorsque l'on lit la divine comédie, c'est d'avoir l'édition bilingue pour rendre compte de la qualité des vers dans la langue d'origine comme en français. Il faut également relire plusieurs fois certains passages pour en comprendre les allusions!
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Etant parvenue à un âge avancé, je commence à me préoccuper de ce qui m'attend dans l'Au-delà. Mes nombreux péchés et mauvaises actions, je les confesse volontiers. Mais il m'a paru utile de me renseigner sur ce qui me fera regretter de ne pas aller au Paradis.
Alors autant consulter un vrai guide du Routard qui a fait ses preuves, bien documenté, infos de première main, et avec les illustrations pour ne pas se perdre en chemin. Au premier abord, il semble curieux que ce texte unanimement apprécié qui décrit en détail les tourments des damnées soit classé dans la catégorie "Comédie". Comme si c'était une bonne blague d'aller rôtir dans les flammes et de se faire piquer le cul par les fourches des suppôts de Satan. Moi je mettrais ça plutôt dans "épouvante" ou "film gore".
Mais bon, le sens de l'humour de M. Alighiéri a dû m'échapper. Car dans ce périple aux Enfers, rien de très réjouissant. Une forte odeur de roussi, de la fumée qui pique les yeux et la gorge, des hurlements de souffrance, des visions épouvantables, et nulle pitié à attendre des bourreaux qui châtient les coupables. Les trafiquants sont jetés dans la poix, les magiciens marchent la tête à l'envers, les usuriers sont assis sous une pluie de feu, les suicidés changés en arbres, les dissipateurs déchirés par des chiennes, les hérétiques jetés au fond d'un cratère, ou dans une tombe brûlante, les gourmands noyés dans une eau glaciale et les luxurieux emporté par un ouragan.
Une question me hante: qu'arrive t-il aux gourmands luxurieux ou aux hérétiques usuriers? Certes, l'Eternité, c'est très long, surtout vers la fin.
On peut donc profiter de plusieurs supplices, surtout si on a beaucoup péché.
Mais vous aurez compris que, malgré le ton humoristique de mes propos, je n'en mène pas large. En attendant, et avant que la Faucheuse ne vienne sonner à ma porte, je me réjouis de compulser ce beau livre qui restitue une bonne partie d'une édition commandée par Lorenzo di Pierfrancesco de Medici au XVè siècle à Botticelli, et qui fut dispersée aux quatre coins de l'Europe. Ici sont réunis le texte intégral du poème de Dante et les illustrations du peintre toscan. Une histoire du manuscrit et une présentation du texte permettent de situer ces oeuvres et de mieux les saisir.
Un magnifique cadeau pour soi ou à offrir. Une bonne trouvaille du Père Noël, car en 2017, j'ai été bien sage.
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La Divine comédie, une oeuvre majeure du Moyen-âge.
En tant qu'ex-étudiante en lettres, elle n'était même pas au programme alors que ce récit est certainement une mine d'or pour nous éclairer sur la vision et les mentalités des gens de cette époque.

Tout d'abord L'Enfer. Récit composé de 33 chapitres qui nous propose de suivre Dante et Virgile dans leur parcours à travers les 9 cercles dont chacun d'eux correspond à la fois à un profil de damnés et aux sanctions qui leur sont appliquées. Deux observations selon moi s'imposent :
- la première, c'est que les gens au Moyen-Age n'hésitaient pas à châtier durement les pêcheurs avec des tortures vraiment cruelles ou dures. Quelle différence quand même avec notre époque si cool et si laxiste qui a banni le mot péché de son vocabulaire et n'applique presque pas de sanction à l'encontre des bourreaux ! Tellement que le nombre de victimes dans l'ombre s'accumule surtout chez les animaux.
- la seconde, c'est que Dante situe l'Enfer sur Terre avec la chute de Lucifer dans cette dimension. C'est vrai qu'au vu de nos conditions de vie sociales, des rapports que nous entretenons entre nous, des règles que nous élaborons et que nous observons, des regards si dépréciatifs (toujours prompts à critiquer ou condamner) que nous nous portons, je suis plutôt d'accord : L'Enfer est sur Terre.
J'ajouterais que le Malebolge, 8è cercle infernal où sont précipités les trompeurs, comprend à lui seul 10 autres niveaux, les fosses. Dante ayant compris sans doute que c'est l'erreur, l'illusion , le faux, l'escroquerie qui pèsent plus lourdement parmi les hommes et qui provoquent le plus de maux. Or, je considère que ce constat est toujours autant d'actualité car s'il y a eu des progrès indéniables dans la connaissance en médecine surtout, le faux est encore dominant dans notre société et soutient des pratiques dégradantes et impactantes.

Ensuite, le Purgatoire. A dire vrai, même si les sanctions sont moins dures, les âmes que rencontrent Dante et Virgile sont quand même durement éprouvées. du coup, j'ai eu un peu de mal à faire la différence avec l'Enfer. Mais je pense avoir compris : ces âmes ont davantage conscience de leurs fautes et s'en affligent elles-mêmes. Elles acceptent aussi de poursuivre l'effort de l'ascension pour gravir la montagne, étant dans la recherche d'un redressement moral, la quête d'une élévation de soi, la croyance en l'existence du divin et sa recherche.

Enfin, le Paradis. C'est le lieu où se trouvent les âmes des bienheureux et celui des élus que Dante voit réunis dans un vaste gradin. C'est le lieu où il y a aussi les anges qui célèbrent Dieu, gravitent autour de lui et reflètent une part de sa lumière. Un jeu de reflet en écho qui chez Dante est symbolisé par le soleil entouré d'étoiles dans une sorte de ballet cosmique. Il y a là aussi Béatrice, figure de la femme aimée, qui montre au poète ses images et lui révèle des vérités en étant devenue son nouveau guide après Virgile. On notera au passage les commentaires sur l'histoire de Rome avec un bref rappel sur la vie des césars ou encore ceux sur l'Italie contemporaine de Dante qui était déchirée par une lutte intestine entre Guelfes et Gibelin. En s'inspirant de la Bible, du thème de l'Eden, Dante replace ces rencontres dans le cadre d'un grand jardin où la nature, la forêt et l'eau occupent une place importante. Quand on sait qu'aujourd'hui, les forêts sont massacrées par les abattages avides ou les incendies, que les sources d'eau se tarissent, les nappes phréatiques sont polluées, les pluies se font plus rares quand ailleurs, ce sont les inondations qui frappent...C'est sûr on est encore plus loin selon moi du Paradis que les contemporains de Dante, à des années lumières qui pourraient être intergalactiques car les distances semblent s'être creusées avec le temps : l'on est passé de la Terre au ciel à celui de la Terre à l'univers quand même.
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4* il est fou ce lecteur? Peut-être, mais il a surtout pas compris grand chose!
Quand je dis que j'aime bien les livres contenant des références et bien je fus servi, trop même! Lu par curiosité, super content de l'avoir torché, youpi!
Quel boulot! Bravo M. Dante.
Un petit mot sur ma citation: elle m'a sauté aux yeux pourtant elle est sibylline, en tout cas pour un néophyte de mon espèce, et bien je l'ai relu plusieurs fois et Eurêka comme disait l'autre, il faut la traduire par: lis et digère.
Reste à trouver la soirée ou la placer... Non je rigole!
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