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EAN : 9782226179180
235 pages
Albin Michel (15/03/2008)
4/5   4 notes
Résumé :
Les hommes ont inventé plusieurs types d’écritures. Deux se partagent le monde moderne : les alphabétiques, qui sont multiples, et la chinoise, qui est unitaire et pratiquée par plus d’un milliard d’êtres humains. Cette écriture « différente » fascine depuis toujours les Occidentaux, au point que la question de la langue est souvent reléguée au second plan. Dans cet ouvrage passionnant, Viviane Alleton bouscule quelques idées reçues nées de la croyance en la supério... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A voir le titre, on croirait un cours sur l'écriture chinoise, et bien non, il s'agit plutôt d'un essai sur l'histoire de l'écriture chinoise, de l'antiquité à nos jours, de la divination sur les plastrons de tortues d'où sont sortis les caractères chinois, à l'ère de l'informatique où elle est tellement plus adaptée finalement, grâce au Piyin que nos alphabets latins... Bien que nombre de gens veulent à tout prix un chinois sous forme alphabétique, et bien c'est la standardisation du caractère chinois qui fait qu'il soit compris dans tous les dialectes chinois, malgré les variations de prononciation d'un caractère à l'autre. Ce n'est pas temps que l'alphabétisation fait disparaître le symbolisme chinois (et ce serait regrettable) ni que l'alphabétisation diminuerai la rapidité de la frappe des mots chinois dans un ordinateur (c'est pourtant une réalité) mais des documentaires historiques expliquent que l'unité de la Chine s'exprime à travers son écriture! Donc il ne peut être possible de passer à l'alphabétisation totale des mots sans détruire tout simplement l'unité de ce grand pays. C'est un fait. Trop de gens qui ne se comprennent pas en parlant, se comprennent parfaitement en écrivant sur toute la Chine, mais plus, car les caractères Chinois sont encore utilisés au Japon, même si un alphabet a été rajouté à côté... Il m'était donc difficile de résister à une lecture de l'histoire des caractères chinois... Histoire très complète....
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Jadis elles [les femmes qui se suicident dans les campagnes chinoises] se jetaient dans un puits ou se pendaient, et l'opprobre ne retombait qu'indirectement sur leur belle-famille chez qui elles résidaient, responsables de n'avoir pas su éviter cet évènement fâcheux. De nos jours, quand elles possèdent l'écriture, leur dénonciation peut être explicite : il arrive que la femme laisse une lettre pour accuser sa belle-famille- espérant qu'une indemnité serra ainsi versée à sa famille d'origine. Il est remarquable qu'on ne s'étonne pas qu'elle ait su écrire cette lettre elle-même, sans aide.
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Il y a là deux erreurs : lune sur ce qu'ils étaient, l'autre découlant de l'évolution du mot français. Au XIXe siècle, "illettré" signifiait d'abord "qui n'a aucune connaissance en littérature"- ce qui, effectivement, était le cas de la très grande majorité des Chinois, si l'on met de côté les littératures populaires écrites en langue vernaculaire ou de transmission orale. Aujourd'hui, le mot a évolué et signifie "qui ne sait ni lire ni écrire" et l'on a tendance à penser que ceux qui n'étaient pas "lettrés" ne savaient ni lire ni écrire.
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La Chine dispose pourtant d'un ensemble de textes datés avec précisions et qui, dans l'Etat actuel des connaissances, situent les débats de cette écriture au XIIIe siècle avant notre ère, ce qui est bien postérieur aux écritures de Mésopotamie et d'Egypte et proche des premiers essais d'alphabets.
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Le mot français évoque pour nous une "belle écriture" ; c'est sa signification littérale ancienne. En chinois, il n'est pas question de cela. On parle de shu, "écrire", ou de shufu, littéralement "écriture-manière de faire, règle". Faute d'équivalent satisfaisant, tout le monde se contente de la traduction "calligraphie" en dépit de son impropriété.
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Depuis les années 1850 et jusqu'à nos jours, les traducteurs ont dû, comme cela avait été le cas au début de notre ère avec l'introduction du bouddhisme, trouver des équivalents chinois pour un très grands nombres de mots étrangers. Quand ils ne réussissent pas à élaborer une traduction convenable - et acceptée - ils ont recours à la transcription.
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