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sur 245 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La Reine des Neiges n'est pas un conte, c'est un récit fantastique qui se divise en sept histoires merveilleuses, où on rencontre des trolls, une sorcière, des brigands, des animaux et des fleurs qui parlent, c'est le voyage extraordinaire de la petite Gerda partie à la recherche de son ami Kay, qui va surmonter le froid, la faim, la peur et la solitude pour délivrer celui qui est prisonnier de la Reine.
Un très long voyage plein de périls, alors que Kay a perdu tout souvenir d'elle, mais la petite Gerda parcourt le vaste monde car Kay a reçu dans l'oeil un morceau de miroir du diable et son coeur est devenu glacé.

Voici la véritable histoire, qu'on peut relire cent fois car c'est bien plus qu'une histoire, elle a le mystérieux pouvoir de créer toujours de nouveaux paysages, elle vous emporte sous terre et dans les airs, elle parle une langue sans paroles, faite de couleurs et de chants, de souffles tièdes et de vents glacés.

Toute ressemblance avec un dessin animé américain ne serait que mensonge, supercherie, arnaque et vile tromperie.

N'y allez pas! Restez chez vous et lisez Andersen dans votre fauteuil, en regardant les flammes qui dansent et en tremblant pour la petite Gerda.
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Lu à voix haute en août 2018

