Il arrive qu'on ait de bonnes ou de mauvaises surprises quand on ouvre un roman.
Les séries WARHAMMER 40000 ou HORUS HERESY se situent généralement entre le niveau "quai de gare" et le "plutôt bon", voire l'excellent quand c'est du
Dan Abnett.
Mais là, avec "
La mort d'Antagonis", c'est du
David Annandale... Et autant le dire : je n'avais pas lu un aussi mauvais roman depuis des années !
Une intrigue pataude et pitoyable, avec des rebondissements qui feraient passer les feux de l'amour pour du cinéma Hollywoodien, des personnages qu'on ne commence à identifier qu'après la première centaine de pages (autant dire que c'est un peu longuet avant) et une histoire grotesque.
Alors, l'idée de base du monstre qui est en fait gentil et du beau qui est en fait vilain, ce n'est pas nouveau et le grand Hugo nous l'a fait avec brio dans Notre Dame de Paris... Mais dans "
La Mort d'Antagonis" c'est... barbant. Convenu. Illogique.
Des spaces marines conditionnés jusqu'à la moelle qu'on peut retourner comme des gants avec un vulgaire sortilège, franchement... Bref !
Je ne vous recommande pas ce roman, même pas pour caler une table ! Il risquerait de la rendre moisie...