Citations sur Les poisons de Katharz (45)
- On va tous mourir, tu sais ? Toi, tu t'échapperas, peut-être... Mais moi, nous... Tous les gens de Katharz... quoi qu'il arrive, on va tous mourir.
- Oui, hum. C'est embêtant, c'est sûr. Je... heu... je peux faire quelque chose ? Pas pour sauver le monde, mais pour te remonter le moral, je veux dire ?
Elle le regarda longuement sous l'ombre de ces cils.
- Tu veux bien me faire l'amour ?
- Ah bon ?
- Je n'ai aucune chance ! Elle a quinze ans, elle est sublime ! Ses yeux sont bleus comme des myrtilles, sa bouche est une cerise au cœur de l'été, sa peau est d'une douceur de pêche...
- Si vous voulez juste vous taper une salade de fruits, ça peut s'arranger. (p. 14)
- j'espère que la robe sera jolie. Ou bien ça ne fera pas une bonne Princesse.
- Oh, il ne faut pas vous inquiéter. il paraît que les Nonnes Arachnées ont passé dix ans à la coudre. Vous pensez, en dix ans, on ne peut pas se tromper à ce point.
« QUI OSE PÉNÉTRER EN CES LIEUX ? » avait-il lancé d'une voix sépulcrale. Oh, dieux, se rendait-il compte à quel point c'était ridicule ? Sans compter que les jeunes garçons qui n'ont pas fini de muer devraient s'abstenir d'être sépulcraux.
La vanité est le fruit d'un ego malade, toxique, et qui se complait dans sa petitesse en jalousant autrui.
Cet apprenti était un con. Un con premier de sa promotion, mais un con tout de même. La preuve : c'était lui qui les avait fourrés dans cette situation et maintenant, il attendait de Dame Carasse qu'elle répare les dégâts à sa place.
Son génie était reconnu par-delà toute la terre d'airain, en ce qu'elle était capable de compliquer les lois les plus simples jusqu'à les rendre absurdes. Dans l'objectif de verrouiller les pulsions violentes de ses concitoyens, elle avait totalement figé la cité dans une sclérose administrative. Malheureusement les choses ne s'étaient ensuite pas tout à fait déroulées comme prévu.
A force de devoir remplir des fiches tordues pour la moindre activité quotidienne, la population était entrée dans une phase de névrose collective. Une révolte avait vu le jour.
Quant à Administrator, elle avait été suppliciée par là où elle avait péché. C'est-à-dire qu'on l'avait forcée à ingérer ses "putains de formulaires pastel" jusqu à étouffement.
- Alors comme ça, mademoiselle, vous avez toujours vécu dans une ... cave ?
- Oui, et je savais qu'un jour mon Prince viendrait.
D'habitude, il me jette toujours sa charentaise à la figure le matin, pour me dire bonjour. Des fois, y a même encore son pied dedans pour me prévenir qu'il s'est levé du mauvais. C'est une de ses petites manies attachantes.
— Puisque je vous dis que je ne fais pas dans le viol ! dit Dame Carasse. Et deux fumerolles agacées jaillirent de ses narines.
Le soldat fut désarçonné.
— Le viol ? Mais non, ce n'est pas ça du tout... Je veux juste un philtre d'amour ! Pour qu'elle m'aime, vous voyez ?
— Essayez la séduction, c'est largement aussi efficace.
— Je n'ai aucune chance ! Elle a quinze ans, elle est sublime ! Ses yeux sont bleus comme des myrtilles, sa bouche est une cerise au cœur de l'été, sa peau est d'une douceur de pêche...
— Si vous voulez juste vous taper une salade de fruits, ça peut s'arranger.
— Non, ce que je veux dire c'est que je n'ai aucune chance avec elle ! Vous m'avez bien regardé ?
— C'est vrai que vous avez l'air d'un vieux goret malade.
— N'est-ce pas ! Alors vous me le faites, ce philtre ?