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3,45

sur 206 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre pas mauvais.

Il est bon, grâce à l'écriture, surtout, qui permet de totalement suivre le narrateur, dans ses découvertes et l'horreur de la situation, de suivre l'évolution des choses.

Un style simple mais assez riche qui donne vraiment l'impression que quelqu'un à qui s'est arrivé nous raconte l'histoire.

Après, c'est assez descriptif : il n'y a pas de coup d'éclat ou de génie, les choses avancent de façon inéluctable et prévisible.

L'ensemble est donc plaisant à suivre mais sans véritable surprise ni originalité particulière.

Plaisant tout de même grâce, encore une fois, au style de l'auteur.
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Un horizon de cendres est un récit à la première personne. le narrateur raconte la fin de la civilisation telle qu'on la connaît : les morts sortent de terre, se reconstituent, "reviennent". C'est rapidement le chaos, la panique : cet homme qui a tout du citoyen lambda va rapidement se retrouver au coeur de la tourmente. Il vit à la campagne, avec sa femme et sa fille. Responsable d'un établissement de pompes funèbres, son travail ne lui apporte pas beaucoup de satisfaction mais fait vivre sa famille. On se rend vite compte qu'il fait ce job parce qu'il n'avait pas vraiment su choisir un chemin, alors il a finit par accepter la proposition de son beau-père et travailler pour lui. D'ailleurs, on réalise petit à petit que le narrateur , face aux événements, perd pied et se met à boire "un peu trop" et à "bousculer" sa femme et sa fille.
Qui finissent par le quitter bien entendu, pendant qu'il cuve sur le canapé. Pas le mauvais gars, mais pas Rambo non plus, ni James Bond, et on ne va pas le suivre dans un road movie sanglant et vengeur.
Un horizon de cendres sort du lot des bouquins "zombies" que j'ai pu lire jusqu'ici, parce qu'il propose une arrivée des morts vivants qui est originale, une raison à leur retour aussi (bien que cela reste des suppositions, la télé étant rapidement HS) et un héros comme vous et moi...C'est-à-dire qu'il fait ce qu'il peut pour ne pas devenir cinglé et pour ne pas crever. La fin m'a un peu déçue parce qu'elle était prévisible. Cependant, c'est un roman sympa malgré des personnages un peu caricaturaux et des situations attendues. J'ai apprécié les zombies différents des dévoreurs impitoyables que l'ion nous sert d'habitude.
Du même auteur, j'ai carrément adoré La fée et le géomètre et quelques autres m'attendent dans ma PAL. Un horizon de cendres m'a donné envie de continuer ma découverte de l'auteur, qui sait amener l'horreur dans le quotidien et en même temps nous faire sourire.
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Mes dernières lectures ont été pour la majorité décevante. J'attends avec beaucoup d'impatience un livre qui sera capable de me donner des frissons. J'ai donc entre mes mains ce livre de Jean-Pierre Andrevon – auteur majeur de la Science-fiction française – et j'espère enfin retrouver ces plaisirs lointains. Avant de me lancer dans la lecture, je tiens à signaler que quelque soit les éditions, je trouve les illustrations magnifiques. J'ai celle de Pocket – signé Eikasia, à qui l'on doit également celle de Coldheart Canyon de Clive Barker (édition j'ai lu) –, une petite fille qui vous zieute avec un regard étrange, ça vous glace le sang.
Le ton est donné, reste à voir l'essentiel qu'est le contenu. le premier constat est affligeant : la narration se fait à la première personne. Nous suivons le récit raconté par un père de famille (dont le nom n'est pas mentionné, ou alors au début et je l'ai zappé). Une histoire somme toute banale. Alors qu'il rentre chez lui, il rencontre son voisin, seulement le pauvre bougre est décédé depuis des semaines. Nous suivrons donc la révolution des non-vivants et la régression des vivants.
Je sors assez mitigé de ce court roman. L'histoire est plaisante, le personnage principal plutôt sympa et l'écriture est belle sauf que… C'EST LENT. Les pages s'enchaînent pourtant avec facilité, mais pas d'action et ça, c'est due au style énervant de la narration à la première personne. le récit aurait pu être mieux exploité.
Beaucoup de chose m'ont choqué. Les événements qui se déroulent durant le livre m'a énormément fait pensé à ceux de la seconde guerre mondiale avec les déportation. D'ailleurs, l'auteur en fait explicitement la remarque. C'est dérangeant. Ensuite, durant la seconde partie du livre, l'auteur use des langages dit « de banlieu » et c'est énervant de buter sur des « sketbat » (pour basket) «caillerat » (pour racaille),…
Jean-Pierre Andrevon use des clichés sur les zombies, mais cela est assumé. Il manque alors l'humour et l'action (présent dans le très bon Zombies Fallaout), un comble pour un roman qui se veut sur les zombies. Toutefois le récit est sauvé par l'écriture de l'auteur, agréable sauf quelques bribes en seconde partie. J'ai bien aimé le personnage principal (et son travail – dans les pompes funèbres). le roman est honorable, mais pas LE roman que je recherche depuis longtemps.
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Récit Bref, et narration qui s'oriente vite vers un roman zombie plus classique. Les touches d'humour sous la plume d'Andrevon sont un délice. Zombies un horizon de cendres n'est certes pas le grand roman de cet auteur, mais une sorte de récréation assez sympathique.
Lien : http://www.valunivers.fr/blo..
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Un bon petit bouquin qui change un peu le point de vue sur les zombies, j'aurais bien souhaité en savoir plus justement sur eux, pourquoi ils se "métamorphosent" peu à peu et reprennent une apparence plus humaine. Par contre attention à ne pas mettre dans les mains de jeunes ados car scènes très très torrides.......
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L'ambiance est aussi sombre qu'on peut s'y attendre. Notre narrateur, un homme ordinaire voit peu à peu sa famille et le monde dans lequel il vit, se dissoudre, de l'apparition des non-vivants jusqu'à ce que la ville soit totalement envahie.

