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Sans doute suis-je trop attachée au roman classique de Frances Hodgson Burnett qui a inspiré cette bande-dessinée, car je n'ai pas complètement adhéré à cette adaptation teintée de fantastique où les domestiques sont des automates et les pigeons voyageurs des drones avant l'heure.

Je pense que ce qui m'a le plus gênée fut justement la fidélité à l'oeuvre originale, avec une proportion d'innovation trop faible pour prendre le pas sur le contexte. du coup, je ne vois pas ce que cette touche fantastique apporte au récit, peut-être qu'elle est davantage développée dans les tomes suivants ? Dans celui-ci, j'ai eu l'impression de découvrir une histoire que je connaissais déjà par coeur mais faussée - plutôt que sublimée - par des incursions créatives inopinées.

Ceci dit, je pense que ce premier point n'aurait pas été aussi handicapant si j'avais été séduite à 100% par le dessin, mais là encore, j'ai eu la sensation d'un dessin sans identité propre, qui d'une part s'éloigne du trait classique qui aurait pourtant renforcé l'esthétisme inhérent à la période traitée et, d'autre part, semble vouloir plagier le manga sans y parvenir tout à fait.

Tout n'est pas négatif pour autant. Les personnages reflètent bien chacun une personnalité marquée et le rythme ne s'enlise pas.


Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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La petite princesse de Frances Hodgson Burnett est l'un des livres que j'ai le plus lu et relu durant mon enfance, cette BD a donc pour moi un petit goût de madeleine et je l'ai découverte avec beaucoup de plaisir.
Je ne reviendrai pas sur l'histoire que tout le monde connaît (même si je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer que le père de Sara ne meure pas et que miss Minchin soit moins méchante !), mais j'insisterai plutôt sur ce qui faut de cette BD une adaptation à la fois fidèle et originale. Les auteurs ont en effet réussi le tour de force de respecter l'esprit de l'histoire originale et les caractéristiques des personnages, tout en les faisant évoluer dans un univers un peu steampunk peuplé d'automates. C'est surprenant au départ, mais finalement cela fonctionne bien et cela apporte une pointe d'originalité et de nouveauté à cette histoire archi connue. J'ai aussi apprécié les dessins qui, bien qu'étant inspirés des mangas, ont également un petit côté rétro qui convient bien à l'histoire.
Cette série s'annonce donc comme une réussite.

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Londres.
Sara Crewe, jeune fille aristocrate, revient des Indes où elle a passé une partie de son enfance avec son père. La fortune familiale est essentiellement bâtie sur la création d'automates. Mais, le père de Sara se lance dans une nouvelle aventure en investissant dans une mine de diamants.
C'est pour cette raison qu'elle doit retourner dans la capitale. Son père a beaucoup d'obligations. Sara est alors inscrite au Pensionnat Select de Miss Minchin afin de parfaire son éducation. Elle est installée dans une grande chambre, digne d'une véritable princesse. Son père lui fait même parvenir un automate "femme de chambre" personnelle. Dans l'établissement, la discipline de Miss Minchin et stricte, froide.
Les enfants du pensionnat sont ravis de faire la connaissance de Sara, émerveillés par son milieu et les histoires qu'elle raconte, même si d'autres sont envahis par la jalousie et l'envie.
De son côté, la gérante la comble de compliments et lui offre un statut de privilégiée, désireuse de donner une bonne image de son établissement auprès de la haute société londonienne.

J'ai rencontré Nora Moretti avec ma fille à la foire aux livres de Saint-Louis en mai 2019. Elle nous a fait découvrir son héroïne et ses belles planches de dessins. L'illustratrice est une femme adorable, au contact chaleureux, prenant du temps avec chaque enfant se présentant à elle. Ma fille s'est naturellement arrêtée à sa table, garnie de l'ensemble de la collection et de belles affiches de Sara, pour le plus grand émerveillement des petites filles (et des mamans...).
Et, ne connaissant pas cette saga, nous nous sommes de suite intéressées au premier tome, gentillement illustré en première page avec une "Sara" costumée et chapeautée au choix de ma fille. le dessin a été réalisé au pinceau et au café sur place ! Surprenant et magnifique.