D'habitude, nos lectures quotidiennes explorent des ouvrages qui, d'une manière ou d'une autre, intriguent ou attirent mes garçons. Cela n'a pas été le cas de la Reine des Neiges, conte qu'ils avaient d'office catalogué parmi les histoires inintéressantes et autres récits à dormir debout. Pourtant, nous adorons les contes. Et pourtant, l'univers polaire et déroutant imaginé par Andersen avait de quoi attiser notre curiosité ! Il faut croire que le merchandising associé au film de Walt Disney a fonctionné de manière contre-productive, dans leur cas…
L'expérience montre que j'ai eu raison d'insister un peu puisque La Reine des Neiges a captivé mon petit auditoire! Ce conte se présente en réalité sous la forme inhabituellement longue d'un récit en sept chapitres, si denses qu'il y aurait sans doute matière à développer un long roman… L'histoire n'a pas grand-chose à voir avec le film, la preuve avec un extrait : « Elle est grasse, elle est gentille, elle est engraissée au pain d'épice, dit la vieille femme de brigand, qui avait une barbe en broussaille et des sourcils pendant jusque sur ses yeux. C'est comme un agneau gras, ça sera bon à manger. »
Une invention diabolique, une apparition glaçante et envoûtante, la disparition inexplicable d'un petit garçon que son amie, Gerda, est bien décidée à retrouver. le conte n'évoque la figure de la Reine des Neiges que de façon furtive, pour se concentrer sur les péripéties successives de la petite Gerda.
On comprend le formidable succès remporté par ce conte et la popularité de Hans-Christian Andersen, fils d'un cordonnier et d'une lavandière, qui fut invité à toutes les grandes cours d'Europe pour conter ses histoires merveilleuses. Une héroïne obstinée, pleine de courage et de générosité, des rencontres extraordinaires (avec une mention spéciale pour les fleurs psychédéliques du troisième chapitre !), un soupçon de poésie – que demander de plus ? Il s'agit probablement d'un texte fondateur qui en a sans doute influencé beaucoup d'autres. Il y aurait en tout cas des raisons de se demander (avec d'autres membres de Babelio, comme je viens de le découvrir!) si ce conte ultra-célèbre n'a pas influencé Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, la sorcière blanche de C.S. Lewis dans le monde de Narnia, les Trois Brigands de Tomi Ungerer, peut-être aussi Philip Pullman et ses Royaumes du Nord et Robert O'Brien, pour La couronne d'argent.
La Reine des Neiges me semble, en somme, offrir une lecture parfaite pour la transition entre histoires courtes, contes et roman plus longs. À découvrir, donc, avec petits et grands – au coin du feu par une froide journée d'hiver ou, comme nous, en pleine canicule estivale pour se rafraîchir !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Laisse faire le temps la vaillance est ton roi .Andersen à sa manière magistral et philosophe éclairé sur les dérives et mésaventures de la condition humaine vouée aux pouvoirs dévastateurs du destin ou de puissances surnaturelles sur lui
La petite Gerda si fragile pourtant si forte de celle portée en elle de la pureté de son coeur
Une vaste équipée dans les royaumes de glace et de feu érigés par la Reine inflexible et toute puissante sur la vie du petit sous sa coupe et aveugle de ses sortilèges raffinés
Gerda et la vie en danger la sienne celle de son petit amour .un grand amour indéfectible qui vaincra au terme d'un duel sans merci
Comme la vie, un espoir sans failles que rien ne saurait détruire même si tout des épreuves et embûches dressées en barricades semble-t-il incontournables voudrait vous en dissuader
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Aujourd'hui quand on nous dit " La Reine des Neiges", c'est bien sûr le long-métrage de Disney avec sa magicienne des glaces à la blonde tresse Elsa, sa soeur délurée Anna, leur ami Kristoff, son renne et leur sidekick rigolo figurant en mascotte Olaf le bonhomme de neige, ainsi que les chansons surtout une devenus populaires au point d'en donner la nausée. Mais comme une très grande partie des films de la firme américaine aux grandes oreilles, c'est une adaptation de conte, et tout principalement d'un des récits enchanteurs du grand danois Andersen qui nous a donné entre autres la Petite Sirène, La Petite Fille aux Allumettes, et le Vilain Petit Canard. La Reine des Neiges est le plus long de ses récits alors qu'il fut écrit en moins d'une semaine mais cela n'a pas moins contribué à ce qu'il devienne l'une des histoires à raconter aux enfants les plus connues.
Kay et Gerda sont deux enfants liés d'une solide amitié dont on soupçonnerait pas un instant qu'ils puissent être séparés. Pourtant, un jour, Kay reçoit dans son oeil des morceaux de miroir magique qui le rendent aussi froid que la glace. Cela attire naturellement l'attention d'une redoutable entité, La Reine des Neiges, qui s'en va le kidnapper. Gerda se lance alors dans une grande aventure pour le retrouver, ou elle va parcourir le monde et rencontrer d'étranges gens...
Effectivement c'est très éloigné du scénario du film, aussi je ne vais pas m'amuser à comparer celui-ci du conte. Mais on peut établir au moins une ressemblance : les valeurs enseignées de l'amour et l'amitié. En effet c'est parce que Kay est son plus proche ami que Gerda s'en va affronter tous les obstacles pour le chercher, tout comme Anna va tenter de retrouver sa tendre soeur aimée. L'attachement du coeur et l'affection qui pousse au courage et à la dévotion et qui fait grandir, voilà une belle leçon. Il y a aussi la confiance enfantine qui en ressort, parfois mal réçu : Andersen ne cache pas les mauvaises rencontres, qui heureusement ne tournent pas au pire, récit pour enfants oblige ! Ainsi on peut toujours se confier à autrui mais vérifier s'il est disposé à vous aider pour de bonnes intentions...
Le merveilleux est dominant dans le récit, les fleurs parlent, les trolls et sorcières existent, la rivière aide les enfants mais c'est aussi un merveilleux bien ambiguë avec l'exemple de la fameuse Reine de Neiges, incarnation de l'hiver qui enlève un enfant mais qui finit par le rendre à son amie sans malveillance, divinité ni bonne ni maléfique qui agit en figure du destin.
Une belle histoire ou l'amour envers son prochain triomphe de tout avec une bonne fin en prime, sur fond de neiges et de glaces idéal pour la saison à relire pour être charmé par la fantaisie et la bravoure d'une petite fille qui inspirerait bien beaucoup.
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Hans Christian Andersen a publié en 1844 ce conte composé de sept parties, dans le recueil « Nouveaux Contes ».

Il raconte l'histoire de deux petits enfants, Kay et Gerda, qui s'aimaient comme frère et soeur. Voisins, ils passaient leurs journées à jouer ensemble, et lorsque le soir tombait et qu'ils rentraient chacun dans leur maison, ils continuaient à se retrouver en se regardant derrière les fenêtres de leur chambre. Leurs familles étaient pauvres, mais les enfants étaient heureux et inséparables. Dans un coin de leur cour, ils avaient créé des petits jardinets dans des bacs. Parmi les fleurs, il y avait de nombreux rosiers car la rose était la fleur préférée de Gerda… L'hiver, la neige recouvrait tout, et le soir, ils s'observaient à travers le givre qui dessinait sur les carreaux de la belle dentelle et d'autres fleurs. D'après la grand-mère de Gerda, c'était la Reine des Neiges qui jetait des flocons de son traineau en survolant la ville.