On ne trouve pas beaucoup d'humour dans ce récit qui permet de réfléchir aux conséquences d'une telle invasion, à la nécessité de prendre du recul par rapport aux événements, avec le risque de sombrer dans la folie, lorsque tous les repères disparaissent les uns après les autres. Ce n'est évidemment pas une histoire très joyeuse.

Je n'ai pas trouvé de longueurs, le style est assez fluide mais l'atmosphère pesante a parfois ralenti mon rythme de lecture.

Du suspense, c'est plombant et l'étau se resserre inéluctablement. J'ai d'ailleurs trouvé la fin assez cohérente.

C'est un roman qui se lit sans grosse difficulté, ce serait dommage à mon avis de passer à côté, lorsqu'on apprécie les histoires de zombies. On peut peut-être lui reprocher un manque d'originalité. Finalement, tout dépend de ce que vous attendez de ce genre d'histoires.
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Bien mais... Un peu déçue... Un roman pas assez... zombiesque...



Je me faisais une réelle joie de découvrir un roman zombie en dehors du cadre de la littérature jeunesse. Parce que ça faisait longtemps, tout simplement. Toutes mes dernières lectures zombies étaient ciblées pour les ados, et même si j'aime bien aussi, j'avais envie d'un truc probablement plus sombre, plus glauque, plus horrifique (surtout en cette période d'Halloween), avec des persos plus mâtures.

Bon, je ne vais pas dire que ce roman n'a pas rempli ce rôle-là. C'était effectivement plus adulte. Par contre, il m'a manqué un peu de gore... Enfin, disons que sur toute la première partie, j'ai même peiné à dire qu'il s'agissait de zombies.

Ce roman est très court (242 pages), or, pendant toute la première partie, disons une grosse moitié, les zombies ne sont pas du tout effrayants. Alors certes, les morts se relèvent, et envahissent le monde, mais ils ne sont pas le moins du monde agressifs, ne cherchent pas à embêter les vivants. Ils sont juste là... Ils errent - et je passe sur le fait que personne n'en a l'air plus surpris que ça - juste comme ça...

J'avoue que jusqu'à 150 pages environ, je me suis demandé ce que je faisais là. J'ai bien aimé la plume de l'auteur pourtant, mais ça manquait de... mordant... On débute dans un monde parfaitement normal, avec un personnage principal (dont j'ai oublié le prénom) et sa petite famille, sa femme et sa fille. Et puis, il se produit quelque chose, et le héros rencontre un premier zombie. Il en est relativement surpris ( mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez) puis rentre chez lui. En quelques jours, les morts se mettent à sortir de partout, toutes les chaînes de télé diffusent des images de ces cadavres qui déambulent tranquilou dans les rues. Mais encore une fois, personne ne s'affole. On ne sait même pas exactement ce qui se passe et ce qui est la cause de ce réveil brutal des défunts. Une théorie est plus ou moins avancée, comme quoi une explosion nucléaire aurait tout détraqué, mais on n'a aucune certitude (soit, ce ne serait pas la première histoire de zombie qui ne fournirait aucune explication sur le pourquoi du comment).
Et voilà, c'est à peu près tout, les zombies errent, les vivants les fracassent en se posant tout de même plus ou moins des questions d'éthique, un zombie passe, boum ! Un vivant lui explose la tronche avec ce qu'il a sous la main. Et c'est tout pour les premiers jours qui prennent donc la moitié du bouquin.

