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4,3

sur 5715 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman captivant dans le style des bons romans populaires des19 et 20 èmes siècles. C'est-à -dire avec nombre de surprises, beaucoup d'inattendu .. mais aussi d'in vraisemblance.
Viola manque de vraisemblance, de vérité psychologique , et les événements qui la concernent, et ses choix , aussi.
L'auteur ne semble pas chercher avant tout la vérité psychologique ni la profondeur. Il s'agit surtout de distraire ,surprendre, et accrocher le lecteur, avec efficacité.
Assez belle écriture, avec une tendance à la préciosité, aux mots et expressions trop recherchés, qui font de l'effet et montrent la culture de l'auteur.
Plaisant à lire! ne pas en demander plus.
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Le roman est plaisant et bien écrit. Poutant le charme au fil des pages pour mon compte s'est essoufflé rapidement, et arrivé à la moitie du livre, j'ai eu du mal à le finir.. Il m'a semblé voir un peu trop, et de façon caricaturale les ficelles d'un genre romanesque, propre à séduire un très large public, en exagérant les effets. Dans cette catagorie je préfère Japrisot, que je ne parvenais pas à lacher, ou encore le Maitre, travaillant eux aussi sur le barroque et l'histoire en grand, sur lesquels se greffent le déroulement de vies hors normes. Je ne situerai pas dans la catégorie des grands goncourt. Plus obeissant à une volonté éditoriale, profitant à l'édition en général.
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Roman très bien écrit mais selon moi il manque de souffle : je ne suis pas sentie « happée » par cette histoire, laquelle est peut être trop longue et un brin touffue. Malgré le
Lyrisme de certains passages et la belle écriture de l'auteur, je n'ai pas réussi à m'attacher ni à l'histoire ni aux personnages.
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Je suis passée à côté de cette histoire.

J'ai trouvé ça interminable, je ne me suis pas accrochée aux personnages, je n'ai pas été hypée du tout par leur histoire, ni trouvée « belle » (et pourtant croyez-moi je suis une grande romantique)…

En plus je ne savais pas que l'art serait la base aussi de l'histoire. Bref c'était le premier roman que je lisais de cet auteur, je pense que ce n'est pas pour moi.

Quand même je note la fluidité de l'écriture, il y a de jolis passages.
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En règle générale, j'ai du mal à adhérer aux romans imaginaires prenant place dans un contexte historique. Mais je me suis laissée emporter par cette plume envoûtante au beau milieu d'une Italie fasciste, et j'ai adoré les références historiques ainsi que la prise de position politique de Viola. En revanche, j'ai eu plus de mal avec Mimo, qui reste comme figé face à Viola, qui reproduit les mêmes comportements qu'il passait son temps à critiquer chez son premier maître…
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Je dois commencer cette chronique est étant tout à fait honnête : peut-être que j'ai lu ce livre sur une période où j'ai eu moins le temps de lire, et qu'en constatant que je n'avançais pas autant que voulu, ça en a conditionné mon avis général. Mais ce que je vais retenir de cette lecture, finalement, c'est qu'elle fut sacrément longue! J'ai malheureusement été soulagé de tourner la dernière page et de pouvoir passer à autre chose.

Je dis malheureusement parce que cette émotion que l'on ressent lorsque l'on tourne la dernière page d'un livre que l'on a aimé, la tristesse de quitter des personnages qui nous ont touchés, qui viendront nous hanter, même des jours après, est l'une des raisons pour lesquelles j'aime autant la lecture.

Pourtant, l'histoire de Viola et de Mimo est une jolie histoire ; malgré l'époque - la montée du fascisme en Italie, et malgré la condition et le destin de Mimo : français de petite taille, expédié en Italie par sa mère auprès d'un pseudo oncle sculpteur - qui n'est ni un oncle, ni un sculpteur, autant porté sur la bouteille qu'il a la main lourde.

