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EAN : 9782903945947
Arcane 17 (01/01/1995)
4/5   2 notes
Résumé :
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L’OCÉAN LÀ-DEVANT


L’océan là-devant là devant
comme une idée d’aplomb
ou une hémoptysie
dans le plus court intervalle entre les tempes.
Le gris souffre. Le gris n’est pas une couleur
mais un retournement, c’est scruter par terre
l’absolue moitié de chaque chose, plier en quatre
les planètes de la fortune
qui nous donnent une limite au fond de la poche,
de même qu’en hiver cette rangée de maisons
signifie marcher côte à côte, être en hiver.


//Traduit de l’italien par Jean-Baptiste Para.
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EN TOI…

En toi se rassemblent toutes les morts, toutes
les vitres brisées, les pages sèches, les déséquilibres
de la pensée, se rassemblent en toi, coupable
de toutes les morts, inachevée et coupable,
dans la veille de toutes les mères, dans la tienne
immobile. Rassemblées là, dans tes
faibles mains. Mortes les pommes de ce marché,
ces poèmes qui retournent à leur grammaire,
dans la chambre d'hôtel, dans la baraque
de ce qui ne s'unit pas, âmes sans répit,
lèvres vieillies, écorce arrachée au tronc.
Elles sont mortes. Elles se rassemblent là. Une erreur,
une erreur dans l'opération.
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NUE, NULLE

C'est un sommeil sans matière, un dialecte
qui depuis les ruines frappe à la montagne
dans la race de la montagne. Le plus frénétique nul
sut libérer couleur moqueuse, mais aussi
l'exacte couleur des champignons : s'abat une rafale
de grosses gouttes chaudes et la litière est arrêtée
devant la maison d'arrêt
ces noces se serrent
à un épandage affolé de cygnes.
"Laissent sans souffle, aujourd'hui, les mains jointes".
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Toi où étais-tu ? Je t’attendais
dans un étonnement juvénile.
Le chant poursuivait ta gorge,
tes allers-retours absolus.
Un caillou tombe
sur tous les dieux du sourire, sur tous les vers
qu’on tient pour nuls
si tu disparais.
Où étais-tu ? Moi j’étais là, j’étais
dans la cour qui avait été tout. Là, cloué
à une existence disparue.
Vont
les fuites des garçons vers un lieu
blanc et féroce.
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Parfois, tout au bord de la nuit, on reste suspendu
et on ne meurt pas. On reste dans un unique souffle,
long, dans le jour jamais accompli, on voit
la porte grand ouverte par un cri. La main blessait
avec une précision proche de la douceur. Ainsi
passe-t-on incognito du premier sang jusqu'à ici,
jusqu'aux instants qui à nouveau comprennent et restent
imparfaits et questionnés.
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