Mais… Dans son introduction le conteur narre que le diable et ses démons avaient fabriqué un miroir qui avait la faculté de refléter les choses les plus laides et les plus méchantes. le beau et le bon se déformaient en de vilaines caricatures. Jusqu'au jour où en s'amusant à voler avec le miroir dans le ciel au plus près des anges et des saints pour les narguer, les diablotins le lâchèrent.
Le miroir se cassa et des milliers de débris de la taille d'un grain de sable tombèrent sur le monde en commettant de graves dégâts.
Ainsi commença l'histoire, lorsque Kay reçut un fragment qui s'inséra dans son oeil, puis dans son coeur…

De jour en jour, Kay changeait, devenait de plus en plus méchant et ridiculisait tout le monde. Il jouait avec d'autres amis et délaissait Gerda. Un après-midi, alors qu'il venait une fois de plus de la rudoyer, il partit avec son petit traineau vers la grande place où tous les gamins intrépides se réunissaient. le jeu consistait à attacher leurs traineaux aux charrettes des paysans qui, ainsi, les baladaient autour de la ville. Kay attacha donc le sien à un magnifique traineau blanc qui passait et qui l'emporta vite, très vite, et très loin…

On ne retrouva plus Kay et on l'imagina mort dans les eaux glacées de la rivière. Tout le monde, sauf Gerda qui, sur les dires du Soleil et des hirondelles, avait l'intime certitude qu'il était tenu prisonnier quelque part. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que son ami avait été emporté par la Reine des Neiges.

A partir de la troisième partie du conte, Gerda part toute seule à l'aventure et, comme dans toutes les quêtes initiatiques, elle fait de nombreuses rencontres !

Elle cherche Kay dans la rivière, où elle jette ses petits souliers rouges en guise d'offrande. Elle monte dans une barque qui la mène chez une vieille dame gentille qui l'accueille. Mais en fait la vieille dame est une magicienne qui souhaite avoir à ses côtés une belle enfant comme elle et qui l'ensorcelle tous les jours en lui peignant les cheveux. Elle retrouve sa liberté grâce à une rose qui lui rappelle Kay.


La quatrième partie la transporte dans un royaume où une corneille pensant, à tort, savoir où se trouve Kay, la mène vers une princesse et son prince. Attristés par l'histoire de Gerda, tous deux lui donnent des habits, de la nourriture et un carrosse pour continuer son voyage…

La cinquième partie retrace sa rencontre avec la fille d'un brigand.
En voyant passer le luxueux carrosse et à son bord une belle enfant richement parée, une bande de brigands l'arrête pour la détrousser et tue le cocher.

Avant qu'elle ne soit tuée à son tour, la fille du brigand la réclame pour qu'elle soit sa prisonnière et sa compagne de jeux. Capricieuse et déterminée, elle lui impose de rester tout le temps avec elle. C'est durant la nuit que Gerda commence à lui confier le but de ce voyage vers un pays du grand nord, la Laponie. Car elle a appris par les ramiers de la forêt où se trouvait Kay.
Sensible à ce qu'elle lui dit, la fille du brigand la pousse à reprendre le chemin et lui offre un renne pour la transporter.
Le renne qui était en captivité se montre ravi de retourner chez lui…


La sixième partie la conduit chez une vieille Laponne à qui Gerda demande la route qui la mènera vers le palais de la Reine des Neiges. Mais celle-ci ne sait rien et elle la recommande à une amie qui habite en Finlande.
A partir d'un grimoire, la Finnoise, un peu sorcière, lui dévoile ce qui est arrivé à Kay ; de l'éclat de verre enfuit dans son coeur jusqu'à sa disparition. Pour la dernière partie de sa tâche, elle lui dit comment sortir Kay de sa transe et comment vaincre l'emprise de la Reine des Neiges.