Ou, devrais-je plutôt dire, l'histoire de Mimo et Viola. Parce ce que ce qui m'a frappé c'est que, si Mimo a besoin de Viola pour être Mimo, Viola, elle, n'a besoin de personne pour être Viola. En dépit des règles de bienséance qui encadrent l'époque dans laquelle elle grandit et, surtout, le milieu dans lequel elle évolue, Viola est intelligente, ambitieuse et indépendante. Mimo sans Viola ne serait pas Mimo. Tous les deux traversent des moments bien difficiles ey le spectre de Viola est toujours là, à guider Mimo, à influencer son chemin de vie. Quoiqu'il se passe, Mimo revient près d'elle.

J'ai aimé l'histoire de Mimo, le voir prendre sa revanche sur une vie difficile, prendre conscience de sa destinée et l'assumer, pour Viola, son dévouement à Viola ; les paysages d'Italie, la (re)découverte de Florence à travers les yeux de Mimo.

Mais malheureusement, tout ça n'efface pas la frustration d'y avoir passé énormément de temps et le soulagement d'en avoir terminé.
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Cest, à mon sens un livre décevant. Pas que cela soit un mauvais livre, mais vraiment un cru très moyen pour un Goncourt, surtout au vu des très belles réussites de ces dix dernières années, rappelez vous « l'anomalie « d'Hervé Letellier au premier chef, « au revoir la haut » de Pierre Lemaitre, « la Chanson Douce »de Leila Slimani, « leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu ou même celui de l'excellent Jean Paul Dubois en 2019. Ce sont des livres qui restent dans nos mémoires, une fois l'effervescence des prix littéraires passés, et que souvent on reprend en poche ou à la Médiathèque. Bien sûr le livre d'Andrea n'est pas mauvais, il est juste moyen, on comprend qu'il a été fabriqué pour le Goncourt, avec beaucoup de tics de langage et d'écriture, et une histoire qui se voudrait une esquisse d'Umberto Eco sans le talent, une sorte de petit Da Vinci Code à la Dan Brown, sans le suspense . Livre aussitôt lu et aussitôt oublié. C'est dommage parce qu'il y avait matière cette année dans la liste des livres sélectionnés à promouvoir un bon cru, je pense à l'excellent Éric Rheinart avec « Sarah, Suzanne et l'écrivain « dont vous pouvez retrouver la chronique avec la loupe.
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Ce roman est une douceur à l'italienne, nappé de rance et de beauté, ou le folklore se mêle à l'art qui nous a si bien inspiré lors de la Renaissance, autre époque et autre temps mais quel gout de l'esthétique ces Italiens.

J'ai beaucoup voyagé durant ma jeune jeunesse notamment en Italie et que dire de Rome si ce n'est reconnaitre la beauté et l'excellence corrompue par cette magie touristique pleine de préjugés et de rancoeurs, nous avons adoré déambuler de long en Vatican dans cette Rome antique, profiter d'une terrasse aux accents lyriques, d'un ténor de la rue chantonnant avec romantisme le succès des plus grands.

Et que dire de la place Saint-Pierre, du musée et de la Chapelle sixtine, là nous retrouvâmes une guide française bien aguerrie à l'athéisme à peine drapé dans l'oeuvre dantesque de Michel-ange qui avait toute liberté pour exprimer ses opinions à peine voilées sous peine de terminer dans la cruauté de cette époque aussi pratiquante que pervertie par le tout puissant. Je ferais l'impasse sur le Colisée aussi démesuré qu'il n'y parait, là nous avons dégusté des lasagnes succulentes trompés par la magie du décor ambiant ou peut-être étaient-elles réellement délicieuses à s'en faire « grassouiller » nos abdos bedonnant de saveur.

Bien sur Il y eut Florence, Pise, Sienne, notre road trip « Toscanien », ou la nourriture puait la gourmandise et le plaisir divin, rien à dire j'adore l'Italie.

