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Une très belle écriture, une aventure d'une nuit au coeur du Musée du Louvre.

Mais désolé, je n'ai pas accroché au train des fulgurances d'un personnage glissant sur les parquets du musée, de nuit, regardant les ouvres autrement mais pas vraiment, ni même dans l'approche quasi philosophique des origines floues d'un père et/ou d'un potentiel voleur. Trop de chemins ouverts sans réponses.
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Qui n'a jamais rêvé de passer une nuit au musée pour voir ce qui s'anime une fois les visiteurs partis et la nuit tombée ? C'est l'exercice que propose cette collection.
L'auteur y déambule et nous vouille ses souvenirs, ces allées et ces statues si souvent admirées avec son père. Une manière de revenir sur ses origines et son lien à lui avec un regard d'adulte.
Je m'y suis parfois un peu perdu, dans la lecture de ce musée, mais c'était un agréable essai, une très belle réflexion sur l'Art et une agréable promenade qui donne bien envie d'aller visiter à nouveau Le Louvre.
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C'est le deuxième livre que je lis de cette collection après celui de Leila Slimani.
Je crois que je m'arrêterai là, car j'ai l'impression de lire le même livre. Toujours un questionnement intérieur, un retour à sa vie, à son enfance, à ses valeurs. C'est une belle écriture et certainement une autrice à découvrir.
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« Et toi, comment t'y prendrais-tu pour voler la Joconde? »

Cette question que son père lui a posée si souvent et qui revient comme un fil conducteur tout au long de ce récit, l'auteure s'en empare pour nous faire partager cette nuit passée seule au Musée du Louvre. Dans la salle des caryatides, puis aux pieds de la Vénus de Milo que ce père aime tant. Avec les heures qui s'écoulent, Jakuta Alikavazovic nous fait découvrir la relation empreinte d'écoute, d'amour et de transmission qu'elle entretient depuis toujours avec cet homme. Elle nous dévoile un peu de son histoire de réfugié yougoslave, amoureux de la France, du Louvre et surtout de l'art, et de la beauté. Elle nous révèle également, tout en discrétion, les difficultés qu'entrainent l'exil et cette volonté absolue de s'intégrer dans un pays, une société, une culture.
Un léger doute continue de planer sur ce récit, son père a-t-il vraiment, à une étape de sa vie, subtiliser certains tableaux? Sa fille évoque cette possibilité en y apportant « sa » réponse, celle qui lui semble évidente et que je vous laisse découvrir.
J'ai ressenti beaucoup de tendresse pour ces personnages et l'on perçoit parfaitement l'intensité des sentiments qui les unis, aussi forts que pudiques.

Ce livre est le second que je découvre dans le belle collection « Une nuit au Musée » que nous offre les éditions Stock et j'avais peut être été un peu plus touchée encore par « le parfum des fleurs la nuit » de Leïla Slimani que je découvrais alors.

Mais peut-on comparer deux ouvrages, même s'ils évoquent tous deux la figure paternelle dans des circonstances similaires? Non, sans doute, même si la tentation est grande. Pourtant, n'oublions pas que notre sensibilité n'est pas linéaire et que notre rencontre avec un livre ou un auteur est aussi une question de circonstances.

J'ai passé un très beau moment dans ces superbes galeries du Louvre et je ne souhaite conserver de ce texte que sa belle écriture et l'atmosphère douce et chaleureuse qui entoure ce père et sa fille.
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L'art de ciseler les mots avec une incroyable perfection. L'auteur ou autrice … je préfère utiliser ce terme plutôt que de prononcer son nom même après un entraînement spartiate, nous fait partager la relation avec son papa à travers ses souvenirs et une passion commune pour le Musée du Louvre. Ce témoignage est touchant, et parfois subtil. Quand j'utilise le terme subtil, je pense à cette façon d'aborder l'immigration, la relation entre un extirpé de son pays et sa terre d'accueil. Ce livre est de la belle ouvrage.
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Roman d'un propos étonnant : Anne Frank s'invite comme une idole, une idylle ou un fantôme ? Cette découverte de soi même au travers d'un personnage littéraire, réel, martyre, où l'auteur affiche ce qui est effacé, minimisé ou transformé surprend. le recours à des citations à quelque peu freiné ma lecture. L'absurde et la folie meurtrière des crimes contre l'humanité sont associés à cette recherche de l'identité sans jamais révéler l'indicible.
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