En tout cas, les dessins sont superbes, les couleurs accrochent le regard, les personnages sont expressifs, l'héroïne est pleine de ressources et l'histoire tient en haleine jusqu'au bout. Un ouvrage qui ne s'adresse pas qu'aux enfants. Je me suis laissée complètement emporter par le monde de Sara, construit autour des automates. Une série que je vais poursuivre avec certitude. J'ai terriblement aimé!
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Encore une fois, l'Angleterre du XIXème siècle, des touches de Steampunk et une héroïne, et vous faites d'une Louve une lectrice comblée !
Je n'ai malheureusement jamais lu l'original et ne peux donc que me cantonner à ce que j'ai lu et vu dans cette adaptation (je suis une mauvaise élève et je le sais 😊 )
Je suis littéralement tombée en pamoison devant les illustrations et la fantasy de Nora Moretti, le tout forme un accord mets et vins subtil et enchanté !
Vous non plus vous ne connaissiez pas encore ?
Embarquez avec moi au pays des Live-doll , des domestiques robotisées , des pigeons-drônes voyageurs, …
Le pays de la princesse Sara où, entre richesse et pauvreté, le pas est mince mais tout aussi louable.
On pousse ensemble la porte du pensionnat ?
Ps : j'ai été fainéante, voici une critique pour 2 tomes, ne m'en voulez pas 😊
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Mon enfance a été bercée par de nombreux dessins animés. Parmi ceux qui m'ont marquée : Princesse Sarah. Lorsque j'ai vu qu'il existait désormais une bande-dessinée reprenant cette histoire, je me suis précipitée dessus. Même si je l'ai beaucoup appréciée, il faut dire que j'ai été un tout petit peu déçue… Mais cela tient surtout à l'engouement qu'il y a eu autour de cette BD.
Afin de parfaire son éducation, Sara est envoyée en Angleterre par son père dans un pensionnat réputé de Londres. Là, elle y découvrira un autre monde, différent de tout ce qu'elle a pu connaître jusqu'ici. Dotée de qualités dignes d'une princesse et en possédant la fortune, Sara attise toutes les jalousies. Elle devra alors apprendre à évoluer dans ce monde et faire face à la jalousie et à la mesquinerie de ceux qui l'entourent, d'autant plus que tous attendent avec impatience que sa chance tourne…

Ne serait-ce que par sa couverture, Princesse Sara attire le regard. Visuellement, cette bande-dessinée est un régal pour les yeux. Si certains lui reprochent ses dessins trop proches du manga, personnellement, j'ai adoré. Les personnages sont magnifiques et même si les décors sont un peu moins bien travaillés que le reste, le tout est très agréable à voir.
Passons à l'histoire maintenant. N'ayant jamais lu le roman original de Frances Hodgon Burnett, je ne pourrais vous dire si la bande-dessinée y est fidèle ou pas. Dans les grandes lignes, j'ai trouvé que ce premier tome était très similaire au dessin-animé, les personnages ayant même une très forte ressemblance physique. L'originalité vient surtout de la petite touche steampunk qui a été rajoutée. Les automates sont très présents dans ce livre : que ce soit en poupée pour enfant, en pigeon-facteur ou en bonne, les automates font désormais partie intégrante de la vie des gens. La famille de Sara a d'ailleurs bâti sa fortune sur leur commerce, s'assurant des revenus considérables et une place en haut de l'échelle sociale. Mais un jour le père de Sara décide d'investir dans les mines de diamant, un commerce plus risqué. Or, en agissant ainsi, il met en jeu toute sa fortune et, de fait, celle de sa fille.

Ce premier tome de Princesse Sara reprend une histoire très connue et maintes fois revue. Bien qu'il se détache du dessin-animé par une petite touche fantastique, il reste très fidèle au dessin-animé. Si cet aspect steampunk ne m'a pas dérangée outre mesure, j'attendais, compte tenu des avis particulièrement élogieux, quelque chose de plus original encore. J'ai l'impression que ce côté fantastique n'est là seulement que pour donner le change. Néanmoins, il ne s'agit là que d'un premier tome et j'espère que la suite saura conquérir mon coeur définitivement !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Merci infiniment à Gwen21 qui m'a envoyé cette très jolie BD.
Etant une grande fan de la série animée et ayant commencé il y a peu le roman servant de base à cette adaptation, j'ai tout naturellement été attirée d'emblée par cette nouvelle adaptation en bande-dessinée.
L'histoire m'a semblé assez fidèle à l'original, du moins dans les grandes largeurs. Les détails "steampunk" : les personnages automates, l'oiseau mécanique messager, Mariette... ; sont appréciables car distillés par petites touches. L'intrigue se passant dans l'Angleterre du 19ème siècle, cette originalité correspond assez bien. Même si j'ai trouvé dommage de transformer le statut de Miss Amélia.
Pour ce qui est des graphismes, on sent très clairement une influence "manga" notamment dans le traitement des personnages au look très "kawaï". Selon moi, cela est peut-être un peu trop de cumulé inspiration manga ET originalité steampunk, le tout dans un format de BD classique type franco-belge, trop d'influences peut parfois nuire à la qualité du rendu final. D'autant que j'ai trouvé les visages assez dissemblables d'une bulle à une autre sur un même personnage, les minois sont assez étranges (voir notamment la révérence de Lavinia à sa mère, j'ai trouvé le dessin franchement pas terrible, par contre, j'ai adoré cette scène entre la mère de Lavinia et le père d'Ermengarde). Pour contre, les costumes sont superbement travaillés, avec tous les froufrous et fanfreluches qu'on est en droit d'attendre de demoiselles nobles de l'époque. Les couleurs foisonnent et sont bien choisies pour attirer l'oeil.

La fin se termine sur une annonce tragique et donne donc envie de savoir ce qu'il va advenir de l'héroïne qui a un caractère aussi pur et sans tache, à la limite de l'irréaliste, que dans le roman ou l'adaptation animée.