« Mimo » Sculpteur de génie, d'un paternel mort, et d'une mère de la misère, femme de, qui dans un souci de pragmatisme de l'époque (début 20eme), décida pour le bien de son fils fort d'un amour sincère de l'envoyer tâter une autre misère ailleurs… S'en suit une farandole de vie bien animée, du haut de son mètre quarante, il va vivre sa vie comme un débauché, renaitra de ses cendres abjectes qui feront de lui ce qu'il deviendra par la force de son talent et de cet amour si frustrant pour nous lecteurs ambitieux attendant avec cette impatience malsaine qu'il lui glisse un peu de bestialité frivole… Et il y en a de la bestialité, de l'animal, de l'homme tout puissant de part cette profonde bêtise qui nous caractérise si bien, du glauque aussi, du malsain portée par cette époque ô combien cruelle, la débauche au miséreux, aux dépravés de bonne famille, de manipulations.
Malgré cet athéisme qui me caractérise de trop, la politique et l'argent l'emportent toujours sur la morale empathique et amoureuse dont on devrait tous se faire pape pour le bien d'une majorité dissipée par l'art de la rhétorique et de la majorité anesthésiée par cette peur de perdre le trop peu et de ne rien gagner en gage de bonne foi.

Écrasons-les tous ces ignares de la bienpensance, nous forgerons leur destin funeste dans notre réussite, creuserons leur tombe à même le purin, et nous piétinerons l'herbe fraiche à leur santé décomposée depuis belle branlette.

Trinquons

Et puis ce roman m'a rappelé ma jeunesse d'apprenti ébéniste, celle dont j'ai subi le caractère immature d'un jeune patron bourré de talent, moi qui regardais du haut de mes 1.65 m les tailleurs de pierre exprimer leur savoir à la restauration de l'église Saint-Étienne qui se trouvait pile en face de mon établie, la grande baie vitrée me donnait ce privilège .

Sur la place des minimes se nichait notre petit atelier au poêle capricieux qui se nourrissait de ce froid mordant, sans talent mais avec passion, je regardais mon patron s'affairer à me faire chier, moi ce petit gars de 16 piges qui ne demandait qu'à apprendre… et J'ai appris, appris la conscience professionnelle, l'anticipation, et à fermer ma gueule aussi (dont j'ai perdu le mode d'emploi aujourd'hui), mes mains noires de tanin car le chêne suinte sa mort, les narines blanchies par les vapeurs de vernis, il me manquait juste la maturité et l'expérience pour briller dans cet atelier brut de sciage. Heureusement j'ai rebondi, et je suis devenu chef d'atelier et métreur.

La fin du roman m'a déçu, car j'attendais quelque chose de doux et de romantique, lui était trop pierreux, plein de vérité et de misère, de croyances et de science, malheureusement trop peu d'émotion pour moi, pas une larme de versée je suis deg...

A plus les copains
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Les yeux et les mains du sculpteur
Quel charme inexplicable peut émaner d'une oeuvre d'art au point de profondément troubler ceux qui en approchent ? Combien d'entre nous ont connu ce vacillement, cet effondrement du corps qu'on nomme « syndrome De Stendhal » ?
La Pietà de Mimo Vitaliani, héros du roman de Jean-Baptiste Andréa, est une sculpture qui produit ce bouleversement sur de nombreux fidèles, aussi est-elle retirée de la circulation par le Vatican. En effet, le sujet et la grâce sensuelle qui émane de cette statue dérange l'institution religieuse d'autant que le sujet est en principe voué à l'édification, non à la séduction.
Mais derrière la « Marie » de la Pietà, il y a une femme amoureuse, une certaine Viola Orsini que le sculpteur a toujours tendrement aimée et qui continue de l'inspirer, même après la mort…



Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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J'ai passé un bon moment à lire ce roman. Je me suis naïvement laisser influencer par la critique littéraire et j'avoue être déçue.
Le livre est bien écrit, le style est agréable malgré certaines longueurs.
Je m'attendais à être bien plus captivée par l'histoire qui, somme toute, reste plaisante à lire.
Si vous le lisez, je vous en souhaite une bonne lecture.

Lien : https://metstoisurpause.jimd..
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