Heureusement, ça finit par bouger, un petit peu tard à mon avis à plus de la moitié sur un livre de 250 pages. L'invasion prend vraiment de l'ampleur, les zombies pululent et commencent à muter. Ils semblent se régénérer, et sont de moins en moins abimés, ils semblent même récupérer de l'intelligence au fur et à mesure des jours qui passent. Pire, ils se mettent à dévorer les gens. Là, ça commence à ressembler vraiment à une histoire de zombies.
Notre héros, qui a perdu sa femme et sa fille (elles l'ont quitté sans laisser d'adresse) se retrouve au milieu d'un groupe de survivant cloitré dans une caserne. Et la peur commence à sourdre dans l'ambiance générale. C'est mieux.

Je ne vous raconte pas tout, et surtout pas la fin (que j'ai bien aimée) mais voilà. J'aime toujours autant mes chers zombies, donc je ne peux pas dire que j'aie passé un mauvais moment pendant cette lecture, surtout qu'elle est plutôt courte, mais ça ne restera pas pour moi LE livre de zombies à lire absolument.

Sympa, mais sans plus quoi. Il m'a clairement manqué quelque chose dans ce roman. de la tension, de l'adrénaline. Je n'ai pas ressenti tout ça, et ne me suis pas franchement attachée au personnage principal.

Mais bon, c'était des zombies ! :D



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Un horizon de cendres aborde les choses un peu différent des récits classiques post apocalyptiques de zombies (habituellement chaotiques et plein de violence). On découvre doucement comment le monde bascule (ou du moins la France) et d'un point de vue d'un homme pas spécialement courageux, juste Monsieur-tout-le-monde. En premier lieu, ces revenants sont loin d'être présentés comme terrifiants, simplement des cadavres qui se sont redressés et qui, à part pousser toujours le même son guttural, ne font pas grand-chose. Les choses se corsent graduellement jusqu'au moment où le besoin de cervelle fraiîche devient pressant.

Tout cela aurait pu me plaire si Jean-Pierre Andrevon s'était contenté de nous raconter les faits de son écritures fluide, en se bornant à l'intrigue zombiesque de départ (soit les différentes actions de survie face au fléau, mêlées aux réflexions sur la famille et nos liens avec les morts). La deuxième partie (ça commence aussi dans la première mais en beaucoup moins accentué) est un ramassis de clichés.............
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Un horizon de cendres aborde les choses un peu différent des récits classiques post apocalyptiques de zombies (habituellement chaotiques et plein de violence). On découvre doucement comment le monde bascule (ou du moins la France) et d'un point de vue d'un homme pas spécialement courageux, juste Monsieur-tout-le-monde. En premier lieu, ces revenants sont loin d'être présentés comme terrifiants, simplement des cadavres qui se sont redressés et qui, à part pousser toujours le même son guttural, ne font pas grand-chose. Les choses se corsent graduellement jusqu'au moment où le besoin de cervelle fraiîche devient pressant.

Tout cela aurait pu me plaire si Jean-Pierre Andrevon s'était contenté de nous raconter les faits de son écritures fluide, en se bornant à l'intrigue zombiesque de départ (soit les différentes actions de survie face au fléau, mêlées aux réflexions sur la famille et nos liens avec les morts). La deuxième partie (ça commence aussi dans la première mais en beaucoup moins accentué) est un ramassis de clichés.............
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Dans « Zombies : un horizon de cendres », beaucoup d'ironie, de dérision. Il s'agit de l'auto-biographie d'un mec qui a vécu les premières heures de l'invasion des morts, et les dernières. Un mec banal, père de famille vivant à la campagne, avec un emploi et même un chien (vous savez ce que j'ai déjà dit à propos des chiens dans les livres…).

Un mec banal qui un jour, en rentrant à pied du boulot, croise un mort-vivant. Il n'y croit pas. Déni total. Tout va bien. On rentre à la maison, on prend une bonne douche et le lendemain on repart au boulot (mais en voiture cette fois, faut pas déconner). C'est par ses yeux que l'on observe la progression des morts qui semblent se régénérer au fil du temps. Jusqu'où ira cette régénération ? Leur intelligence et leurs souvenirs reviendront-ils ?

Bien écrit. Quelques anecdotes qui font sourire. Une vision du zombie qui se reconstitue assez intéressante. Quelques idées sur l'impact de l'homme sur son environnement glissées ça et là, l'air de rien, passent très bien dans ce cadre. La comparaison zombies/juifs pendant la seconde guerre mondiale lance pas mal de questions.
Dommage, vraiment dommage, que la fin soit comme tout ce qu'on nous sert à la télé. le fameux « fuyez et mourrez quand même ». Après tout le reste, je m'attendais à autre chose.
Lien : http://lamagiedesmots.be/zom..
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