Le jeu de Ripper

Le jeu de ripper – Isabel Allende

J'ai trouvé ce roman policier très intéressant. J'ai eu du mal à le lâcher une fois commencé.
Le suspens est bien entretenu et on veut absolument savoir qui se cache derrière ce tueur en série et surtout ses motivations.
J'ai relevé quelques invraisemblances mais comme je l'ai considéré comme une lecture détente, les invraisemblances font parti du décor.
Le style d'écriture m'a bien plu et je crois que je lirai autre chose de cette auteure découverte grâce au challenge plumes féminines 2018

Le Jeu de Ripper, c'est un jeu en ligne. Amanda y joue avec des amis aux quatre coins du monde, et surtout avec son grand-père, Blake, alias Kabel, son sbire. La marraine d'Amanda est astrologue, et elle a prédit un bain de sang sur la ville, alors quand le premier cadavre est découvert, Amanda et ses amis décident d'enquêter de leur côté... avec l'aide involontaire de Bob Martin, le père d'Amanda, chargé des enquêtes...

Et pendant que les meurtres s'enchaînent, Indiana Jackson, la mère d'Amanda, continue à soigner ses patients. Elle est une sorte de guérisseuse, et croise toutes sortes de personnes dans son activité, depuis le bel Allan, son amant depuis 4 ans, Ryan Miller, ex navy seal amputé d'une jambe et devenu son meilleur ami, à des individus moins charismatiques, comme ce Gary Brunswick ou encore cette pauvre Carol, cancéreuse qui souhaite à tout prix offrir un chaton à Amanda...

Et puis d'un coup, le serial killer va frapper ce petit monde tout près, et Amanda, son père, Ryan et les autres auront fort à faire avant que l'irréparable ne se produise...

Les personnages d'Isabel Allende sont très bien réussis, crédibles sans être caricaturaux, et l'intrigue est bien menée, avec juste ce qu'il faut d'ésotérisme sans pour autant tomber dans le fantastique. Au niveau de l'action, il y a tout de même un peu de mou vers le milieu du roman, mais la fin rattrape largement les choses !!!

En parlant de la fin, c'est justement là que j'ai été en colère et déçue ! Tout n'est pas tout à fait "bien qui finit bien" à mon grand désarroi, mais bon, c'est le jeu...

Indiana Jackson exerce comme guérisseuse à la clinique de San Francisco. Séparée du père de sa fille, elle est éprise de deux hommes. Amanda, sa fille, inspecteur de police chargée des homicides, est obsédée par la face sombre de la nature humaine et a créé un jeu de rôle pour résoudre les grandes énigmes criminelles. Lorsque la ville est secouée par une vague de meurtres, sa mère disparaît.

L'auteur de "La maison aux esprits", publié en 1982 et d'une vingtaine d'autres romans se lance un défi en écrivant un polar. Dans ce roman psychologique, Isabelle Allende entend rendre justice au genre, tout en y incluant des ingrédients de son propre style, comme des personnages nombreux et l'omniprésence de croyances new-age.. c'est très plaisant à lire. L'écriture d'Isabel Allende est lipide et fluide et elle répond parfaitement à cette histoire singulière menée de main de maître même si pour moi l'intrigue c'est révélée plutôt légère
Si vous tomber sur ce titre n'hésitez-pas, lancez-vous dans cette lecture qui vous fera passer un bon moment sans prise de tête. Alors surtout ne pas bouder son plaisir.
Lien : https://collectifpolar.com

Jusque là Isabel Allende, je ne la connaissais que de nom. Et puis elle a eu l'idée de sortir un livre avec Ripper dans le titre. Cela m'a paru de suite prometteur et intéressant. Sauf que... voilà un roman qui ne tient pas ses promesses. D'accord il est "divertissant", Amanda, sa famille et le petit monde qui gravite autour d'eux sont tous assez sympathiques. Mais pour le reste cela manque d'un petit quelque chose sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt. Une fois la dernière page tournée (avec un dénouement qui me semble un peu "bâclé"...les faits racontés en quatrième de couverture n'était pas, en fin de compte, l'intrigue du roman mais une partie infime) reste le sentiment d'inachevé, une pointe de déception (surtout au regard de tout le bien lu sur l'auteure et ses autres romans). Peut-être devrais-je lire un de ses autres romans pour lesquels elle est reconnue, histoire de ne pas rester sur ce sentiment d'être passée à coté de quelque chose et d'une auteure.

Ce roman vaut plus par l'empathie de l'auteure envers ses personnages que par l'intrigue policière. Les très nombreuses digressions ne nuisent pas trop au rythme car elles apportent souvent des touches d'humour. Au final il ne reste pas grand chose à retenir à cause de ces digressions somme toutes superficielles et désordonnées.

Il y a très longtemps, j'avais lu la maison aux esprits et j'avais adoré. Je me suis rendu compte qu'Isabel Allende avait écrit pas mal de livres depuis. J'ai tenté celui-ci un peu au hasard. Ce qui m'a attirée, c'est qu'elle a tenté un nouveau genre pour elle, c'est-à-dire le thriller psychologique. Je trouve que le pari est réussi. Et le bonheur de retrouver sa plume particulière qui m'avait plu dans la maison aux esprits. Les thèmes qui lui sont chers comme le monde des esprits, le mystère, la méditation, les médecines douces y figurent.
C'est l'histoire d'une mère, Indiana et sa fille, Amanda. Indiana a eu sa fille très jeune et s'est séparée très tôt du père d'Amanda, un policier resté ami avec son ex-femme. Indiana est indépendante, extravertie et épanouie. Les prétendants ne manquent pas mais elle hésite à refaire sa vie. Amanda, au contraire est introvertie, c'est une lectrice assidue et brillante dans ses études. Elle est obsédée par la face sombre de la nature humaine. Elle a créé un jeu de rôle en réseau, Ripper, pour résoudre des énigmes criminelles.
Le livre peut paraître long au début mais arrivé à un certain stade, on ne peut plus le lâcher. C'est nécessaire pour bien développer les personnages.