Et bien, j'ai tout simplement readoré ce roman que j'ai redécouvert pour la deuxième fois (d'abord, comment passer à côté d'une couverture pareil??). Il s'agit d'un thème réutilisé mille et une fois, mais
Pauline Alphen le revisite à sa façon et l'embellissant de ses mots. On devrait se dire: Pfff... L'histoire de jumeaux fusionnels dont la mère disparaît a un manque de personnalité flagrant. (Les fantastiques de ce genre ne sont pourtant pas très connus, en dehors des détails et lire ce genre de livre nous fait du bien après les aventures de vampires). Mais encore un fois, j'ai adoré. On pourrait presque la comparée à un
Timothée de Fombelle au féminin, qui surpassent, tous les deux, les écrivains en herbe comme les auteurs de "Journal d'un vampire", Musso et autre. Ne prenez pas mal, pour les fans de l'auteur ou du bouquin que j'ai cité avant, c'est mon avis.
Beaucoup de choses et je n'ai pas vraiment réussit à comprendre mais qui m'ont encore plus intriguée. L'échiquier m'a fait froid dans le dos en étant un de mes deux plus gros points d'interrogation. Et puis, il y a eu la grande catastrophe, un mystère qu'on arrive parfois à comprendre par bribe, étant un sujet tabou. Qu'elle n'en dise pas plus m'a laissée sur ma faim et m'a donné encore plus envie de découvrir la suite. La maladie de Jad, problème du coeur, a été aussi une grosse réussite car il permettait encore plus de faire la différence entre les jumeaux après et avant, quand il s'ouvrent leur esprit ou le ferme et l'influence que ça a sur eux et leur relation. Elle effleure aussi notre curiosité avec les arbres à travers Jad et sa patience, ainsi qu'une sorte d'art martial pour se relaxer.
L'histoire commence dans une salle de gym, on ne comprend pas mais on laisse aller parce que ça a l'air intéressant. Et puis, ça arrive, on découvre la vie, les personnages, les malheurs et les secrets. C'est la vie, comme il est dit dans le résumé, de deux jumeaux avec un lien très particulier. Cela se passe quelques dizaines, ou centaines, d'années après nous, L'espèce humaine s'était presque éteinte à cause d'une chose inconnue. Quelques un s'en sortirent et allèrent bâtir un château loin de là. C'est quelques années après que survient la naissance de nos deux héros. Les choses tournent mal très vite, ce qu'on voit avec la vision enfantine de Claris, avec des mots simples et une grande incompréhension. Et ils grandissent, ils changent et vivent encore d'autres aventures, bonnes ou mauvaises.
On s'attache facilement aux personnages car, à vrai dire, il n'y en a pas tellement à l'esprit mauvais. Jad et Claris sont le ying et le yang. Ils son compètent en étant très différents. le Duc, leur père, m'a paru au début très égoïste dans sa peine. Comme si ses enfants ne souffraient pas! Et il y a le Mandarin, peur précepteur, en qui j'avais une confiance absolue et qui me faisait parfois bien rire. Hugh et sa mère m'ont aussi pas mal marquée. Gentils et généreux. Ils sont fidèles aux jumeaux etla nourrice comble le manque d'affection dont ils ont tant besoin. Dag, dont l'auteure na parle pas tellement, m'a intriguée sous ses airs de dur sans sentiment qui, je pense, cachait réellement un coeur tendre avec beaucoup d'amour à donner.
Quant à l'écriture de
Pauline Alphen, elle est sublime. Si vous avez lu ma chronique de bout enbout, je l'ai décrite presque comme une
Timothée de Fombelle au féminin, avec, bien sûr, un style radicalement différent mais qui rend tout aussi bien. Elle est poétique et nous fait des descriptions aussi claires que de l'eau de roche (petite touche personnelle: c'est l'expression préférée de ma profe de latin =)). Elle nous captive, fait défiler les mots à une telle vitesse qu'on ne s'en rend même plus compte, comme avec «Coeur d'encre».
Et bien, ce roman est un coup de
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