Le chemin a été long et de nombreuses années se sont écoulées.
Gerda prendra conscience de ce fait, bien après avoir découvert Kay, lorsque tous deux retourneront chez eux où la grand-mère les attend. Bien des étés et des hivers sont passés, et elle a toujours gardé espoir de revoir les enfants. le conte se termine par…

« Les roses fleurissent et se fanent.
Nous verrons bientôt l'enfant Jésus. »

Ce conte est un des plus jolis contes d'Andersen, poétique et épique. Gerda s'aventure en toute innocence sur un chemin bien périlleux, mais les embuches s'effacent devant son courage et son coeur pur.
Les sept parties sont des petits épisodes qui peuvent se lire chaque soir de la semaine. J'ai choisi cette vieille parution pour les illustrations d'Edmond Dulac, mais il y en avait bien d'autres aussi tentatrices, comme celles d'Arthur Rackham.
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La Reine des Neiges me semble autant faire partie des contes connus et marquants que des contes oubliées.
Nous avons ici une version avec Kay et Gerda, deux jeunes qui s'apprécient beaucoup.
Dans la version de Disney, que certes j'aime beaucoup, nous avons Elsa et Anna, cela n'a plus rien à voir avec celui-ci.
Il y a eu un jour le début d'un superbe anime avec cette version mais dont je n'ai jamais pu voir la suite.
Il est beau et cruel à la fois, tout en étant poétique. Son écriture est bien digne de celle de conte qui ne sont pas forcément des contes de fées.

La Reine des Neiges a une image particulière. Belle et glaciale, dans son palais tout vide.
Dans le conte, Kay est victime d'un éclat qui se loge dans son oeil et transperce son coeur, le fait changer de personnalité.
De mon côté, cela me fait penser à plusieurs choses possibles également : un évènement, une trahison, quelque chose de fort qui fait mal au coeur et le change en glace, nous avons aussi le fait de grandir et de perdre une certaine innocence et des croyances qui permettent de voir le beau plutôt que le laid, ou encore quelque chose qui atteint le cerveau et change la personnalité (style amnésie).

Cette collection, si vous aimez nos contes et les beaux livres, est clairement à lire et si possible à avoir dans sa bibliothèque. le dessin, les motifs m'ont fait penser à quelque chose de russe.
Nous avons une étoile de neige pour faire la pagination, un texte poétique et poignant, le tout séparé en chapitre et en petites histoires. de belles illustrations pour étayer le texte, et transmettre plus d'émotions avec par moment un effet sur les pages autour, tout est très joliment fait pour nous immerger dans l'histoire.
A un moment donné, il y a un très bel effet, avec un calque, concernant la Reine des Neiges, qui n'est ici qu'un personnage lointain.

Kay va changer après avoir reçu cet éclat de miroir, et partir avec la Reine des Neiges. Gerda va elle prendre tous les risques pour le retrouver, elle incarne le fait d'un être proche qui manque, que tout est dépeuplé, que sa vie se met elle aussi en parenthèse. Elle affrontera tout pour lui, parlera à toutes sortes de personnages, ne flanchera pas, et devrait également résister aux belles promesses,
Le côté le plus difficile, car elle perdra parfois la notion du temps. Avec sa jeunesse, sa sincérité, son innocence et le fait d'y croire de tout son coeur elle avance.

Dans ce conte, il est touchant et triste de voir qu'un coeur peut changer et se glacer, mais c'est surtout Gerda, qui plus est, une femme qui assure justement de retrouver celui qu'elle a perdu comme il était, ainsi de dégivrer son coeur et d'affronter bien des dangers et des tentations pour le retrouver.
Il est bien joliment mis en forme dans cette collection et assurément à lire.
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Paru en 1844, La Reine des Neiges se divise en sept histoires. La première relate comment le miroir maléfique fabriqué par le diable a éclaté en milliards de morceaux qui se sont répandus sur la terre. Les autres récits narrent les aventures de Gerda, qui parcourt par le vaste monde pour retrouver son ami Kay, enlevé par la Reine des Neiges alors que des fragments de miroir s'étaient logés dans son oeil et dans son coeur. de l'éternel été du jardin de la magicienne à l'humble chaumière de la Finnoise en passant par le palais royal et le repaire des brigands, ce conte très poétique a également une grande portée philosophique.