En somme, un style graphique plus sobre n'aurait pas nui à ce début d'histoire mais l'idée reste originale, même s'il aurait fallu, à mon sens, faire un choix entre : ces graphismes dans une adaptation en manga ou garder le format BD classique avec des dessins plus classiques.
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J'ai profité de l'édition 2015 des 48hBD pour découvrir cette saga qui m'a été chaudement recommandée par des amies.

Je dois avouer que je n'ai pas tout de suite fait le rapprochement avec la série que je regardais plus jeune. En effet, les dessins sont beaucoup plus travaillés et sont à eux seuls une raison d'aimer cette BD. L'univers est également différent car la famille du père de Sara fabrique des robots de compagnie : poupée, servantes, oiseau postier...

Le reste ressemble à mes souvenirs Sara, jeune personne modeste malgré la propension de son père à la couvrir de cadeaux depuis la mort de sa mère entre au pensionnat. Elle s'y fait des amies et surtout une ennemie...

En bref, une superbe BD dont j'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Une petite gourmandise régressive qui m'a rappelé mon enfance quand j'adorais, déjà un peu honteusement, le roman "Petite princesse" de Frances Hodgson Burnett. Ici, on a une belle adaptation BD, lumineuse et colorée, pleine de froufrous. Quelques ajouts "steampunks" dont je n'ai pas saisi le but, mais cela ne m'a pas gênée.

Au final, j'ai englouti les 5 premiers tomes avec délectation, et toujours cette petite pointe de gêne à me délecter de la grâce inimaginable avec laquelle Sara fait face à tous les horribles malheurs que lui font subir les méchantes personnes qui l'entourent... et surtout quel soulagement quand Sara retrouve enfin sa place ! Mon coeur de petite fille en est tout ému !
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Très sincèrement, je lorgne ce premier tome depuis… des années. J'ai dû attendre l'opération des 48h de la bd de cette année pour enfin l'acquérir à tout petit prix (1€). Et qu'est-ce que j'ai bien fait !
Comme beaucoup, j'ai découvert l'histoire de la petite Sara grâce à l'anime diffusé sur Arte quand j'étais gamine (souvenez-vous de ce générique qui restait bien en tête…) et puis plus tard, j'ai lu le texte d'origine rédigé par Frances Hodgson Burnett en 1891. le risque d'une énième adaptation, c'est le bête copier/coller qui n'apporte rien. Alors certes ici, le format bande-dessinée promettait de belles illustrations… mais est-ce que ça allait être suffisant pour ne pas tomber dans la redite et se détacher assez de l'original ? Audrey Alwett ajoute une petite pincée de steampunk à cette histoire, affublant la petite Sara Crewe de domestiques automates, d'une live doll et d'un oiseau mécanique pour la distribution du courrier… et c'est bien trouvé ! C'est un plaisir de redécouvrir cette célèbre histoire pour enfants avec un brin de modernité, juste ce qu'il faut pour ne pas non plus la dénaturer.
Ce premier volume expose les différents personnages (Sara, son père, Miss Minchin et les élèves de son institution pour jeunes filles…) et la situation initiale (Mr Crewe s'en retourne aux Indes alors que sa fille s'installe dans sa nouvelle « maison » et fait connaissance avec ses nouvelles camarades)… et se termine sur l'élément déclencheur : la mort et la ruine du père de la petite princesse. 48 petites pages pour cette mise en place, ce qui peut paraître long mais qui passe en fait très rapidement… et c'est presque trop court ! Il me tarde de trouver le volume suivant pour me plonger à nouveau dans cette triste histoire.
Quant aux illustrations… contrairement à Zombillénium, j'aurais pu acquérir ce premier tome uniquement pour feuilleter les jolies planches qui se suffisent presque à elles-mêmes. Décors, visages, vêtements… les détails sont là et ça me plaît. Les personnages possèdent un petit quelque chose du manga avec leurs très grands yeux expressifs et leurs cheveux sophistiqués. Les teintent utilisées me séduisent également : beaucoup de « roux » dans les scènes intérieures et extérieures ce qui rend le tout assez chaleureux. Pas sûre de retrouver ces couleurs « chaudes » dans les volumes suivants qui seront beaucoup moins heureux…
Un sans faute pour ce premier volume : la réécriture de l'histoire de la petite Princesse est bien trouvée et est ornée de magnifiques illustrations. J'espère que la suite ne me décevra pas !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Sur les conseils d'une amie, je me suis lancée dans cette saga et je ressors de ce 1er tome conquise par le charme de cette histoire et de Sara.

Petite, j'ai toujours voulu voir le film "la petite princesse" mais je ne connais que la bande annonce par coeur lol du coup j'étais ravie de me plonger enfin dans cette histoire même si elle diffère quelque peu.

On est tous des princesses, et c'est beau de voir une jeune fille si gentille, dévouée, imaginative. Je me suis très vite attachée à cette enfant et à quelques autres petites du pensionnat. Quelques rires mais surtout beaucoup d'émotions m'ont traversées pendant ma lecture et ce n'est que le début. Ça donne en tout cas envie de croire en la magie des mots et du coeur.
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