Si Gerda représente l'innocence, l'affection et la pureté traditionnellement associées à l'enfance, la Reine des Neiges est son exact opposé : sa beauté est froide, indifférente et dépourvue d'amour. Les morceaux de miroir qui empoisonnent Kay symbolisent l'arrivée de l'adolescence : grâce à eux, il peut imiter les travers de chacun à la perfection et apprend à se moquer de son prochain, ce que les adultes autour de lui trouvent « intelligent ». Ses jeux deviennent « sérieux », il n'a d'amour que pour la logique parfaite et sans faille des mathématiques : c'est tout naturellement qu'il se met à préférer les flocons de neige aux roses, et suit la Reine des Neiges exempte de tout défaut dans son palais des glaces.

Faut-il préférer la raison aux sentiments ? À quoi bon grandir en conservant un coeur d'enfant ? Telles sont les questions que pose Andersen à travers ses personnages. L'éternité recherchée par la Reine des Neiges, en s'incarnant dans l'amour que se portent Gerda et Kay, apporte une magnifique réponse à ces dichotomies, poussant ces concepts ennemis à se compléter pour former un tout. Comme dans La Petite Sirène, La Reine des Neiges comporte de nombreuses références au Dieu des chrétiens ; cependant, le texte va au-delà. Dieu, plutôt qu'une divinité à prier, fait figure d'entité païenne : il incarne les forces positives du monde, des animaux et des hommes, qui triomphent invariablement du mal, telles des roses repoussant après chaque hiver.

Bien qu'elle donne son titre au conte, la Reine des Neiges est étonnamment peu présente. On la retrouve indirectement, dans son palais vide et beau, dans les flocons de neige et dans la logique des mathématiques… J'adore ce conte à la fois poétique et mystérieux !

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Pour ma dernière lecture du Cold Winter Challenge, je me suis replongée dans une relecture du conte La reine des neiges de Hans Christian Andersen. Relecture, ou plutôt redécouverte, puisque bien que je connaissais le conte pour l'avoir lu dans diverses éditions, ici je le lisais pour la première fois dans le bel écrin illustré par Aliocha Gouverneur !

Vous connaissez sans doute l'histoire du célèbre conteur danois : Kay et Gerda, enfants à l'amitié indestructible, jusqu'à ce que des éclats de miroir du diable viennent se loger dans le coeur et l'oeil de Kay. Kay, emporté ensuite par la glaciale Reine des neiges. Et Gerda de se lancer à son secours, bravant tous les dangers, rencontrant corneilles, fille de brigands, renne, et bien d'autres sur son chemin.

Les illustrations d'Aliocha Gouverneur font toute la beauté de cet ouvrage. Pleine page, parfois s'étalant sur une double page, elles possèdent une touche slave qui accentue le côté polaire de la quête de Gerda.

Les frises me rappelaient aussi l'Art Nouveau. Quant aux têtes de chapitres, elles sont abondamment illustrées par des motifs répétés, dont les variations et les couleurs me ravissaient. L'ensemble est un vrai régal pour les yeux, sublimant le texte intemporel de Hans Christian Andersen.

Cette lecture fut donc un réel émerveillement ! Mots et images se répondaient parfaitement, la patte unique d'Aliocha Gouverneur s'appropriant fort bien, de façon picturale, les éléments du conte. Quant au conte, le relire dans cet écrin fut comme une redécouverte, alors que je m'en souvenais pourtant dans le détail !

Menu Yule, catégorie Reine des neiges
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Un conte très joliment illustré au pastel avec un texte précieux mais facile d'accès. Ne convient pas aux tout petits à cause de la longueur du texte mais les plus grands et même les adultes seront ravis de se plonger dans cet album. Les illustrations ont un côté vieux contes européens et un côté peinture. Ne serait-ce pour le travail de l'illustrateur, il faut ouvrir ce livre !
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La reine des neiges est un conte plutôt court. Ce livre est plus pour des personnes qui n' aiment pas les gros livres. Ce n'est pas la même histoire que Walt Disney il est écrit en sept petites histoires. le conte d'Andersen a plein de petit détails que la version de Walt Disney qui en a enlevé. C'est une belle histoire entre deux amis ...La reines des neiges n'apparait pas au début du conte , je n'aurais pas mis le titre de la reines des neiges, car , on parle pas beaucoup d'elle ,mais plus d'une petite fille qui veut sauver son ami. .j' aime beaucoup ce livre car il est très beau... Je vous conseille de le lire car il permet aux lecteurs de comprendre que si on aime quelqu'un on est près à tout pour lui.
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